dimanche 29 décembre 2013

Mes plus belles histoires pour enfant

Il y a quelques jours, j'ai entrepris de raconter des histoires inventées à mon garçon pour l'inciter à pas trop s'ostiner avant de se coucher.

Parce que c'est toujours la même chose: avant le bain, c'est la crise. Avant le dodo, c'est la crise. Avant chaque petite tragédie quotidienne, c'est la crise. Il faut user de psychologie pour contourner les crises.

L'invention de quelques histoires pré-sommeil a été une de ces initiatives. Ces histoires humoristico-épeurantes (notons que mon gars n'a probablement pas encore compris que c'était humoristique) se sont mis à susciter chez mon garçon une fascination certaine.

Mes histoires mettent généralement en vedette des enfants de 4 ans ou bien des enfants avec des noms comme ses amis de garderies. D'ailleurs, le nom des personnages revêt une grande importance pour un enfant, du moins le mien, de même que, à l'occasion, la couleur de leur chandail.

Voici donc mes deux histoires préférées à date. J'en ai 4 ou 5 autres un peu moins spéciales. Je vise à inventer autre chose. J'imagine que si j'écrivais le tout sur mon blog, ça me stimulerait car je suis plus inspiré par écrit qu'en faisant de l'improvisation sur un oreiller.

Le monstre du McDonald's

Un petit garçon s'est rendu chez McDonald's pour manger ses habituelles McCroquettes avec des frites et un jus d'orange. Pendant qu'il mangeait, un bruit sourd s'est fait entendre. Il s'agissait de trois gros coups sourds. Les bruits se répètent à plusieurs reprises pendant son repas. Le petit garçon décide d'aller voir ce qui cause ce bruit.

Il se rend donc derrière le McDo pour trouver un gros monstre vert avec des yeux rouges qui fait caca et pipi dans la grosse poubelle. Le petit garçon lui dit: "Ça suffit ce bruit!", ce à quoi répond le gros monstre: "NON! Je vais continuer, c'est moi qui décide!"

Le petit garçon décide alors de lancer ses McCroquettes sur le gros monstre. Ce dernier a très mal et se sauve, pour se réfugier en arrière du Dollarama.

(Notons que le McDo où nous allons habituellement est situé à côté d'un Dollarama).

Le squelette

Un petit garçon se réveille en pleine nuit. En regardant par la fenêtre, il aperçoit un squelette en arrière de la maison. Le petit garçon décide d'aller voir dehors pour constater si c'est un vrai squelette. En arrivant dehors, il réalise que c'est le cas. Le squelette aperçoit alors le petit garçon et décide de lui courir après.

Le squelette court très vite et est sur le point d'attraper le petit garçon. Ce dernier décide de se réfugier en haut d'un arbre. Le squelette ne peut y monter et décide de brasser l'arbre pour faire tomber le petit garçon. Le petit garçon se tient très fort et tient le coup. Mais le squelette redouble d'ardeur, ce qui finit par faire tomber le petit garçon en bas de l'arbre.

Le squelette attrape alors le petit garçon. Il lui coupe cheveux. C'est un squelette de coiffeur.

Moment particulier

En fin de semaine, j'ai eu un souper avec quelques personnes dont un gars qui ne connaissait pas le titre "Back in Black" mais qui connaissait le nombre PI, jusqu'à 10 chiffres après la virgule.

mardi 24 décembre 2013

Le jouet violent

Un de mes bons souvenirs de cette période des fêtes restera ce moment où je suis allé acheté quelques articles au IGA de St-Romuald avec mon garçon.

Pendant que je paye, la caissière s'adresse à mon garçon de 4 ans: "Vas-tu aller voir le Père Noel? Il est juste là en arrière!" Je me retourne et je remarque qu'il y a effectivement un Père Noel plus ou moins visible avant la sortie.

Mon gars et moi, on s'y dirige tranquillement. Fiston, toujours aussi gêné, regarde par terre en avançant à pas de bébé. Je m'élance pour attraper mon garçon afin de l'asseoir sur le Père Noel qui me jette un regard affolé à l'idée de traumatiser mon gars. Je laisse donc tomber et ça donne une discussion à deux mètres de distance entre le Père Noel et mon gars qui ne répond presque pas en regardant ses pieds.

Le Père Noel dit à mon garçon qu'il peut se choisir un jouet dans le coffre à côté de lui. Le tout est constitué de cossins issus du Dollarama, notamment des cahiers à colorier mais surtout une merveilleuse carabine à suces en plastique que mon garçon choisit.

En s'en allant à l'auto, je dis à mon gars: "Wow, mais t'as vraiment une belle carabine! Y'est gentil le Père Noel hein? Il t'a donné un beau jouet violent!"

"Oui papa, moi j'adore les jouets violents!"

mercredi 18 décembre 2013

L'année 2013: 50% de rendement, holy fucking tabarnac.

"J'ai perdu le sens de l'humour, depuis qu'j'ai le sens des affaires" chantait Claude Dubois jadis. Ouais. Depuis que je parle de bourse, je suis crissement moins drôle et tabarnaquement trop comptable. 
C'est malheureux, mais ce n'est pas avec des plaisanteries qu'on finance sa retraite et qu'on payera potentiellement les broches de son enfant lorsqu'un orthodontiste cupide nous sortira des radiographies avertissant du pire si notre rejeton ne se fait pas poser des broches à 12 000$ dans la yeule.
Ceci étant dit, à moins d’un putain de crash de fin d’année, ma performance boursière de 2013 aura été tout simplement époustouflante.  En effet, en date d’aujourd’hui, j’ai un rendement de presque 50% de mon argent investi au cours de cette année.
C’est incroyable, d’autant plus que j’aurai eu une partie appréciable, soit de 12 à 15%, de mon portefeuille d’investi dans Apple qui ne m’a presque rien rapporté (entre janvier 2013 et le moment de la vente de mes dernières actions, en novembre 2013, le prix de l’action n’avait pratiquement pas bougé).
Même si la bourse en général a fait environ 25% de rendement en 2013 (ce qui est encore là exceptionnel), jamais de ma vie je n’aurais pensé connaitre un rendement qui correspond à deux fois celui de la bourse.
Je reste humble car à la bourse comme dans la bible ou bien dans les chansons de Céline Dion, « les derniers seront les premiers » (et vice versa).  
Je reste également humble car je ne suis pas un génie. Simplement quelqu’un qui s’est abreuvé  aux meilleures sources. En effet, la plupart de mes bons coups ont été inspirés par Jason Donville, analyste de Toronto qui fait des recommandations très solides desquelles on peut s’inspirer  dans bien des cas. Je n’ai pas acheté tout ce qu’il a recommandé, mais j’ai fait quelques uns de mes meilleurs investissements en fonction de ses suggestions.
Les chances que 2014 soit à l'image de 2013 sont minces. Dans cette optique, je serais tenté de tout vendre et d’attendre un crash pour revenir sur le marché. Mais le fait est que la plupart de mes actions ne sont pas surévaluées, ce qui me laisse penser que le potentiel d’appréciation est encore bon en 2014.
Voici quelques uns de mes meilleurs coups, avec leur rendement au cours de la dernière année. Le tout est suivi de l’état de mes placements en date du 17 décembre 2013 :
Couche-Tard (environ 60%);
United Therapeutics (environ 65%) MAJ 5 jours plus tard, le titre monte à 100% de rendement;
Constellation Software (environ 85%);
Biosyent (environ 100%... en 4 mois).
État des placements global au 17 décembre 2013

% des avoirs
Nom de la compagnie et secteur
cash
2,6%

DND
9,0%
Cipher Pharma (médicaments)
CSU
8,7%
Constellation Software (logiciels)
LOY.V
7,4%
Loyalist Group (écoles anglaises)
MCR.V
6,5%
Macro Enterprise (construction)
ATD-B
6,3%
Couche-Tard (dépanneurs)
GIB-A
6,2%
CGI (consultation)
CFN
6,1%
Carfinco (financement automobile)
VRX
5,4%
Valeant (médicaments)
RX.V
4,6%
Biosyent (médicaments)
MTY
4,5%
MTY (restauration)
RFC.V
4,3%
Rifco (financement automobile)
NCI.V
3,1%
NTG Clarity Network (consultation)
DLTR (US)
6,5%
Dollar Tree (cossins à 1$)
UTHR (US)
5,7%
United Therapeutics (médicaments)
ROST (US)
4,8%
Ross Stores (linge pas cher)
CMI (US)
4,4%
Cummins (moteurs Diesel)
QCOR (US)
4,0%
Questcor (médicaments)
Total
100,0%

CAN
72,0%

US/Étranger
25,4%


jeudi 12 décembre 2013

Grisonner

Depuis un certain temps, je reviens occasionnellement sur le fait de vieillir.

