mardi 21 mars 2006

Tit coeur à louer

Quoi de plus plate, tabarnac, que de penser s'en aller à quelque part avec quelqu'un et se rendre compte qu'on est pas aimés? 
 
Je l'ai fait un paquet de fois dans ma vie. Et encore aujourd'hui j'ai beaucoup de misère à aimer quelqu'un. Pourtant avec Audray, c'était parti pour que je puisse considérer être en amour. Mais non, y'a à peine quelques minutes, elle m'a dit qu'elle ne m'aimait pas, après que je lui aie posé la question.
 
Donc là, je fais un peu de ménage sur mon blog.
 
Ce dernier sera privé pour une période indéterminée. J'ai effacé la photo d'Audray, mais pas mes textes qui seront un souvenir de cette époque.
 
Et je vais, pour une calisse d'innombrable fois, essayer de recommencer quelque chose de neuf avec quelqu'un d'autre. C'est tellement plaisant, à presque 27 ans, de repartir à zéro. Osti que j'ai envie de me branler de bonheur.

dimanche 12 mars 2006

Un vendredi soir atypique

Vendredi soir, j'invite mon cousin François à venir chez nous, boire quelques bières, jouer quelques parties d'échec et ensuite, sortir dans le petit bar tout près d'ici pour prendre un coup et jouer quelques parties de billard...
 
Au départ, l'offre est acceptée, en ajoutant qu'il préfère ne pas découcher pour des raisons de disponibilité pour l'armée. Par contre, c'est correct pour la sortie dans le bar.
 
Une heure ou deux plus tard, je le rappelle et il me dit qu'il préférerait ne pas sortir, puisqu'il fait son bouillon pour sa dinde. Donc, il aimerait repartir de chez nous le plus tôt possible pour retourner surveiller son bouillon, en ce beau vendredi soir. Je suis saisi d'effroi en me disant que mon cousin n'a que 23 ans et préfère passer son vendredi soir à couver son bouillon de dinde plutôt que de manger une langue de porc et disputer une partie de dards en ma compagnie...
 
C'est ce qui m'a permis de vivre un vendredi soir des plus hauts en couleur, en finissant la soirée à 22h et en allant essayer d'étirer le tout en mettant 3$ dans la machine vidéo-poker du dit bar, en solitaire.
 
Comme Frank est susceptible de lire occasionnellement mon blog, je le salue chaleureusement en le félicitant pour son originalité.

vendredi 3 mars 2006

L'argent des autres

Mise en contexte:
Je suis en visite au bureau de Montréal, dans le cadre d'un de mes excitants dossiers.
Patrick: "Dis donc mon espèce de Jean-Marc, quand tu viens à Québec, est-ce que tu prends le train ou l'autobus?"
Jean-Marc: "Ben, moi j'aime ça conduire, donc je prends mon auto..."
Patrick: "Ouin, mais c'est plate ça, juste 14 cents du kilomètres..."
Jean-Marc: "Quand j'y vais, moi j'offre toujours à quelqu'un d'autre de venir avec moi. Je le dis aux autres du secteur et y'a toujours quelqu'un qui accepte l'offre." (donc il reçoit 40 cents du kilomètre puisqu'il fait du covoiturage, soit environ 200$ pour l'aller-retour Montréal-Québec).
Patrick: "Ah ben."
Jean-Marc: "Pis en plus, c'est le fun car en auto, on peut commencer nos journées de travail plus tôt. Tu t'en viens tranquillement la veille, tu couches à l'hôtel et le lendemain, t'es tout près du bureau de Québec!"
Patrick: "Et moi qui me suis levé à 5h30 du matin pour prendre le train! T'as pas de misère à te faire accorder une chambre d'hôtel pour un voyage d'une seule journée???"
Jean-Marc: "Ben là, ça ferait des grosses journées ça, se lever aux petites heures du matin, partir, pis revenir en fin de journée. Je dormirais sur ma chaise en après-midi, pis c'est dangereux pour le retour... Ma santé, j'y tiens, c'est ben naturel que ça marche comme ça!"
Morale de cette histoire:
N'ayez crainte, chers amis, avec les babyboomers fonctionnaires, les taxes que vous payez sont judicieusement utilisées.