mercredi 27 février 2013

Crise de milieu de vie

On dit habituellement que vers 40 ou 50 ans, les gens (peut-être plus souvent les hommes que les femmes?) traversent leur crise de milieu de vie.

Je pense que j'ai toujours été en crise de vie. En crise existentielle d'enfance, en crise existentielle d'adolescence, en crise de début d'âge adulte, et ainsi de suite. Peut-être que c'est parce que je n'ai jamais fait confiance en la vie...? J'ai toujours anticipé les moments de rupture de la vie (pas nécessairement les ruptures amoureuses mais bien tous les types de rupture, soit amicales ou relatives à un moment de bonheur ou encore où tout va bien). Par exemple, quand j'avais un blog qui pognait, je me disais sans cesse que ça pouvait pas durer et je me disais que les gens allaient finir par se tanner tôt ou tard.

Je ne pense pas qu'on puisse me qualifier d'anxieux. Je dirais plutôt lucide avec une tendance pessimiste. Peut-être fut-ce renforcé par quelques malheureuses expériences de vie comme mon ami Doum qui est parti avec la fille sur qui je trippais quand on avait 19 ans. Ou bien mes amis du secondaire que j'ai perdus de vue à tour de rôle par un désintérêt qui s'est installé rapidement rendu au cégep sans motif apparent. J'ai peut-être tout pris ça plus personnel que je n'aurais du. Allez donc savoir.

Bref, j'avais le goût de dire que je me sens un peu en crise de milieu de vie. Après tout, j'aurai bientôt 34 ans, ce qui signifie que je me situerai quelque part entre la moitié et les deux-tiers de mon espérance de vie. La beauté de l'existence, c'est qu'on sait jamais véritablement où on se situe entre le début et la fin de la route. Me ferai-je diagnostiquer un cancer en phase terminale demain? No sé. C'est pourquoi je me fais un devoir de profiter de chaque minute de mon existence. Comme tantôt, je mettais de la vaisselle dans le lave-vaisselle après sorti la couette de la sécheuse.

Des fois, j'ai l'impression que j'ai toute la vie devant moi. D'autres fois, je pense à mes parents qui vieillissent et le temps à leurs côtés qui rapetisse de jour en jour. D'autres fois, je vois des gens qui étaient mes amis au primaire, comme le gros David qui restait à 3-4 rues de ma maison et qui prend maintenant l'autocar des chûtes avec moi. Il a presque plus de cheveux sur la tête et il a une barbe grisonnante. Mais il a un beau manteau de monsieur élégant et des gants en cuir qui lui donnent l'allure d'un avocat ou d'un quelconque métier du même type où les gens se pensent bons.

J'ai aussi revu Jean-Luc, mon ami d'enfance et de début d'adolescence déménagé aux États-Unis vers l'âge de 15 ans et revenu quelques années plus tard sans qu'on reprenne contact. Je l'ai croisé au Maxi y'a 2 ou 3 semaines. Il avait l'air d'un gros geek de 34 ans. J'avais le souvenir d'un geek de 14 ans.

J'ai l'impression que tout le monde de ma génération que je revois après quelques années s'est empiré. Y'a sans doute des exceptions, mais la plupart des gens sont devenus plus gros, grisonnants, les filles sont grosses ou ridées de la face. La courbe est définitivement descendante à partir de maintenant. Pas surprenant que tout le monde se mette à faire des enfants pour tenir accroché quelqu'un à leurs côtés pour les accompagner dans leur déclin physiologique.

Si c'est ça aujourd'hui, siboire, qu'est-ce que ça va être quand on va avoir 45 ans?

vendredi 22 février 2013

Lincoln

Dans l’avion, j’ai écouté le film « Lincoln », d’après la vie d’Abraham Lincoln, un des plus grands présidents américains, sinon le plus grand. Parce qu’en y pensant bien, quand un président réussit à arrêter une guerre civile qui déchire son pays en deux, il réussit un exploit nettement supérieur à un autre qui attaque une autre nation, comme les présidents de la deuxième guerre mondiale ou de la guerre du Vietnam par exemple.