C'est principalement traité sous deux angles: grossir et grisonner.

Je n'ai pas grossi tant que ça au cours des dernières années. Je n'ai pris que 10 ou 15 livres depuis la fin de mon secondaire, ce qui n'a pas beaucoup d'impact considérant ma taille. Mais parfois, j'ai l'impression que ma bedaine pousse. Au moins, je suis conscient que si je ne me laisse pas trop aller, c'est contrôlable et je ne deviendrai jamais un gros tas de marde.

Pour ce qui est du grisonnement, l'histoire est différente. J'ai des cheveux blancs depuis belle lurette et j'ai commencé à recevoir des commentaires là-dessus il y a 3 ou 4 ans. Heureusement, les commentaires ne se font pas entendre plus que 2-3 fois par année, ce qui me laisse comprendre que la situation n'est pas hors de contrôle.

Mais récemment, deux madames m'ont fait des remarques:

La première m'a dit: "Hey, mais t'as des mèches toi!" (à cause de mes tempes un peu grisonnantes)
La deuxième m'a passé la main dans les cheveux en pleine réunion et m'a dit que je grisonnais.

Dit par des madames dans la cinquantaine, soit exactement le genre de personne qui déteste se faire dire qu'ils ont l'air vieilles, c'est quand même ironique...

dimanche 8 décembre 2013

Alert

Il y a quelques années, un ami m'avait dit que d'aller dans le sud ne lui disait rien. Lui, un de ses objectifs de vie, c'était de s'en aller dans le bois, dans le nord, loin de tout et de tout le monde.

Je comprenais pas vraiment ça. En plus de l'isolement, dans le nord, c'est rempli de mouches. Pourquoi s'en aller mettons à Chibougameau ou à la Baie-James, dans un village de 500 personnes avec une température moyenne annuelle de 10 degrés et des mouches pendant les 3 mois où y'a pas de neige?

Chose étonnante, depuis quelques semaines, j'ai dépassé ce niveau là. Je suis passé 5 étapes plus loin.

Après avoir parlé à un militaire qui était allé au Pôle Nord et qui m'a parlé de la base de Alert, dans le très grand nord canadien, je me suis mis à lire sur cette base et à regarder des vidéos sur Youtube.



Y'a vraiment rien de spectaculaire là puisque c'est une base militaire/météorologique et non pas un village. Bref, personne ne se reproduit là-bas. Mais quand on regarde sur une carte, c'est hallucinant de voir à quel point c'est au nord. C'est même au nord du pôle nord magnétique. En fait, c'est l'endroit peuplé le plus au nord sur toute la terre.

Y'a que 50 ou 60 personnes qui sont postées là-bas, notamment pour assurer une surveillance pour pas que les russes ou d'autres nationalités prennent possession de ressources ou de territoires canadiens. Bref, y se passe fuck all comme on dit en latin. Et la moitié de l'année, le soleil est couché 24 heures par jour (une nuit de 6 mois, ça doit commencer à être déprimant vers la fin).

Mais si on fait exception du froid hallucinant qui doit régner là-bas et de l'absence de stimulations culturelles et sociales, ça doit tu être assez débile de se retrouver dans un endroit situé à peut-être 2000 km de la civilisation. C'est comme si la zone peuplée la plus proche de Québec était située à Winnipeg (2500 km). Ça commence à faire loin pour une ballade.

Personne ira jamais là parce que c'est pas accessible pour des touristes. En fait, à peu près aucun québécois ira au nord du Lac St-Jean au cours de sa vie. Quelques uns iront à Fermont ou à Schefferville, mais c'est à peu près tout. On se rapprochera même pas à 2000 km de l'extrême-nord de notre pays, parce que c'est pas accessible et surtout pas invitant. C'est fou de constater tout ce qui nous échappe et surtout, tout ce qui a échappé et continuera d'échapper à l'humanité pour les siècles à venir. Parce qu'Alert, si on exclue quelques cabanes construites depuis quelques décennies, c'était comme ça y'a 1000 ans pis ça devrait encore ressembler à ça dans 1000 ans (à part si y'a un méchant gros réchauffement planétaire).

C'est l'endroit qui me semble le plus approprié pour l'expression "respirer de l'air qui a jamais été respiré par personne". 

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mercredi 4 décembre 2013

Ma maison natale

Mes parents ont mis leur maison en vente il y a à peu près 2 ans. C’est la maison où j’ai passé les 25 premières années de ma vie en faisant exclusion de mes deux brefs départs lorsque j’avais 22 et 24 ans.

Mes parents ne demandaient pas si cher pour leur maison mais étant donné qu’elle datait de 1976, j’imagine que plusieurs trouvaient que le look extérieur des années 70 et le look intérieur de la fin des années 80 n’était pas excitant outre-mesure. Je pense qu'ils ont eu à peu près 225 000 ou 230 000$.
Mais voilà, ils ont pratiquement fini par la vendre . Et après plein de scénarios de délestage de stock au cours des derniers mois, c’est quasi officiel: asteur il faut vider la maison pour le 1er juin 2014.
C’est là que l’histoire devient spéciale parce que ma mère et mon père sont complètement différents sur le scénario envisagé.
Ma mère veut pratiquement tout jeter ou donner (en dernier recours). Mon père veut tout vendre en premier recours ou donner du stock aux pauvres en dernier recours. 
Mais mon père veut vendre même ce qui ne se vend pas dans la tête des gens.
Par exemple, il voulait aller porter chez les pauvres un vieux verre teinté (style bock à bière) acheté dans un voyage dans le sud il y a sans doute belle lurette. Il voulait aussi vendre 25$ la petite toilette en plastique sur laquelle mon gars a appris à chier.
Y’a tu vraiment des pauvres qui vont aller se chercher un vieux verre usagé teinté au comptoir Emmaüs? Y’a tu vraiment des jeunes parents qui vont payer 25$ pour une toilette en plastique usagée alors qu’une neuve va leur coûter 40$?
Quand la discussion prend la tournure de la liquidation du vieux stock, c’est immanquable, ma mère exprime ouvertement son découragement par rapport à mon père et ce dernier se met à lever le ton, irrité de l'entendre encore chialer après lui. 
Mon père a pas rapport et ma mère est gossante. Quelle folle aventure. Une chance que je me pique de plus en plus. Je me rends pas trop compte de tout ça.

mardi 3 décembre 2013

Les survivantes

Au lendemain de la diffusion du documentaire "Les survivantes" à Télé-Québec, le contexte est idéal pour exploiter ce sujet chaud afin de mousser les statistiques de fréquentation de mon blog. C'est bien connu, le monde tape à la planche les sujets du jour sur Google ce qui peut faire passer des statistiques de 15-20 visiteurs par jour à plus de 500 visiteurs par jour. Mes textes sur Guylaine Gagnon me l'ont prouvé.

Enfin, malgré mon opportunisme, je dois dire que j'ai bien apprécié le documentaire qui présentait 6 mères endeuillées dont l'ex-chum s'est suicidé après avoir tué son ou ses enfants. Ça me dépassera toujours de voir que des pères décident de tuer leurs enfants parce qu'ils en veulent à leur ex. Pourquoi pas seulement se tuer eux-mêmes, ou dans le pire des cas, tuer leur ex? C'est sûr qu'aux yeux de la société, ça serait quand même des pourris, mais pas des super pourris.

J'ai appris que les mères endeuillées n'ont reçu que 2000$ de l'IVAC (indemnisation des victimes d'actes criminels) versus 50 000$ versés par la SAAQ à ceux qui ont perdu des proches dans un accident d'auto. Mettons que le traumatisme de perdre un enfant décapité par son père me semble nettement plus grand que celui de savoir que son enfant est mort sur le coup dans un accident d'auto. Notons que parmi les mères du documentaire, certains enfants ont été pendus par leur père, un autre s'est fait tirer avec un gun. Des belles morts douces qu'on on en rêve pour nos proches.

