dimanche 29 octobre 2006

Histoire de cabanon

Quel temps de cul hein!?
 
Après les averses torrentielles d'hier, aujourd'hui, c'était un vent apocalyptique qui soufflait sur la région de Québec...
 
Cet après-midi, je mangeais doucement mon restant de pizza réchauffée quand tout à coup, je regardai par la fenêtre et je remarquai que quelque chose avait changé au niveau de mon cabanon. En observant plus attentivement, je vis que ce dernier s'était déplacé sous l'effet du vent... Merde!
 
Comme j'ai vu que mon sympathique et serviable voisin était en train de taponner sur son terrain, je lui ai demandé de m'aider à repousser mon cabanon sur son socle. Ce fut fait assez efficacement.
Peut-être 20 minutes plus tard, je réalisai que mon cabanon s'était déplacé à nouveau, encore plus que la première fois. Il oscillait maintenant entre son socle et le sol. Je me précipitai dehors à nouveau pour le replacer. Ce fut fait et je rentrai, soulagé d'avoir sauvé mon cabanon d'une catastrophe potentielle.
Comme je n'avais pas grand chose sous la main pour charger mon cabanon (ce dernier étant pratiquement vide), je me suis dit que je pourrais y mettre mes pneus qui reposaient dans le sous-sol. Mais cette idée se dissipa bientôt et je me mis à bretter sur mon ordinateur, en discutant avec des internautes tel que Mélissa (Patachou) et autres joyeux adeptes du "chat".
 
Soudain, un grand "BOUM" se fit entendre et mes discussions me parurent un peu moins divertissantes. Je compris alors que mon cabanon s'était effondré sur le côté.
 
Je paniquai. J'appelais mon père et revêtis ma lampe frontale. Qu'allait-il se passer?

mardi 24 octobre 2006

Suicide explosif

À moitié dans le coma, j'ai entendu ce matin, par mon radio-réveil, qu'un gars s'était suicidé à Place de la Cité (Ste-Foy) hier midi. Ce dernier s'est vraisemblablement jeté du 9ème étage pour littéralement s'écraser (et/ou exploser?) dans l'aire de repos située au rez-de-chaussée.
J'aimerais que vous fassiez l'exercice suivant: 
 
Imaginez-vous en train de mordre dans un savoureux Big-Mac, bien tranquillement, après un avant-midi de magasinage. Soudainement, pendant que vous avalez une bonne grosse bouchée, avec un bruit jamais entendu auparavant, quelque chose s'écrase à 2 mètres de vous, tel un météorite. Vous vous retrouvez la face pleine de sang, parce que ça explose un corps humain, quand ça tombe de si haut (allez voir le film "The Departed" pour un bon exemple d'écrasement humain). La bouchée de Big-Mac doit passer de travers.
Ayoye que ça a dû fesser. Autant pour le suicidé que pour les paisibles dîneurs.

samedi 21 octobre 2006

Score

Score

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Octobre 2005 - Septembre 2006: 0
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Octobre 2006: 3
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Je suis définitivement un grand champion international de course.

jeudi 12 octobre 2006

Décrisser

Aujourd'hui, j'assistais à ma dernière discussion à propos des filtreurs, drains et autres termes relatifs à la possession d'une piscine. 
 
Vous savez, si y'a quelque chose que je déteste, c'est bien de prendre part à une discussion sans intérêt à propos d'une banalité telle qu'une piscine. Quand ça dure pendant 15-20 minutes, je suis littéralement au seuil de la mort cérébrale. C'est lors de ces moments là que mon estime pour la fonction publique atteint son plus bas niveau.
 
Tout ça pour dire que c'était ma dernière visite à Montréal aujourd'hui. En compagnie de 5 autres excitants fonctionnaires, dans une van louée, j'ai eu droit à un dernier pathétique débat au sujet des piscines domestiques. Faut dire que le sujet revenait à intervalles fixes lors de mes non moins excitants diners en la compagnie de certains de mes compagnons d'aujourd'hui.
 
Car oui, comme le titre de ce billet en fait foi, je décrisse. Je vais l'annoncer demain matin, donc c'est un scoop pour vous, internautes adorés de mon coeur. Finie cette ambiance tiède et sans couleur. J'ai assez perdu mon temps à penser qu'il allait se passer quelque chose à un niveau social.
 
En décembre 2005, j'écrivais sur ce blog que je désirais passer à autre chose. Je partais d'un organisme A vers un organisme B. Eh bien là, je retourne dans mon organisme A, mais dans un tout nouveau secteur. Le poste qui m'a été offert me semble prometteur. Pour une évolution de carrière, c'est possiblement un des meilleurs postes que je pourrais avoir (enfin, c'est ma perception actuelle, peut-être suis-je en train de péter de la broue comme jamais auparavant). Et je retrouverai surtout tous mes amis et toutes mes connaissances. Bien sûr, aussi quelques idiots, à qui j'aurai assurément le goût de faire un croc en jambe quand je les croiserai dans un corridor, mais ça, c'est incontournable.
 
Au bout du compte, l'herbe n'était vraiment pas plus verte ailleurs...
Et la question que vous devez tous vous poser, c'est: Que va devenir le vieux criss de sale sans moi?