Grosso modo, l’histoire raconte les tractations politiques de Lincoln pour en arriver à combiner un cessez-le-feu et l’abolition de l’esclavage. Lincoln se rend compte que l’un ne va pas avec l’autre pour beaucoup, notamment pour les démocrates qui seraient prêts à se rendre mais pas au détriment de leur économie qui pourrait s’effondrer advenant l’abolition de l’esclavage (étrange qu’à cette époque, les méchants aient été les démocrates).

Le travail est de taille et délicat au maximum : Lincoln doit rallier les extrémistes de son propre parti qui sont drastiquement anti-esclavagistes (ils souhaitent des punitions sévères pour les états esclavagistes à la fin de la guerre) et les démocrates qui sont esclavagistes. Afin de faire passer sa motion pour rendre illégal l’esclavagisme, ses principaux lieutenants doivent faire de la corruption auprès des démocrates plus mous pour s’assurer d’un vote majoritaire.

L’intention était noble mais les moyens déployés ne l’ont pas été. Ça fesse un peu, parce qu’après ça, on se dit que s’il y a eu corruption pour une mesure moralement justifiée et n’apportant aucun bénéfice monétaire (ou en tout cas, probablement pas beaucoup), qu’est-ce que ça peut être dans les cas où une industrie tire profit d’une nouvelle loi?

Aussi, si c’était si difficile de diriger les États-Unis il y a 150 ans, qu’est-ce que ça doit être aujourd’hui? La démocratie est lourde et bouge lentement. J’imagine que bien peu de dirigeants n’ont pas souhaité à un moment ou un autre être un dictateur pendant quelques jours.

mardi 19 février 2013

Rêve atteignable réalisé mais laissant un goût amer

On a tous un moment spécial qu'on idéalise avant de le vivre. Pour certains, c'est de faire du parachute. Pour d'autres, c'est de faire le tour du monde en voilier. Et pour d'autres, c'est de se la faire mettre dans le cul par un gros black bien membré.

Moi, mon moment idéalisé, c'était d'aller au casino, plus précisément au jeu de la roulette, pis de mettre un montant relativement substantiel sur le rouge ou sur le noir. Rêve facilement atteignable me direz-vous. Mais comme je vais assez peu souvent dans les casinos et que ce genre de jeu attire une clientèle plus sophistiquée que les madames en couche assises aux machines à sous, j'avais été un peu intimidé de tenter ma chance (les tables de black jack, de poker et la roulette ont l'air d'être fréquentées par des pros, ce qui tient les novices en mon genre à l'écart).

Vendredi dernier, avant de repartir de la Floride, on est allés flamber nos derniers dollars américains au casino. J'avais 20$ à passer. Ça fait que j'ai mis un premier 10$ dans une machine à sous. Ces quelques minutes d'un abrutissement complet m'ont dégoûté et, sans exagération, j'avais hâte que ça se termine. Les machines à sous, c'est vraiment le summum de la médiocrité du gambling. Les gratteux comme la poule aux oeufs d'or sont au moins 100 fois plus excitants.


Après cette perte de temps et d'argent ne m'ayant procuré aucune excitation, je me suis dit que mon dernier 10$ allait être dépensé à un endroit qui en valait la peine. Comme j'ai remarqué qu'une place était libre à la roulette, je m'y suis installé et je me suis dit "Pas l'temps d'niaiser! Je mets tout sur le rouge. À quoi bon bretter 20 minutes sur une ostie de machine à sous. Ce coup-ci, ça va me prendre une minute et un seul tour pour tout perdre ou tout gagner". Parlez moi d'une optimisation de son temps.

Quand on met tout sur une couleur, on se dit logiquement qu'on a une chance sur deux de gagner ou de perdre.

Malheureusement, je n'avais pas lu le livre "la roulette pour les nuls". Parce que la bille est tombée sur le double 0 vert. L'eusses-tu cru? Il y avait un 0 et un 00 verts sur la roulette. Ce qui faisait en sorte qu'il y avait un genre de twilight zone que je n'avais jamais identifié.