Notons aussi que le gouvernement ne couvre que 20 séances de psychothérapie pour les gens victimes de ce genre de crimes. C'est tout. Considérant toutes les osties de niaiseries que le gouvernement couvre ou gère dans nos vies, me semble qu'il y a une sérieuse lacune à ce niveau. Tsé, le gouvernement est un monstre tentaculaire qui réclame des impôts pis des taxes pour un paquet d'affaires dont on n'a même pas connaissance tellement c'est pour le bénéfice d'une minorité. Ben là siboire, je peux pas croire qu'on n'a pas les moyens de supporter davantage les quelques femmes qui perdent leurs enfants des mains de leur ex-conjoint viré fou.

Allez signer la pétition. Je vois pas comment quelqu'un pourrait être contre.



jeudi 28 novembre 2013

Descente aux enfers

En 1993, Sting chantait « If I ever lose my faith in you », une chanson disant grosso modo qu’il a perdu la foi en un paquet de choses mais que s’il perd sa foi en toi (s’adressant ici à une personne ou à Dieu ou à une entité quelconque), il sera foutu.
Parfois, je me sens comme ça. Récemment, j’ai perdu ma foi en Radio-Canada et ça m’a un peu ébranlé. Non pas que je chérissais particulièrement cette chaîne, mais je la plaçais quand même nettement en haut du reste de ce qu'on a au Québec. Après avoir vu des reportages sensationnalistes à « La Facture » et à « Enquêtes » à propos de sujets que je connais très bien ou de sujets qu’une amie connait aussi très bien, je me suis dit :  "Tabernacle, ces émissions ont pourtant l’air super rigoureuses mais dans le fond, la seule recherche derrière les reportages est celle du sensationnalisme". 
Quand on perd sa foi en Radio-Canada, on peut pas vraiment se retourner vers TVA qui met l’accent sur des émissions comme Le Banquier, Occupation Double, la Poule aux œufs d’or ou autre chose du genre. On peut pas non plus se retourner vers V. On peut juste se retourner vers des chaînes comme le National Geographic qui nous montrent de belles images de gazelles africaines ou de bovidés de la Sibérie. Et encore là, si des commentaires accompagnent les images, il y a fort à parier qu’ils seront émis par des maniaques de Green Peace qui vont affirmer que les femmes devraient avoir la touffe poilue puisque le poil est une protection naturelle contre les aléas climatiques.
Non, en vérité je vous le dis, lorsqu'on pousse la réflexion, on se dit que la perte de foi en les médias est très lourde de conséquences. Parce qu'à peu près toutes les informations absorbées le sont via les médias. Si les médias blastent le gouvernement, une entreprise ou bien les policiers sans raison, ça veut peut-être dire que c'est pas un cas isolé et que toutes les autres indignations ressenties à l'écoute des autres reportages sont montées de toutes pièces par des journalistes qui tournent les coins ronds en voulant que leur émission monte dans les sondages et aille chercher de meilleurs revenus publicitaires. Par effet domino, ça implique que toutes mes opinions basées sur de la matière préparée par des journalistes ne repose sur rien de solide.
Alors, devant l’absence de foi en la télévision, on se met à essayer des drogues pour oublier qu'on vit nourrit par le mensonge. Et on veut fuir son mal de vivre. Le pot fait un moment. Mais après on se tourne vers la coke, le crack et l’héroïne et malgré le bonheur initialement retrouvé, le mal de vivre devient de plus en plus grand. On pogne l'hépatite ou même le SIDA avec une aiguille infectée et les carottes sont cuites. On ne voulait que fuir le mensonge omniprésent et on se retrouve avec le tétanos et les reins qui ne fonctionnent plus. Maudit calisse.

mercredi 27 novembre 2013

La grosse crisse de poque

Depuis que je suis père, l'affaire qui me fait le plus capoter, c'est de voir à quel point mon gars peut se péter la yeule en des endroits non appropriés pour se péter la yeule.

Ce soir, il a interrompu son souper pour aller faire un caca. Pendant qu'il était sur la chiotte et qu'on soupait, on a entendu un gros BOUM dans la salle de bain. On s'est alors levé en catastrophe pour se rendre dans la salle de bain et le trouver couché par terre, la face pleine de sang.

On ne saura jamais la véritable histoire, mais il y a fort à parier que, assis incliné sur la bol en train de forcer pour faire sa crotte, il a basculé par en avant et s'est pété le front sur le rebord de céramique qui fait le tour du bain. Ça lui a fait une pas pire entaille ensanglantée sur le front. Quelques minutes de panique nous font nous demander quessé qu'on fait avec ça. On va tu à l'urgence pour des points de suture? Est-ce qu'il va s'endormir et perdre connaissance?

Finalement, c'était pas si pire, quoi que ça lui a fait une méchante grosse poque dans le front. Il en retirera aussi probablement une cicatrice.

Bref, une nouvelle blessure comparable à la fois où - fouille moi comment il a fait-  mais il s'est entaillé le front sur le petit muret à côté du frigidaire. Ou ben la fois où il est tombé dans le salon et où il a renfoncé le mur avec son front.

Des fois je perds un peu patience avec lui, mais ces accidents là sont les seuls moments où je lève vraiment le ton avec mon gars. À chaque fois, ça me met en tabarnac. J'ai juste le goût de lui dire: "Ben voyons, à quoi t'as pensé maudite marde?" Si au moins il se pétait la gueule en courant après le trouble, genre en jouant avec des tournevis ou en mettant son doigt dans les prises de courant. Mais non, il se pète la gueule en vaquant à des occupations dépourvues de danger tel que marcher dans la maison.

samedi 23 novembre 2013

En 2014, sur ma liste d'épicerie

Quelles années de ma vie ont été percutantes et devraient être soulignées sur la ligne du temps de ma vie?

Souvent, j'ai l'impression qu'il y en a peu. Oui, il s'est passé quelque chose de spécial à chaque année de ma vie, mais des années majeures, où ma vie a pris un tournant spécial ou bien où un événement d'importance s'est produit, il y en a combien? Cinq ou six?

Je devrais peut-être remercier les hautes instances pour ça. En effet, un cancer ou la mort d'un de mes proches pourrait entrer là-dedans. Et quand j'envisage la question sous l'angle négatif des choses, je suis content de ne pas pouvoir souligner d'années de ma vie.

Enfin, en 2014, j'aurai 35 ans. Un âge pas si pire quand on est rendu là, mais qu'on considérait vieux quand on avait 20 ans. Comme je me rappelle assez bien de ce que j'étais et de ce que je pensais quand j'avais 20 ans, je trouve ça quand même un peu vieux. Plusieurs jeunes m'appellent maintenant "monsieur", si on exclue les commis de dépanneur de chez Couche-Tard avec qui j'ai l'impression d'avoir grandi sur une ferme puisqu'ils me tutoient gros comme le bras même s'ils ont presque 20 ans de moins que moi.

Il ne faut pas vieillir en vain. Il faut qu'il se passe quelque chose de spécial dans notre vie, autrement, y'a aucune putain de différence entre avoir 15 ans et 35 ans (sinon qu'on est moins beau et moins ferme à 35 ans).

Voici mes objectifs réalisables pour 2014. Quand je dis "réalisables", c'est que leurs possibilité de réalisation est assez élevée. Mon but serait de tous pouvoir les cocher avant le 31 décembre 2014:

Avoir un deuxième enfant;
Faire construire un garage ou une extension à la maison;
Devenir cadre;
Aller au Pérou et monter le Machu Picchu;
M'inscrire au festival du cochon graissé de Ste-Perpétue.

Ça me ferait une belle année à plusieurs facettes:
Agrandissement de la maisonnée au sens humain comme au sens matériel, progression au niveau de la carrière, voyage exotique au tiers-monde et défi fucké à propos duquel je ne suis pas du tout préparé.

