lundi 31 mars 2014

Puppy

Je jasais avec mon pote Frank dans un bar, en buvant de la bière.

Moi: La trouves-tu belle Kate Middleton? Tsé, la femme du prince William...
Frank: Oui, mais j'aime mieux Puppy.
Moi: Puppy???
Frank: Sa soeur.
Moi: Ben non, c'est pas ça son nom! Attends un peu (je sors mon très intelligent téléphone).
Moi: C'est Pippa son nom!
Frank et moi, en choeur: LOL!

dimanche 30 mars 2014

C'est pas du gâteau


J'en ai mon sacrament de tas de l'hiver. On est rendu le 30 mars, pis ce matin, y neige pis y vente encore. Ok, c'est de la neige semie-mouillée, mais c'est de la neige quand même.


Parallèlement à cette météo de merde qui nous afflige cette année, voilà plus d'un mois que je ronge mon frein. Avez-vous déjà rongé un frein? C'est pas très bon et surtout difficile à digérer. Il ne faut donc pas ronger un frein trop longtemps, comme nous l'enseignent tous les nutritionnistes.

Si seulement je pouvais me laisser aller et en parler. Mais non, je peux pas. Car plus on avance, autant dans sa carrière que dans l'histoire de l'humanité, moins on peut s'en permettre. On n'a qu'à regarder aller la société: on invente maintenant des mots techniques (cyberintimidation) pour décrire des réalités qui ont toujours existé. On peut ajouter à ce terme la diffamation et sans doute d'autres mots qui ne me viennent actuellement pas en tête mais qui consistent simplement à décrire l'acte de dire ou d'écrire des choses qui ne plaisent pas aux autres à divers degrés. Le problème est que le moindre degré d'inconfort causé semble maintenant inacceptable.

Je fais même pas référence aux histoires de Gab Roy. Je pense principalement à moi. À moi aujourd'hui, hier et y'a 5 ou 6 ans.

Bien que j'assume pratiquement tout ce que j'ai écrit, je réalise que la société est de moins en moins portée à accepter les points de vue qui divergent ou les opinions contestataires.

Mais comment font pour vivre les Africains et Sud-Américains dans leur régimes despotiques? Je suis au Canada (encore mieux, au Québec, royaume de la confiance en la nature humaine) pis je me sens un peu brimé. Si j'habitais dans un de ces coins du tiers-monde, je ferais ben un cancer à me contenir sur une base quotidienne. Sur une base horaire, dirai-je même plus.

J'ai encore besoin de ce blog. Car j'ai encore énormément de choses à raconter. Malheureusement, j'ai beaucoup de choses à censurer. Ça me fait écrire des textes sur le fait de ne pas savoir quoi écrire. J'aurais beaucoup mieux à raconter et je me laisserais aller si on vivait, comme je le souhaite sans le dire ouvertement, dans la jungle.

Je suis capable de me retenir, de diluer mon désir de mettre un peu de punch dans mes écrits et surtout de dénoncer tous les épais de la planète (il y en a beaucoup).

Je suis capable de me retenir, mais c'est pas du gâteau.

dimanche 9 mars 2014

Gab Roy, Mariloup Wolfe, Jeff Fillion et l'avenir de la province

Quand j'ai découvert Gab Roy, il y a 2 ou 3 ans, je l'ai trouvé bien drôle.

Jusqu'à ce qu'arrive l'histoire du boycott des sloches de Couche-Tard. En gros, Gab Roy a lancé un appel à tous sur son blog pour qu'un boycott national des sloches de Couche-Tard soit entâmé puisque Alain Bouchard, le PDG de la compagnie, n'était pas porté à négocier avec les syndicats.

À ce moment, je me suis mis à beaucoup moins apprécier Gab Roy.

De un, son intervention dénotait une grande ignorance économique (une entreprise ne peut pas être compétitive si ses salaires sont plus élevés que la compétition). De deux, c'était moralisateur et y'a rien de pire qu'un blogueur qui se met à jouer au prédicateur. 

J'ai décroché de plus en plus de Gab Roy au fil du temps. Il s'est mis à vouloir faire parler de lui de plus en plus, multipliant les niaiseries, style jackass, style ado restardé ou style petit con politisé de gauche qui donne des leçons à la société. L'apogée fut probablement son texte dans lequel il disait vouloir baiser avec Mariloup Wolfe suite à la présumée rupture de celle-ci d'avec Guillaume Lemay-Thivierge.

Dès ce moment, la province s'est mise à déraper. Exactement comme avec Jeff Fillion, 8 ou 10 ans plus tôt. Plein de gens se sont mis à dire que le texte de Gab Roy signifiait qu'il voulait violer Mariloup Wolfe.