Je suis reparti de mon siège abasourdi et incroyablement déçu. Je m'en serais complètement sacré que la bille tombe sur le noir.

Mais là, c'est exactement comme si on venait de me faire une division par zéro dans la face.

dimanche 17 février 2013

Fuck le Québec

Je reviens de passer une semaine en Floride et tout ce que j'ai le goût de dire, c'est  "FUCK LE QUÉBEC". Comme l'année passée après mon retour, je me demande ce que je fais ici. La vie est courte pis je la savoure pas pleinement en habitant un territoire hostile à la vie humaine et aussi, je passe la plus grande partie de mon temps à travailler ou à être dans l'autobus pour aller travailler au lieu de gambader tranquillement sur les plages et de sauter dans les vagues de la mer.

Extrayons n'importe quel Québécois sain d'esprit de son habitat naturel et immergeons-le en Floride ou dans un autre État développé et au climat accueillant. Éliminons la variable "famille et entourage" et voyons qui choisirait de rester au Québec. Personne. À part ceux qui haïssent les américains et qui ne sont jamais allés aux États-Unis.

Bon, trève d'amertume, j'ai encore une fois beaucoup apprécié mon voyage. Ça fait 3 fois que je vais aux États-Unis en un an. Tout d'abord, en Floride en février 2012. Ensuite, en Californie, en octobre 2012. Maintenant, en Floride, en février 2013.

J'ai plus apprécié la Floride que la Californie. D'abord, pour le climat (plus chaud en Floride en février qu'en Californie en octobre), ensuite pour les attractions (plage, alligators). Bien que la Californie regorge assurément d'attractions également, celles de la Floride m'ont plus accrochées.

Dans un autre ordre d'idées, André Arthur disait à l'occasion qu'en Floride, on pouvait voir "le Québec en camisole". En d'autres mots, ça voulait dire qu'on y voyait des colons du Québec qui font dur et qui représentent mal notre province. Je suis allé cinq fois en Floride au cours de ma vie, mais ce sont les deux dernières fois qui m'ont fait constater qu'un certain Québec en camisole y réside pendant la période hivernale. Y'a pas de quoi être fier, mais mieux vaut des retraités de 60 ans qui font dur que des jeunes caves qui détruisent tout et vomissent partout pendant un spring break.

L'exemple le plus marquant s'est présenté au marché aux puces d'Hallandale. À cet endroit, plusieurs québécois retraités semblent s'être ré-orientés dans la vente d'articles usagés ou achetés d'un quelconque fournisseur de cossins cheaps. Ma mère a visité un kiosque tenu par une anglophone. Un autre client est arrivé et a demandé en français à la propriétaire: "Avez-vous des batteries pour mettre dans une flashlight?". La femme ne parlait pas anglais mais a, je crois, compris l'essentiel des propos de l'homme pour lui répondre que non. L'homme pensait que la femme n'avait rien compris et a demandé à ma mère si elle parlait anglais. Il voulait qu'elle traduise pour lui. Ma mère lui a répondu que batterie et flashlight, c'était la même chose en anglais.


J'ai aussi vu quelques cas d'obésité préoccupante. À la plage de Hollywood (lieu infesté de Québécois), j'ai vu un petit gars d'environ 10 ans avec des bourrelets et des seins. Un gars avec des seins, c'est jamais cool. Un enfant avec des seins, c'est encore moins cool.