Étrangement, c'est le festival du cochon graissé qui procure chez moi le plus de frénésie tellement ça a pas rapport pis ça fitte pas avec moi.

vendredi 15 novembre 2013

À propos de la liberté d'expression ou de l'expression tout court

Pour la majorité des gens, le concept de "liberté d'expression" ne pose pas vraiment problème au cours d'une vie. La raison en est que la plupart des gens acceptent le monde dans lequel ils vivent, ne sont pas très contestataires et préfèrent se sauver des situations tendues qui pourraient mal tourner.

On pourrait dire que ces gens sont des moutons ou des peureux qui préfèrent une petite vie tranquille et sans accrocs à une vie plus "vivante".

Mais on pourrait aussi dire que ces gens ont l'intelligence d'éviter que les choses tournent au vinaigre pour avoir ensuite à gérer une situation qui dérape.

J'ai longtemps pensé que les gens qui évitaient les confrontations "nécessaires" (je parle ici des situations où on ne court pas après le trouble mais où le trouble nous saute dans la face) faisaient partie de la première catégorie, c'est-à-dire les moutons. Aujourd'hui, avec un peu plus de maturité, ou à tout le moins de vécu, je pense qu'ils sont plus intelligents que je ne le pensais. Et peut-être même, à mon grand désarroi, plus intelligents que moi qui ai passé une grande partie de ma vie à dire ou écrire sans retenue ce que je pensais à propos des gens qui agissent comme des caves.

Quand j'ai parti ce blog, je me suis dit que j'allais faire attention à mes écrits et que presque plus rien n'allait pouvoir être retenu contre moi. Mais j'ai vite réalisé que tout pouvait être toujours retenu contre n'importe qui dans notre ostie de société de frileux. À ce sujet, on m'a raconté l'histoire de quelqu'un qui avait écrit sur Facebook que son voisin de bureau pétait ou faisait autre chose de déplacé et que c'était désagréable. Quelqu'un a fait circuler l'information dans son milieu de travail et des gens se sont mis à dire que cette personne parlait contre son employeur sur Facebook.

Ça a beau être pas très fort comme argumentation, la personne visée s'est retrouvée automatiquement en position défensive, l'histoire s'est répandue et je me demande même si la personne a pas reçu un blâme. Ensuite, j'imagine que tout le monde s'est mis à avoir peur de dire un mot de trop.

Ça fait que, par extension, tout le monde fait comme si tout était merveilleux et les gens qui pètent, sacrent ou se dérhument en ravalant leur morve peuvent évoluer en toute quiétude sans crainte d'être dénoncés par leurs pairs.

What the fuck is going on société?

dimanche 10 novembre 2013

Small talk, big talk et esoteric talk

C'est l'heure du texte hebdomadaire de Master Penetrator. Êtes-vous prêts? Non? Moi non plus.

La semaine passée, au cours de la même journée, j'ai assisté ou participé à deux discussions assez spéciales. Ça m'a fait réaliser qu'il n'y avait pas que le small talk auquel je suis allergique. Ça m'a surtout fait réaliser que du monde dont la compagnie est ennuyante ou fuckée, y'en a parfois plus qu'on pense.

Voici trois catégories de discours que j'ai observées et qui m'irritent:

Le small talk: Tout le monde connait le small talk. Presque tout le monde s'adonne au small talk occasionnellement. Mais les gens dont l'intelligence est au moins modérée essaient d'éviter ce type de discussion autant que possible. Rappelons qu'il s'agit de discussions principalement axées sur les petites choses banales de la vie desquelles on traite comme s'il s'agissait de nouveautés fascinantes. Le small talk est généralement axé sur la météo, sur les téléréalités ou sur les sujets à propos desquels tout le monde à une opinion et à propos desquels notre opinion personnelle n'a aucune valeur ajoutée. Le small talk prend toute sa splendeur lorsqu'il s'exerce entre petites madames de 50 ans qui fument, qui ont la voix rauque et qui sont frustrées par leur niveau d'accomplissement personnel limité. Par exemple:

"Moi ce qui m'écoeure, c'est les BS qui continussent à pas travailler même s'ils pourraient avoir une job"
Pffffff (poffe de cigarette)
"Ouin, gang de crosseurs, pis le gouvernement les encourage à rester comme ça pis eux autres y gaspillent notre argent avec des gratteux pis de la bière."
PFFFFFF (poffe de cigarette)
"C'est vrai, ça, Micheline! J'avais jamais pensé à ça"
PFFFFFFFFFFFFF (poffe de cigarette à l'unisson)

Le big talk: Le big talk n'est pas chose fréquente. Un des seuls exemples que j'ai à portée de main, c'est un type dans l'autobus qui s'écoute parler. À ma connaissance, il va à l'Université et fait une maîtrise ou même un doctorat en histoire. La semaine passée, il était assis avec un autre gars et les deux disaient des phrases de 20 mots pour dire la même chose qu'une personne normale aurait dit en 7 mots (ce qui donne 66% de gaspillage lexical). Voici un exemple:

"Y faut dire qu'au temps de la Nouvelle-France, les facteurs psycho-sociétaire étaient très différents d'aujourd'hui".
"Oui, c'est vrai, dans ce temps là, les gens ne matérialisaient pas autant leurs besoins qu'aujourd'hui"
"Ça peut s'apparenter au besoin d'accomplissement qui dévore les sociétés occidentales depuis le 20ème siècle".
Et ainsi de suite.

Le esoteric talk: Le esoteric talk, ça, c'est encore plus rare. Mais sur 100 personnes, y'en a toujours 3 ou 4 de ce type là. Ces gens ont le profil pour adhérer aux théories du complot. Dans le genre que ce sont les américains qui ont organisé les attentats du 11 septembre. Ou bien Neil Armstrong n'a jamais marché sur la lune. Ou bien PFK élève des poulets mutants sans pattes qui sont servis à leurs clients. Parfois, c'est pas aussi anti-américain que ça. Parfois, c'est juste purement ésotérique. On parle d'extraterrestres, d'énergie, de lignes de la main, de lumières intérieures. J'ai pas vraiment d'exemple extrême de ce type autour de moi, mais y'a un gars qui m'a dit récemment quelque chose comme ça:

"Moi, je suis un employé de niveau Wayne Gretzky. Je connais ma réputation! Pis je sais que après tout ce que j'ai enduré dans ma vie, quand je vais décéder, je vais la voir, la lumière."
"Ok, comme tout le monde?"
"Non pas comme tout le monde, faut la mériter! Pis moi je sais que je vais la mériter cette lumière là. C'est le karma!"
"OK!"
Et ainsi de suite.

Évidemment, une fois, c'est drôle. Mais quand chaque discussion avec une personne revient continuellement au small talk, au big talk ou au estoteric talk, c'est pas vraiment amusant.

Tous les exemples que j'ai en tête sont trop fréquents pour être amusants.

mardi 5 novembre 2013

Je n'ai pas voté

Oh non, je n’ai pas voté aux élections municipales cette année. Et ça ne me donne pas le droit de chialer diront certains.
Mais pourquoi parle t-on seulement du droit de chialer. Le droit d’être satisfait lui, qu’en est-il, saperlipopette? Ceux qui votent sont-ils vraiment fiers d’avoir fait la différence en mettant en place quelqu’un de compétent et de brillant?
Après 16 ans de vie adulte, je constate que je n’ai jamais trippé sur un politicien. Aucun encore vivant du moins. Je n’ai jamais trouvé pendant plus que quelques mois qu’une personne valait mon appui.  Et j’ai souvent été dépassé par certaines personnes mises au pouvoir. À ce titre, que dire de Jean Garon à Lévis? On n’a qu’à faire une recherche sur Google Images pour être estomaqué par l’allure du personnage. Ceux qui ont entendu sa voix gravelleuse mais beaucoup moins mélodieuse que celle de Bryan Adams pourront pousser encore plus loin l’incompréhension.
Pour ce qui est de Québec, au début, j’aimais bien Régis Labeaume. Je trouvais qu’il rentrait dans le tas. En fait, je trouve encore qu’il rentre dans le tas, mais il s’est trop fait voir partout à la télé, dans les talk shows en plus de remettre tout le monde à sa place comme s’il était un grand champion international de course. Bref, il m’énarve car c’est un ti-cul qui se donne constamment en show.
Ces temps-ci, il rentre dans sa fonction publique municipale, en partie à raison sans doute. Mais de l’autre bord, y’a à peine quelques années, il voulait faire des partys à plus finir à Québec (dans son état d’euphorie post-Paul McCartney) pis il a focussé comme un fou sur son osti d’aréna à 400 millions. Et après ça, selon lui, on n’a pas les moyens d’entretenir les fonds de pension des employés.
Tsé, dans la vie, tu peux prôner la décense, mais vas pas te crosser en public.
Cet exemple avec Régis Nabot n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. En fait, j’aurais eu des exemples beaucoup plus frappants avec la gang de crottés qui ont géré ou continuent de gérer le 514 et le 450 en fourrant des millions de personnes avec des taxes municipales gonflées en fonction de pots de vin versés à tour de bras.
D’ailleurs, vu que j’ai pas voté une seule fois de ma vie à Montréal. Est-ce que j’ai le droit de chialer?
En fait, actuellement, la seule bonne raison de voter que je vois, c’est si un osti de crotté sale que j’haïs est en avance dans les sondages. Dans ce cas là, oui, je ferais mon possible pour le bloquer. Mais si c’est un tata au milieu d’un groupe de tatas, qu’est-ce que ça peut bien crisser que j’aille voter ou pas?

