dimanche 25 février 2007

Changement d'air

Quelle bande de criss de caves.

C'est en me disant ça que ma fin de semaine a commencé. Oui, cette réflexion cruelle s'adressait à certains d'entre vous. Plus précisément à ceux qui m'avez écrit des commentaires désobligeants dernièrement. Rarement je n'ai été empli d'un aussi profond mépris envers des gens que lors de la lecture de vos méprisables commentaires qui ont contribué à monter en épingle un commentaire banal à propos du chauvinisme français. Vous êtes une belle gang de trous de cul franchement. Vous avoir eu devant moi, je vous aurais assurément botté le cul, quel que soit votre âge, votre sexe, votre orientation sexuelle ou votre origine ethnique...

Parce qu'il n'y a pas grand chose (même pas les Français...) que je hais plus qu'un commentaire moralisateur émis par une truie ou un trou de cul anonyme qui prétend me connaitre.

Vous avez eu votre chance de vous exprimer, j'espère que vous l'aurez appréciée, parce qu'à partir de maintenant, chacun de vos ostis de commentaires de merde sera supprimé.

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Ceci étant dit, j'ai profité de la fin de semaine pour changer d'air. J'ai donc pris le chemin de l'autotoute 20 direction Est pour me rendre de nouveau à Rimouski, chez Mélissa. La route fut sans heurts, bien qu'à partir de la 132 à Rivière-du-Loup, le vent s'est levé et la neige se mit de la partie. J'ai tout de même réussi à continuer ma route sans problème et sans décéder, à la déception certaine de quelques uns d'entre vous.

Samedi, nous avions un Shower de bébé (pas le nôtre) chez une amie de Mélissa et son chum. Ces dernièrs détenant une console Wii, j'ai eu l'occasion d'essayer le tout pour la première fois. J'ai particulièrement été marqué mon expérience à la boxe qui fut plutôt exténuante. Je tentais régulièrement l'uppercut contre mon adversaire mais je n'ai jamais trop vu ce que je faisais. Peu importe, c'est avec de la vigueur qu'on arrive à ses fins et j'ai été un hardi combattant.

Précédemment, nous étions allé faire quelques emplettes chez Dolorama. Mélissa a acheté de fantastiques petits chiffres et lettres collants pour mettre sur son frigidaire. Quel plaisir ce fut pour nous d'inscrire d'intrigants messages sur son frigidaire tels que: 1 X Z = H.

Le reste de la fin de semaine fut sous le signe de l'amour et du quick. En effet, Mélissa avait acheté un gros contenant de quick en poudre pour que nous nous fassions du lait au chocolat. Jamais de toute ma vie je n'ai bu un lait au chocolat en aussi bonne compagnie.

Le reste de l'histoire, il nous appartient à tous les deux.

mercredi 14 février 2007

Ce pourquoi j'haïs les ostis de Français

En cette St-Valentin, j'ai décidé d'y aller d'un exercice inverse aux avalanches d'amour qui déferleront sur la province. J'y vais d'un dénigrement d'un des peuples qui me fait le plus chier sur la surface planétaire, loin devant les Montréalais.

Vous l'aurez deviné en lisant le titre, il s'agit des ostis de Français.

Je passerai sous silence le fait que je trouve que c'est un peuple de dégénérés, arrivés au bout de leur matériel génétique. Ce qui explique le peu de sex-appeal des Français autant masculins que féminins.

L'essentiel de mon discours vise les publications françaises que j'ai appris à détester au fil des dernières années où j'ai été abonné à la bibliothèque municipale de St-Nicolas. J'aime bien m'instruire, et à défaut d'être abonné au journal, je lis occasionnellement des romans de Stephen King pour susciter chez moi des émotions rarement vécues à la fonction publique (peur et palpitations) ou des livres plus généraux, comme des biographies ou des trucs plus culturels ou scientifiques. Ça parait tellement bien un livre sur les Trous Noirs qui traine à quelque part chez soi.

Ma rage envers la France est généralement déclenchée lorsque je me procure un livre de culture générale. Car c'est dans ces livres là que les jugements de valeur se retrouvent le plus souvent.

L'exemple cité ici est le livre "Les grands discours qui ont fait le siècle" d'Olivier Gabarrot. Imaginez vous donc que cet osti de sans-dessein a crissé 10 discours français sur les 21 plus grands discours du siècle. Qu'est-ce que la France a fait d'exceptionnel au XXième siècle à part s'écraser en 6 semaines contre l'Allemagne en 1940? Ce qui est digne de mention avec la France, c'est qu'ils n'ont jamais gagné une guerre contre une armée avec des souliers, tabarnac!

Dans le dit livre, on retrouve quatre discours de Charles de Gaulle dont celui qu'il fit à Montréal en 1967 en criant "Vive le Québec libre!" Voulez-vous me dire en quoi ça a fait le siècle de crier cette phrase là? En quoi ça a eu un impact au-delà des deux ou trois millions de souverainistes québécois qui continuent de se branler en pensant à ça 40 ans plus tard?

Même pas de discours de Staline, d'Hitler, de Mao Tsé-Toung, d'Harry Truman, etc... Aucune diversité. C'est ça les ostis de Français, c'est penser que le monde s'arrête à leur sacrament d'hexagone de merde.