Je pense que l'affaire la moins cool qui existe, c'est un obèse avec des seins pis des bourrelets qui montre sa craque en public. 

vendredi 8 février 2013

Couples de mon entourage, partie 2

La sœur de Aimepé sort avec un drôle de type. Un type au vécu louche dont on ne connait pas trop de détails. Il est supposément livreur, mais livreur de quoi? De pizza ou de coke? On l’a déjà vu avec un œil au beurre noir, il est déjà disparu de la circulation plusieurs jours pour aller faire une tentative de suivide je sais pas trop où, ses chums sont débarqués chez lui pour des dettes non payées et sont repartis avec plein de trucs dont la télé de sa blonde. Il a aussi trompé sa blonde au moins trois fois et lui a avoué lors d’une de leurs ruptures. Ils se sont séparés plusieurs fois mais sont revenus ensemble. Ils ont pas une cenne, des dettes par-dessus la tête, multiplient les mauvais moves comme s’acheter un chien qui coûte 300$ à nourrir par mois, s’acheter une grosse télé avec des versements qui ont pas d’allure, prendre un cellulaire au gros tarif, se faire faire des tatous en n’ayant pas assez d’argent pour se nourrir eux-mêmes… Et j’en oublie probablement.

On s’imagine peut-être un gars menaçant en lisant ça, mais c’est pas le cas. Le gars a mon âge, mais on dirait un gars de 17 ans qui essaie de devenir un bum. Le gars a clairement peu de culture.  Quand on jase avec lui, on se dit que c’est pas un mauvais gars, mais on se rend compte vite fait, juste à entendre son accent de colon et sa vision de la vie, que c’est un ti-coune dans toute sa splendeur.

Dernièrement, je l’ai vu. Il venait de se faire tatouer sur un bras. La discussion a donc dérivé là-dessus. Afin de nous montrer de quoi il en retourne, Il enlève son gilet pour révéler une camisole nous permettant de voir que ses deux bras sont tatoués. Le premier tatou, fait antérieurement, consiste en une grosse croix en feu. Son nouveau tatou consiste quant à lui en une grosse faucheuse (personnage symbolisant la mort) sur son autre bras. Débute alors une discussion au sujet d’une de mes passions : les tatous.
Moi, en voyant la croix en feu : Oh! Ku Klux Klan!
Lui : Non non, c’est pas ce que ça veut dire! 
Moi : Hihihi. 
Lui : Je veux pas avoir des tatous qui vont trop loin sur mes bras. Quand ça dépasse sur les poignets, je trouve que ça fait pas propre. Ça a l’air sale. 
Moi : Ouin!
Lui : Pis là, je vais peut-être faire ajouter de la couleur sur mon tatou.
Moi : Ah ouin? Vas-tu faire mettre du sang sur la faux?
Lui : J’y avais pensé mais dans le fond, je veux pas que ça soit trop morbide…

C’est vrai que ça transformerait probablement la faucheuse en personnage morbide.

lundi 4 février 2013

6 900$

Jamais ce blog n'a eu autant de sujets redondants qu'au cours des derniers mois. Le top 2 étant assurément occupé par "Gardiennes folles" et "voisin de chalet débile".

Aujourd'hui, soit environ 5 mois après mon procès au palais de justice pour l'émission d'un mandat de paix, j'ai reçu une lettre de notre voisin cave me demandant de lui verser 6 900$ dans les 5 jours sans quoi il allait entamer des procédures judiciaires contre moi.

Puisque la limite pour s'adresser a la cour des petites créances est de 7 000$, j'en déduis qu'il veut me poursuivre à cette instance. Notons également qu'il a lancé il y a quelques semaines une poursuite contre mon père et son cousin, chacun pour 6 800$ pour l'avoir regardé faire des travaux sur son terrain et les avoir imaginés en train de prendre des photos de lui.

Je suis évidemment en beau tabarnac. J'ai essayé très fort de me contenir et d'être tranquille par rapport à ce calisse d'enfoiré malgré le fait qu'il m'ait trainé en cour et qu'il m'ait ensuite fait envoyer une contravention de 150$ par un policier pour avoir conduit un quatre-roues sans casque le jour de notre engueulade. J'ai tellement essayé fort et que j'ai réussi.

Mais malgré tout, cet osti là me fait aujourd'hui parvenir une nouvelle lettre directement chez moi pour me demander presque 7 000$ de compensation parce que je l'ai chicané de m'avoir presque rentré dedans alors que j'étais en quatre roues avec mon gars.