dimanche 3 novembre 2013

Une fille perdue

Les années passent et comme bien des gens sans doute, je vois mon entourage changer.

En fait, dans la trentaine, c'est moins pire. Les gens ne changent plus beaucoup. C'était surtout dans la première moitié de la vingtaine que j'ai vu le plus de gens changer:

Certains se mettent à focusser sur le cash. Travailler plus, pour faire plus d'argent pour acheter une grosse maison avec un garage double pis avoir un sea-doo.

Ou bien avoir des flots pis focusser exclusivement sur sa famille en n'accordant plus de temps à quoi que ce soit d'autre.

Dans des cas plus rares, certains prennent une tournure plus artistique ou plus hippie. Ils partent faire le tour du monde ou bien se mettent à se tenir avec un groupe au profil particulier (musiciens, pétasses, drogués, etc).

Généralement, on tire un inconfort du fait que notre entourage évolue dans une direction qui ne nous plait pas. Mais parfois, c'est la stagnation qui est difficile à prendre. Car certaines personnes ne changent pas.

Rendus à l'âge adulte, on se rend compte qu'elles auraient dû évoluer pour bien se mouvoir au travers des nouvelles exigences de cette importante étape de leur vie. En d'autres mots, c'est facile d'être déraisonnable et mal organisé à 14 ans. Mais à 34 ans, ça a un peu plus de conséquences.

Je pense que ma sœur entre dans cette dernière catégorie. Bien qu'elle mène une vie relativement rangée et assez responsable, tout ce qu'elle fait hors-travail m'apparait comme de la bipolarité modérée. Voici quelques exemples pour illustrer mon propos:

Un jour, elle arrête de fumer puis recommence 2 semaines plus tard. Quand elle m'annonce qu'elle vient d'arrêter de fumer et que je lui demande "Ça fait combien de temps?", si je la félicite pas après qu'elle m'ait répondu que ça fait 2 jours, elle trouve que je la supporte pas (notons ici qu'elle a dû arrêter de fumer au moins 10 fois dans sa vie).

Un jour, elle s'achète un kit pour faire du snowboard mais en fait seulement 6 fois pendant l'hiver pis en refait jamais par la suite.

Un jour, elle se met à faire du jogging pour arrêter 2 semaines plus tard.

Un jour, elle dompe son chum pour me dire qu'elle est due pour prendre un break. La semaine suivante, j'apprends qu'elle en a rencontré un autre (pis c'est un ti-coune pire que le précédent).

*****

Depuis le printemps dernier, ma sœur avait un nouveau chum. Un gars correct, pas charismatique pantoute mais nettement plus équilibré que l'impressionnante quantité de tatas qu'elle avait ramassée au cours des mois ou mêmes années précédentes.

Y'a deux semaines, elle venait faire un tour chez moi pour me dire que ça marchait plus avec son chum. Elle le trouvait trop raide avec elle, pas dynamique, pas en forme, pas enclin à faire attention à son allure.

C'était pas mal fini. En fait, dans ma tête, c'était fini à 99%.

Mais y'a quelques jours, ma mère m'a dit que ma sœur était restée en couple avec son chum. Je comprenais pas vraiment, mais c'était pas surprenant avec ma sœur.

Pis vendredi, ma sœur nous a annoncé qu'elle était enceinte pis qu'elle voulait garder le bébé.

Quand elle a appelé chez mes parents pour leur annoncer, elle a mis le téléphone en fonction "mains libres" pour entendre leur réaction. Mon père a dit: "Me semblait que ça allait plus bien?". Et ça a adonné que ma sœur était avec son chum à ce moment là.

Non, mais quel bel exemple de nounounisme que de dire à tout le monde que ça marche plus, pour ensuite, deux semaines plus tard, annoncer à tout le monde qu'elle est enceinte en compagnie du gars avec qui tout le monde pensait que ça marchait plus. Elle pensait qu'on allait tous sauter de joie en se disant: "Wow, quelles circonstances optimales pour te reproduire!"

Ma sœur peut être comprise ou incomprise (c'est selon), dans ce genre de situation.

jeudi 31 octobre 2013

Halloween 2013

Cette édition 2013 de l'Halloween fut météorologiquement merdique: de la grosse pluie toute la soirée et des flaques d'eau à passer au travers de n'importe quels souliers. Mais comme ça arrive qu'une fois par année, on n'a pas ben ben le choix d'y aller quand même.

On a passé peut-être 45 minutes dans le quartier et voici ce qu'on a ramassé (faut toutefois tenir compte de la petite récolte au CPE de mon garçon pendant la journée). Le fait notable de la soirée, c'est les madames qui se promenaient en char dans la rue et qui distribuaient des sacs, disant que les enfants ne passaient pas chez elles.


C'est quand même cool l'Halloween du fait que c'est probablement le seul moment de l'année où y'a un esprit de communauté dans le quartier. On cogne chez des gens à qui on parle jamais et tout le monde est de bonne humeur et content de contribuer au plaisir des enfants. Y'a aucun autre moment où le quêtage à sa place dans une année.

Quand on y pense, c'est une bonne chose. Ceux qui veulent pas participer ont juste à fermer leurs lumières pis à pas décorer leur maison. On leur en veut même pas. À part ceux qui envoient quand même leurs enfants passer chez les voisins.

mardi 29 octobre 2013

La mûre et le raisin

Le boulot m'a fourni un Blackberry. J'ai pas le dernier modèle. J'ai même pas l'avant-dernier modèle. En fait, je sais pas pantoute quel modèle j'ai, mais c'en est un qui remonte sans doute à belle lurette.

Quand je taponne dessus, je me dis que c'est une belle cochonnerie. L'écran est pas tactile. J'ai une espèce de souris cheap entre l'écran et le clavier pour me promener et cliquer maladroitement sur des trucs avec un concept de navigation pas intuitif, en tout cas, nettement moins intuitif que celui d'Apple.

Le seul avantage que je vois à la chose, c'est que très peu de gens doivent abuser de ce téléphone étant donné qu'il est de bas niveau. Les gens auraient sans doute beaucoup plus de plaisir et, par conséquent, gosseraient davantage sur un Iphone.

Blackberry, c'est un peu comme les raisins avec pépins. Y'a tu vraiment quelqu'un qui s'en va à l'épicerie et qui demande au commis: "Excusez-moi, avez-vous des raisins avec pépins?". Quand même que les raisins avec pépins coûteraient la moitié du prix de ceux sans pépins, j'en achèterai pas si je tire aucun plaisir au fait d'en manger.

Voilà une belle analogie entre une mûre et un raisin.

mercredi 23 octobre 2013

Les gens qui se font tatouer dans la face

Je n’ai jamais compris comment des gens pouvaient trouver que d’avoir des tatous sur le corps  les embellissait. Jamais de ma vie je n’ai vu une fille avec des tatous en me disant que ça lui ajoutait quelque chose d’intéressant.