Je me suis alors mis à trouver plein de gens encore plus caves que Gab Roy. Comme France Beaudoin, par exemple.

On apprend aujourd'hui (plusieurs mois plus tard) que Mariloup Wolfe poursuit Gab Roy pour 300 000$, affirmant qu'elle a été humiliée, qu'elle a vécu un stress important des suites de la parution de ce texte et blablabla...

J'emploie la formule "et blablabla" parce que je suis persuadé que Mariloup Wolfe ne fait qu'utiliser la formule gagnante en cour: après avoir établi la faute d'un agresseur, il faut démontrer la valeur de la faute. C'est bien plus facile d'établir une faute en y accolant plein de conséquences exagérées que de juste dire: "Ça m'a mis en osti!". Parce que je suis sûr que Mariloup Wolfe n'était qu'en beau calisse après avoir lu ce texte. Comment une fille saine d'esprit pourrait être stressée après avoir lu qu'un gars la trouve belle et que suite à sa rupture, il aimerait prendre la place vacante en lui offrant du sexe hardcore?

Mariloup Wolfe aurait pas dû embarquer là-dedans. Gab Roy s'était pendu tout seul et elle gardait sa dignité en n'embarquant pas dans ce dérapage débile. Mais là, en lançant cette poursuite, elle va se mettre à jouer à la victime en déclarant plein de trucs exagérés, complètement hors-propos avec la lettre initiale. Parce que la lettre, c'était pas de la diffamation. C'était même pas du salissage. C'était juste une stupidité écrite par un petit con qui veut juste faire parler de lui en écrivant des affaires déplacées. 

Pire encore, Mariloup Wolfe va faire dériver le Québec encore plus loin du bon sens. Parce qu'on a peur de tout asteur, pis les humoristes sont tous rendus vraiment poches. Ça donne des jokes inoffensives et souvent dépourvues de punch comme ce que font les Appendices ou comme ce que 90% des humoristes font. Pis ça, c'est en partie parce que la poursuite civile est rendue le remède à la moindre attaque ou irritation.

Gab Roy s'était tiré dans les deux jambes tout seul. T'aurais juste pu le laisser mourir au bout de son sang. Parce que même s'il est encore vivant, y'a perdu pas mal de sang.

mercredi 5 mars 2014

Une des choses les plus importantes...

... Probablement dans le top 3 des choses les plus importantes dans la vie active d'un être humain, c'est d'estimer son boss.

samedi 1 mars 2014

Acheter des cossins aux Ztas-Znis

L'année dernière, j'étais ravi d'acheter des cossins aux États-Unis, principalement des espadrilles et des vêtements. Dans certains magasins, notamment les bannières TJ Max, Marshall et Ross, on peut acheter du linge à rabais. Parfois, à gros rabais. Ce qui fait qu'avec un dollar à parité avec la piastre américaine, on pouvait faire de super aubaines. En plus, la taxe de vente était de 6-7% en Californie et en Floride VS 15% chez nous.

Cette année, c'est différent. Le dollar canadien a subi une bonne drop. On a environ 89 cents américains pour une piastre canadienne. Ajoutons 2 ou 3% de frais de conversion et on arrive à environ 14% de différence. Ajoutons les taxes, et on a 20% de différence.

Comparons ces 20% supplémentaires aux 15% de taxes canadiennes et ça donne un écart de 5% supérieurs pour les prix américains. Dans certains cas, ça vaut encore la peine d'acheter des cossins aux États-Unis (l'alcool est quand même 50% moins cher qu'au Canada) mais dans d'autres cas, ça vaut plus vraiment la peine.

Les bonbons sont toujours aussi abordables aux Ztas-Znis. Nommons ici les Skittles, les Starburst et plusieurs autres (près de 3 fois moins chers qu'au Canada). Je me suis d'ailleurs fait une petite provision de mes bonbons préférés.

Malgré la conversion plus ou moins avantageuse de l'argent canadien en argent américain, si on magasine dans les Dollar General, Family Dollar, Dollar Tree ou Big Lots, on peut trouver des deals très intéressants.

Je suis entre autres tombé sur ces magnifiques petites bouteilles de Pantene de 200 ml à 65 cents. Le seul défaut de l'article est d'être uniquement en espagnol, ce qui fait plus ou moins comprendre le type de cheveux auxquels s'adresse le produit. Mais je suis un gars, donc je m'en calisse. En autant que ça soit pas du revitalisant uniquement.

J'ai pas pu m'empêcher d'acheter 3 de ces petites bouteilles. J'ai sauvé un gros 4-5$ sur ce que j'aurais payé au Canada, mais en terme de pourcentage, j'ai sauvé plusieurs centaines de pourcents. WOW! J'aime les États-Unis!

Je les quitte d'ailleurs demain matin.