Je sais que sa cause est vraiment pas solide et qu'en plus, comme aucun mandat de paix n'a été émis contre mon père et moi, ça prouve que l'histoire peut pas être prise trop au sérieux. Mais quand même, j'ai lu plein de commentaires relatifs à la cour des petites créances et j'ai lu que les décisions étaient parfois expéditives et tout croche. Tout me rassurer et me mettre de bonne humeur.

Mais bon, si on peut réclamer 6 900$ à quelqu'un pour une engueulade à laquelle on a participé activement, sacrament, je viens de comprendre comment je pourrais financer le reste de ma vie: me promener dans la rue, starter des chicanes pis me dépeindre comme la victime en réclamant plein de cash pour dommages et intérêts et atteinte à ma réputation.

Non mais quelle calisse d'histoire qui finit pus et qui tient pas debout.

dimanche 3 février 2013

Couples de mon entourage: première partie

Depuis sa rupture il y a environ un an, ma soeur a pas trop chômé. Je sais pas combien de gars elle a rencontré, mais chose certaine, sa noune ne s'est pas resoudée.

Dernièrement, elle me disait qu'elle était tannée des relations qui ne menaient nulle part et qu'elle voulait prendre un break des gars. Comme elle m'avait dit ça une fois par le passé en continuant de rencontrer des gars, j'ai pris le tout avec un grain de sel.

J'ai bien fait, parce qu'en fin de semaine, soit moins d'une semaine après qu'elle m'ait dit ça, j'allais dormir chez elle. Malgré ma visite, elle avait invité à la dernière minute un gars pour la soirée pis elle a décidé de le garder à coucher même si j'étais là avec mon gars.

J'ai trouvé ça un peu ordinaire parce que, de un, elle venait de me dire qu'elle voulait prendre un break des gars. Deux, elle disait avoir le goût de voir mon gars. Trois, me semble que t'invite pas un nouveau gars à coucher chez vous quand t'as de la visite. Pis quatre, encore moins un gars qui est pas très beau et que tu décris toi-même comme étant un peu gossant de par son gros accent montréalais (gârâge) et son manque d'éducation (il écrit "je veus").

Comment tu peux trouver quelqu'un gossant , le décrire comme tel à ton entourage, vouloir coucher avec lui et, de plus, le présenter à ceux à qui tu l'as décris comme un gars gossant ayant peu d'éducation?

Le gars était sympathique. Mais il avait pas rapport. Il avait l'air d'un monsieur ben ordinaire, genre vendeur de chars, qui se met des gilets serrés, qui se parfume au max et qui sort dans les bars où le monde est cave et artificiel. Je lui ai pas parlé trop longtemps mais j'ai vu tout de suite qu'il fittait pas dans le décor. Pas avec moi et pas avec ma soeur non plus. Mais j'imagine qu'elle voulait fourrer et que c'est tout ce qu'elle avait trouvé. Personnellement, j'aurais passé mon tour et me me serais roulé la bille en regardant des photos de Patrick Swayze.

Le lendemain matin, le gars repart pas trop tard. J'ai pas l'occasion de manger mes toasts avec lui.

Ma soeur me prend un peu de court et me dit "Avoues qu'il est gentil" sans trop ouvrir la discussion sachant sans doute que personne ne peut être charmé par un gars comme ça. J'acquiesce. Mais un peu plus tard, elle me demande comment je décris aux gens autour de moi les gars qu'elle rencontre.

"C'est pas fort fort" que je réponds. T'es une fille qui vaut 8 sur 10 pis tu te contentes de 5 ou 6 sur 10. Je comprends pas comment tes amies peuvent te présenter des gars comme ça. Quelle estime elles ont de toi pour essayer de te matcher avec des gars de même? Pis pourquoi tu sors toujours dans ton bar de crosseurs pis de flasheux? Pourquoi t'essaies pas des bars d'artistes ou de monde moins superficiel? Tu tomberais peut-être sur des gars un peu moins tatas!?

Elle a rien nié. Mais je miserais pas sur un revirement spectaculaire de situation.