Au mieux, pour une fille laide, ça peut dissimuler un peu de sa laideur derrière des dessins. Au pire, pour une très belle fille, ça s'apparente à de la folie que de scrapper ce cadeau fait par la nature.
Je sais que beaucoup de gens ne partagent pas mon avis. Plusieurs diront qu’un petit tatou dans le bas du dos ou dans le cou, c’est « cute ». OK, je pourrais aller jusqu'à dire que ça se toffe, mais c’est pas si cute que ça.
Là où ça se gâte, c’est quand certaines personnes abusent des tatous. Y’en a qui se font tatouer un bras ou une jambe au complet ou même les quatre membres au complet.
Le bout de la marde, ce sont les gens qui se font tatouer directement dans la face, comme ce type qui joue parfois de la musique au même endroit que moi les mardis soirs.
Pourtant, je pense que s’il était pas tatoué dans la face, ce serait un assez beau gars. Genre un 8 sur 10. Mais c’est dur à dire avec certitude parce que son tatouage lui déforme la face, d’une certaine façon.

Pour illustrer mon propos, j’ai pris la photo d’un gars renommé pour être beau : Leonardo Di Caprio. J’ai ensuite pris tout mon talent artistique pis j’ai appliqué à sa face le même dessin de tatouage que le gars dont je parle.
Y’a tu quelqu’un d’assez débile pour me dire que Leonardo est plus beau comme ça?
Calisse, y’a l’air d’un sioux qui s’en va scalper le colon en Nouvelle-Angleterre.

Bonne chance dans tes entrevues et dans l'évolution de ta carrière mon beau marginal.

vendredi 18 octobre 2013

De l'autobus à la maison et vice versa

Voisinage
Je courais fébrilement jusqu’à l’autobus puisqu’il était 7h25 et que l’autobus passait à 7h27. Pendant que je sprintais, un char s’est arrêté à côté de moi. Au volant, c’était une mère et du côté passager, c’était une jeune femme de mon quartier qui prend parfois l’autobus avec moi. Notons ici que je vois ces deux personnes à l’occasion mais que je ne leur avais jamais parlé.
La fenêtre de la conductrice est baissée et les deux me font l’offre, un peu en panique, d’embarquer avec elles pour me rendre à l’arrêt situé environ 200 mètres plus loin (parce que la fille se fait reconduire par sa mère car elle est en retard elle aussi). Je les remercie mais décline l’invitation parce que ça nous ralentirait tous dans ce contexte où chaque seconde compte.
Le père de cette même famille m’avait aussi offert un lift cet été alors que je courrais encore jusqu’à l’arrêt (c’est pas compliqué, je cours 90% du temps depuis que je prends l’autobus, c’est-à-dire depuis 4 ans).
Toujours dans la catégorie : « gens qui me voient courir le matin jusqu’à l’arrêt », mon voisin  m’a offert un lift jusqu’à l’arrêt y’a quelques mois.
Finalement, une fille qui habitait en diagonale de chez nous m’avait offert un lift y’a 2-3 ans et si ma mémoire est bonne y’a même une inconnue qui m’avait offert un lift un matin y’a quelques années. Ça fait au moins 5 personnes qui ne me doivent rien qui m’offrent un lift (on peut peut-être soustraire mon voisin avec qui j’ai une relation amicale quoi que pas très fréquente).
Quand j’y pense, je me dis que, même si certaines de ces personnes mènent une vie vraiment plate, ce sont des osties de bonnes personnes.

Steeve
La même journée, vers 17h45, je venais de débarquer de l’autobus et marchais tranquillement jusqu’à la maison. Tout-à-coup, un char s’est immobilisé à côté de moi. Pratiquement au même endroit où les deux filles m’avaient offert un lift le matin même. Le conducteur baisse sa fenêtre et m’interpelle par mon prénom auquel il a ajouté le nom de famille Dubé (ce qui est erroné).
Je le reconnais grossièrement et lui répond par : « Collège de Lévis »? Il me répond par l’affirmative.
Mais c’est l’heure du retour à la maison pour bien des gens et il semble vouloir débuter une discussion, lui dans son char, moi dans la rue.  Y’a des autos qui passent proche de la sienne et même des gens qui le klaxonnent, mais lui, il veut jaser. Il a l’air complètement abasourdi à l’idée de me revoir :
« WOW! Mais j’en reviens pas!!! Ça fait combien de temps? 20 ans?? T'es né à la même date que moi hein! (on est nés le 16 mai tous les deux et je m'en serais jamais rappelé). Habites-tu dans le coin? Mais comment ça se fait que je t’ai jamais vu par ici? T’es une des premières personnes du Collège de Lévis que je revois en 20 ans!! Qu’est-ce que tu fais dans la vie? As-tu un crayon? Non, j’ai pas Facebook, mais je vais ajouter ton numéro sur mon cellulaire pis on ira jaser à un moment donné! »
Mon doux seigneur, sa réaction s’apparentait à un gars qui revoit son meilleur ami d’enfance lors d’une excursion en Antarctique, là où les chances de croiser une personne connue sont inexistantes. 
Lui, il était déstabilisé par la vue de ma personne, moi, j’étais déstabilisé par sa réaction. Parce que :
·         Bien qu’ayant été amis quelques mois en secondaire 1, on s’est assez vite distancés l’un de l’autre pis à la fin de l’année, on s’aimait pus pantoute et on s’est jamais vraiment reparlé par la suite;
·         S’il a pas revu de monde du Collège depuis 20 ans, y’a un problème à quelque part parce que plein de gens de l’école habitent encore dans la région de Québec. J’en croise au moins un par année, même si j’ai plus de lien amical avec personne.
·         Les chances qu’on se croise étaient assez fortes vu qu’il habite à St-Nicolas pis moi aussi. Il m’a dit : « Mais comment ça se fait que je t’ai jamais vu par ici? » et je lui ai répondu : « Passes-tu souvent par ici à cette heure là en auto? » ce à quoi il m’a répondu « Non ». Ouin, ben tu l’as ta réponse.
·         Notons que le Collège de Lévis est situé à 15 ou 20 km de nos demeures respectives, ce qui est loin d’être à des années lumières. Bref, ce qui fait en sorte que de me revoir moi ou n’importe quel autre ancien élève apparait fortement probable d’un point de vue statistique.
Mais bon, outre sa réaction un peu démesurée, il était bien sympathique. Il avait un beau char avec un moteur V6 pis il m’a dit être chargé de cours à l’Université, avec un doctorat en poche. Après qu’il ait pris mon numéro, je lui ai serré la pince. Pis, croyez-le ou non, j’ai reconnu sa petite main rugueuse. J’imagine que je lui avais serré la main au secondaire. Comme une odeur d’école primaire ou bien une ambiance de corridors remplis de casiers, j’ai reconnu sa main rugueuse.
Pis étrangement, j’ai pas été tenté de lui donner un faux numéro.  Je sais pas s’il va me rappeler. Peut-être que rendu chez lui, il a pris ses pillules pis qu’il est revenu à la normale.

mercredi 9 octobre 2013

La naissance des enfants de ta mère

Au début de 2007, j’avais connu Brem lors d’une rencontre de blogueurs.  On n’était pas vraiment devenus amis, même qu’il y avait une petite tension entre nous causée par certaines de mes répliques dans la vraie vie et sur les blogs.
Ça s’est adoucit au fil du temps. Mettons que notre relation pouvait se qualifier de « relative indifférence ».
Je sais pas trop comment on est arrivés là (sans doute après des discussions sur Facebook), mais un soir, il y a peut-être 3 ans, Brem est débarqué chez moi avec sa basse pis quelques bières et on a jammé ensemble une bonne partie de la soirée.
Beaucoup plus tard, c'est-à-dire il y a quelques semaines,  j’écrivais sur Facebook à propos de mes soirées musicales à la Ninkasi. Brem s’est manifesté, me disant qu’il aimerait y venir avec moi. C’était une bonne idée et ça allait me faire un peu de compagnie.
On s’y est donc rejoint un soir, lui avec sa trompette, moi avec ma guitare électrique. On a jammé chacun notre tour. J’avais fait Basket Case de Green Day ce soir là et peut-être aussi Brain Damage de Pink Floyd. Lui, il avait jammé avec d’autres gars sur des airs de jazz ou de blues.
Dans les jours qui ont suivi, on a décidé de pratiquer ensemble quelques tounes pour avoir notre propre band. Lui à la basse, moi à la guitare pis Simon, le drummer de la Ninkasi, à la batterie. Le rôle du chanteur était indéfini mais j'ai vite compris que ça serait moi la majorité du temps. 
Un soir, Simon (qui est non seulement drummer mais aussi l’animateur de la soirée) nous a demandé au micro quel était notre nom et j’ai répondu « Les enfants de ta mère » (nom que m’avait déjà proposé Aimepé pour d’autres circonstances). Le nom est resté puisque lors de notre soirée suivante à la Ninkasi, Simon nous a encore présentés par ce nom.
À date, on y est allés 3 soirs, interprétant les chansons suivantes :
Psycho Killer - Talking Heads
Call me maybe - Carly Rae Jepsen
Message in a bottle - The Police
Man in a suitcase - The Police
Drive - REM
Radio Free Europe - REM
You might think - The Cars
Knowing me, Knowing you - Abba
 
Je ne sais pas combien de temps va durer l’expérience. Mais comme c’est là, on a plein de projets de chansons kétaines à jouer. On voudrait faire des chansons qui sont connues mais que personne ne joue comme « Blame it on the rain » de Milli Vanelli, « Mmbop » des Hanson, « Material Girl » de Madonna, peut-être « Hello » de Lionel Ritchie et d’autres tounes un peu plus sérieuses comme « No Rain » de Blind Melon, « 200 jours » des Parfaits Salauds » ou « Too Many People » de Paul McCartney. En fait, les possibilités sont infinies. Je m'en rends compte quand je me connecte sur Facebook et que Brem me bombarde de liens Youtube.
On a un nom, on a un peu de répertoire puisé dans le rock classique. On a un peu de talent, mais moins que la plupart des musiciens qui se présentent à la Ninkasi. Par contre, on a beaucoup plus d’audace que la majorité des gens avec nos choix de tounes. Elles ne sont pas toujours bien rendues, mais on essaye et on regarde en avant contrairement à la plupart des musiciens qui s'en tiennent à ce qu'ils font le mieux (toujours du rap, toujours du metal, toujours du blues).
Tout ce qui nous manque, c’est un look. J'ai demandé à Brem s'il avait un coat de cuir. Il n'en a pas. J'ai proposé de porter un cache-cou (accessoire jamais exploité par un groupe à ma connaissance) et j'ai pas vraiment eu de réponse.
On va travailler là-dessus.

dimanche 6 octobre 2013

Ma queue

Je n'écris plus à propos du boulot depuis que j'ai ce nouveau blog. C'est une question de tranquillité d'esprit.

Toujours est-il qu'il peut y arriver des circonstances exceptionnelles et, plus particulièrement, des circonstances ou mon rôle est secondaire dans une histoire. Je peux donc déroger à la règle dans un contexte comme celui de cette histoire de 5 à 7.

Je bois de la bière en compagnie de quelques collègues et tout va bien. Une fille que je ne connais que de vue s'approche et me dit qu'elle m'a vu lors de mon entrevue il y a déjà un bout de temps et qu'elle s'est dit que j'allais être engagé juste parce que j'étais grand.

S'ensuit un petit débat sur l'assurance VS la grandeur des gens. C'est intéressant même si on ne va pas au fond des choses. En fait, le débat doit durer environ une minute, avec deux ou trois autres personnes.

La soirée continue et je ne jase plus vraiment avec la fille. Mais elle vient à moi à quelques reprises avec un ton à la fois provocateur/baveux et séducteur. À un moment donné elle me dit que la première fois où elle m'a vu, elle m'a trouvé vraiment beau. C'est flatteur, mais elle dit des trucs un peu baveux aussi, ce qui ne me la rend pas nécessairement sympathique.

Je finis par perdre un peu la notion du temps et de la chronologie des événements car je suis un peu chaud. Mais la fille se colle les totons sur moi et me redit une ou deux autres fois que je suis vraiment très beau. Je comprends pas ce qui se passe car cette fille sort de nulle part pour moi.

On change de bar et la fille se colle encore les totons sur moi pour danser en me disant que "c'est le fun parce que contrairement à tous les autres gars, je veux pas la baiser". J'ai beau être un peu chaud, je me demande comment tous les autres gars peuvent avoir envie de la baiser.

Elle me demande ensuite de façon répétée d'aller la porter chez elle à la fin de la soirée. J'ai juste le goût de répondre non, mais je trouve ça trop raide donc je lui dis que je sais pas quand je vais avoir envie de partir. Elle me dit qu'elle est prête à partir n'importe quand.

Pis finalement, (ou peut-être pas finalement car elle m'a peut-être dit ça avant les dernières interventions que je relate), elle me dit que j'ai sûrement une grosse queue.

FIN.

vendredi 4 octobre 2013

30% de rendement

Il y a déjà 5 ans que j'ai investi pour la première fois à la bourse.

C'était en plein durant la crise de 2008-2009. Je ne savais même pas comment acheter des actions en ligne avec le système de Disnat. J'étais un peu stressé à l'idée de faire une gaffe en achetant mes premières actions de la Banque Scotia et de la Banque Royale.

Le temps a passé. J'ai lu pas mal de trucs sur Internet. J'ai emprunté des livres à la bibliothèque. J'ai comparé plein d'actions entre elles. Pis j'ai fini par comprendre certaines choses pas si compliquées finalement. J'ai surtout fini par comprendre comment déceler une bonne compagnie. Ce qui n'est pas si difficile, mais ce qui prend quand même un peu d'expérience.

À ce jour, je n'avais jamais calculé ma performance à la bourse. Au final, je savais que mon argent investi croissait d'année en année, ce qui signifiait que je m'enrichissais. Mais m'enrichissais-je adéquatement?
 
Cette semaine, j’ai calculé ma performance depuis le début de l’année 2013. J'ai été étonné de constater que j'en étais arrivé à un rendement de 28-30% depuis le 1er janvier (et l'année n'est même pas finie). 
Pendant ce temps, la bourse en général (TSX) a procuré un rendement de 18-20%, ce qui est également très bon.
Et pendant ce temps, la caisse populaire a procuré à ceux qui y avaient effectué des dépôts à terme un intérêt annuel de 0,9%, ce qui est médiocre.
Bref :
J’aurais investi 1000$ à la caisse pop et ça m’aurait rapporté 9$;
J’aurais acheté un fonds indiciel pour 1000$ (qui reproduit la performance de la bourse) et j’aurais fait environ 200$;
Au lieu de ça, pour chaque tranche de 1000$ investie en bourse, je me suis fait 300$.
Je reste humble devant ces résultats parce que, de un, un crash pourrait survenir n'importe quand, ramenant ma performance à un niveau plus modeste. Aussi, ma performance est issue du fait que je lis plein de trucs sur la bourse, particulièrement sur Internet. Je ne suis donc pas un génie qui fonctionne tout seul. Je m’inspire beaucoup d’un type qui s’appelle Jason Donville et qui est derrière la plupart de mes choix d'actions de compagnies canadiennes. Sans m'être basé sur ses conseils, ma performance aurait sans doute été inférieure.

J'ai aussi quelques bons coups uniquement personnels tels que Dollar Tree et United Therapeutics qui m'ont rapporté environ 50% de rendement depuis un an. Ces choix là, personne ne m'a influencé pour les faire. Ça me fait réaliser que j'ai un minimum de talent. 
Je suis conscient que ma performance générale ne se reproduira pas à chaque année. Si je peux avoir un rendement annuel moyen de 10% sur le long terme, ça sera déjà bien. 
Ce que je trouve le plus intéressant, c'est de voir que mes choix de compagnie se sont nettement  améliorés avec le temps. Je constate tout de même à regret que j'ai parfois vendu trop tôt certaines compagnies qui m'apparaissaient trop chères. Voici quelques exemples:
Mastercard: acheté à 326$ US, vendue à 473$, maintenant à 670$.
Nu Skin: acheté autour de 40$ US, vendu autour de 42$, maintenant à 100$
Boyd Group: acheté autour de 10,50$, vendu autour de 15$, maintenant à 28$
Ce qui est notable avec ces 3 compagnies, c'est que j'aurais conservé mes actions à peine 6 mois ou un an de plus et j'aurais doublé ou même triplé ma mise initiale. L'erreur est plus percutante dans ce temps là. Et j'ai fait ces erreurs récemment, c'est-à-dire depuis la fin de 2012. C'est la vie.

dimanche 29 septembre 2013

Monter des marches = vieillir prématurément

En mars dernier, j'ai commencé à monter les étages du bureau, deux fois par semaine. J'ai été très assidu: de mars à la fin juillet, j'ai pratiquement toujours fait mes deux ascensions hedbomadaires. Et ma routine de 50 étages par occasion a aussi presque toujours été respectée.

Bref, ça allait assez bien. Certains midis, j'étais moins dedans, mais je réussissais toujours à atteindre l'objectif fixé. J'avais pas de malaise particulier, si ce n'est qu'un essoufflement parfois plus précoce.

Mais depuis que je suis revenu de vacances, j'ai remarqué que je commençais à avoir mal aux genoux lorsque je montais les escaliers. Ça se toffait, mais la semaine dernière, j'ai eu trop mal après seulement 2 ou 3 étages, ce qui a fait en sorte que j'ai tout arrêté après 2 minutes. Pis j'ai décidé de prendre un break.

Cette fin de semaine, ça a été l'enfer. Si je fais des flexions du type "mes jambes sont pliées en dessous de la table pendant que j'écris sur mon ordinateur pis je décide soudainement de les allonger", j'ai mal qu'el criss. J'ai mal comme un vieux monsieur de 65 ans plein d'arthrite.

Ce qui m'oblige à arrêter les escaliers après 6 mois. Je me donne au moins 2 ou 3 semaines de break histoire de voir comment ça va aller. Mais après avoir lu sur Internet que le mal de genoux était fréquent chez les athlètes, je me dis que c'est pas la meilleure activité physique.

J'ai commencé parce que j'avais une petite bedaine, j'arrête parce que je suis en train de m'user les genoux comme un menuisier qui a passé sa vie à travailler accroupi.

vendredi 27 septembre 2013

Je vois grandir un garçon

Paul Piché est un gros tas de marde mais j’aime sa musique depuis de nombreuses années. J’ai aussi un peu conditionné mon garçon à aimer son œuvre musicale. Depuis des mois, le CD qui joue dans le char est « L’autre » de l’album double « L’un et L’autre » qui regroupe les grands succès de Paul Piché.
À chaque fois qu’on prend l’auto, faut mettre « Ses yeux », « Un château de sable », « Sur ma peau », « Heureux d’un printemps », « Cochez oui cochez non » et « J’appelle ». Six tounes en rotation constante depuis peut-être 6 mois, de quoi écoeurer n’importe qui, peut-être même Paul Piché lui-même.
La passion de mon gars est tellement grande pour le chanteur autrefois barbu que pour sa fête de 4 ans (qui a lieu aujourd’hui), Aimepé a eu comme idée de lui commander un gâteau avec Paul Piché pis Shrek dessus (ça en dit long). Elle l’a baptisé le gâteau Paul pis Shrek…
Toujours suivant le fil conducteur de Paul Piché, ce matin, je me suis levé avec les paroles de la toune « Le temps d’aimer », en tête. Cette toune est sur le disque « L’un », soit le disque de tounes plus smooths de Paul Piché qu’on n’écoute jamais dans l’auto. Je connais tellement l’œuvre de Paul Piché que ça m’est arrivé en tête inconsciemment à un moment où ça s’appliquait.
Cette toune a été composée par Paul Piché alors qu’il avait à peu près mon âge à propos de son fils qui avait à peu près l’âge du mien. La fin de la toune va comme suit:
QUATRE FOIS L’TOUR DU SOLEIL
COMME LA TERRE A VOYAGÉ
DANS L’UNIVERS QUE JE LUI LÈGUE
SAURA T-IL POSER SES PIEDS
LE TEMPS D’AIMER ET JE LACE UN SOULIER
JE VOIS COURIR UN GARÇON

Ah pauvre Paul de 1988 qui s’inquiétait pour son petit Léo et sa place dans le monde.
De mon côté, en quatre ans d’existence, je pense que je me suis jamais inquiété pour l’avenir de mon garçon. La seule chose qui m’inquiète, c’est qu’il se pète la gueule ou qu’il se fasse frapper par un char quand il se promène dans la rue parce qu’il fait pas toujours attention où il regarde.  Je réécris « Le temps d’aimer » avec mes préoccupations et surtout, mes observations de papa.
QUATRE FOIS L’TOUR DU SOLEIL
COMME LA TERRE A VOYAGÉ
DANS L’UNIVERS QUE JE LUI LÈGUE
SERA-T-ELLE ENCORE STAR MARIE-MAI?
LE TEMPS D’AIMER, ET JE PRÊTE UN IPOD
JE VOIS TUER DES ALIENS, UN GARÇON

lundi 23 septembre 2013

La charte des valeurs

Oh yeah, sujet d'actualité s'il en est un que la charte des valeurs québécoises.


Cette charte me laisse assez indifférent. En fait, j'ai mon opinion, mais je n'ai aucunement le goût de participer à un débat à ce sujet. De toute façon, y'a pas vraiment de débat autour de moi.

Mon constat de base, comme la majorité des gens sans doute, est qu'un immigrant devrait épouser l'essentiel du mode de vie de sa terre d'accueil. Pas la totalité du mode de vie, mais à tout le moins la majorité.

La religion qui me gosse le plus sur terre, c'est l'islam. Certains diront que les seuls islamistes à problème sont les extrémistes. Sûrement que ce sont les plus problématiques, mais les autres, j'ai l'impression qu'ils le sont tous un peu à cause de leur vision de la femme et des autres religions (qui sont des infidèles selon le Coran). Ça me met un peu en sacrament que les touristes de sexe féminin puissent pas visiter l'Égypte (un des pays les plus touristiques au monde) en camisole. Si c'est comme ça en Égypte, imaginez ce que ce doit être en Libye!

Cet hiver, quand j'ai vu une musulmane en wet suit avec un calisse de voile sur la tête DANS LA MER pendant que son chum était en costume de bain et en bedaine, je me suis dit: "Quelle ostie de religion de marde!" La fille avait l'air de s'en aller faire du ski doo à 30 degrés celcius. Certains pourront répliquer: "Si elle est bien là-dedans, c'est son choix". Et moi d'avoir envie de répliquer: "Donnes lui le choix à la naissance pour voir si elle choisit le costume de bain ou le wet suit".

Les autres religions me gossent moins, particulièrement le bouddhisme. Mais l'hindouisme, c'est assez fucké aussi avec leur système de castes faisant en sorte qu'on laisse les gens crever dans la rue parce qu'ils ont supposément vécu une existence antérieure qui leur vaut ce triste sort.

C'est pas winner de dénigrer les autres religions et faire preuve de fermeture. De toute façon, y'aura toujours quelqu'un pour dire que le christianisme est à l'origine de bien des malheurs aussi. C'est vrai. Mais comme par hasard, tous les pays civilisés où il fait bon vivre et où y'a pas ou à peu près pas de guerre sont des pays d'héritage chrétien. Personnellement, c'est suffisant pour me faire dire que notre religion est supérieure aux autres. Pas pour ce en quoi on croit, mais pour la façon dont on vit.

Malgré tout, pour avoir la criss de paix une fois pour toutes de toutes ces coutumes de merde et problèmes sociaux qui découlent des religions, je serais prêt à sacrifier le christianisme. Sacrifier le christianisme pour sacrifier l'islam me semble un bon deal.

Bref, qu'on rende toutes les religions illégales ou bien qu'on empêche les gens d'avoir des habitudes de vie découlant de traditions religieuses rétrogrades me semble la solution à notre évolution humaine freinée par un espèce de principe ridicule selon lequel l'être humain est plus qu'un animal et se doit de pratiquer une forme de dévotion quelconque à une présence invisible qui ne se manifeste jamais. Parce que tsé, si Mahomet, Dieu, Bouddha pis tous les autres ne nous font pas de signes, pourquoi nous on devrait leur manifester de l'intérêt?