Je hais la France et dit Fuck you à tous les écrivains de ce pays.

dimanche 11 février 2007

Ballade à Rimouski

Cette fin de semaine, je suis allé rendre visite à Patachou, à Rimouski. Je note tout de suite que nous ne nous étions jamais rencontrés auparavant. Ça vous permettra d'apprécier un peu plus le reste de l'histoire.

Après le souper de samedi soir, nous sommes allés dans un petit bar karaoké, parce que j'avais dit à Patachou que ce serait une activité commune assurément plaisante. Nous nous étions dit, entre-autres, que nous essaierions de faire Every Breath you Take (The Police) et Paroles Paroles (Dalida) en duo.

En arrivant au bar, on se choisit immédiatement une première chanson. Puis, on va s'asseoir et on prend des grosses budweisers, histoire de bien mélanger les types d'alcool ingurgités - nous avions bu 2 bouteilles de vin au souper - (Le mélange a merveilleusement bien opéré car Mélissa a vomi une bonne partie de ses entrailles dans le courant de la journée de dimanche).

Nous faisons bientôt notre première prestation commune sur Every Breath You Take. C'est plutôt bon et Patachou s'en tire bien avec les passages plus difficiles de la toune que je lui laisse l'odieux d'interpréter. Même chose pour Paroles Paroles, bien que je ne connaissais pas vraiment la mélodie de la chanson. J'y suis tout de même allé avec toute mon émotion, sans trop savoir si ça cadrait bien avec la version originale...

Au fil du temps qui passe, nous découvrons que l'animateur est un type très particulier qui ne semble rien connaitre à la musique populaire. Se qualifiant lui-même d'animateur de karaoké chevronné, nous pouffons de rire à plus d'une reprise en l'entendant prononcer PARADIZE SITI DE GONNE ROZES (Paradise City de Guns and Roses), EVERY DEK YOU BEC DE THE POLISSE (Every Breath you take de The Police) et le groupe REMME (R.E.M.) Malgré ses connaissances anémiques en musique populaire, c'est tout de même un être sympathique qui semble apprécier la tenue scénique de la provocante Patachou et de moi-même.

À un moment donné, dans un élan d'inspiration, l'animateur décide de stimuler la foule en attribuant des chiffres à diverses sections du bar. L'idée est de voir quelle section crie le plus fort. En fait, les sections regroupent environ 10-15 personnes, mais lorsqu'il en vient à pointer notre coin, il décide que nous avons assez de potentiel à deux pour compétitionner avec les hordes de cégépiens qui constituent les autres sections. Il dit donc: "La table de Patrick et de sa conjointe, c'est le chiffre trois".

Venant de nous faire attribuer le statut de conjoints, nous n'avons d'autres choix (après nos modérés hurlements pour démontrer la vigueur de notre table) que de nous flatter mutuellement, pour bientôt nous embrasser passionnément.

Un peu plus tard, sachant que mon tour de chant s'en venait, je décidai d'élaborer un petit scénario en compagnie de Patachou. C'était digne de l'émission "Le Banquier". Ça se déroule donc immédiatement après que j'aie pris place sur la scène pour interpréter une nouvelle chanson:

Moi: J'aimerais demander à ma conjointe de venir me rejoindre ici sur la scène.
L'animateur: "C'est quoi son nom?"
Moi: "Mélissâ" (un beau gros A viril à la fin)
Mélissa arrive
Mélissa, je t'aime (prononcer TAIE-ME), marions nous le plus tôt possible
L'animateur, se tournant vers Mélissa: "C'est quoi ta réponse?"
Mélissa: "Oui!"
S'ensuivent de passionnés french kiss sur la scène, entre les deux conjoints que nous étions.
Ce qui est étrange, c'est que suite à cette intervention qui se voulait humoristique, quelques personnes du bar sont venues nous voir pour nous féliciter et nous dire à quel point ils avaient trouvés ça beau et touchant. Nommons entre-autres, Berthe, dame dégueulasse et saoule de 62 ans qui avait la gorge nouée d'émotion lorsqu'elle est venue nous voir à notre table pour nous faire part de ses souhaits de bonheur. Ma conjointe embarqua à merveille dans l'histoire au point de dire à deux de ses nouvelles amies (rencontrées dans le bar) qu'elle et moi nous connaissions depuis 2 ans et que nous étions rendus là dans notre vie de couple.

Vers 2 heurs du matin, c'en était assez. Nous partîmes commettre le péché de la chair. Avant les voeux sacrés du mariage.

mercredi 7 février 2007

À mon arrogante manière

Suite à mon dernier texte à la manière de keeg.ca, quelques blogueurs ont eu l'idée d'écrire un texte à ma manière. Faut croire que j'ai un style inspirant...

J'ai pouffé de rire à plus d'une occasion en lisant ces textes. Certains passages ne m'épargnent pas du tout, mais je ne crois pas mériter d'être épargné non plus. Beau travail de fouilles archéologiques pour certains qui font référence à des trucs que j'ai écrits sur mon blog il y a belle lurette!

J'y vais donc ici d'un pot-pourri des meilleurs extraits des textes de ces 4 blogueurs qui ont écrit en se mettant dans ma peau. Le texte au complet est disponible sur chacun de leurs blogs :

La Marâtre (style DARK):

Les gens deviennent esclaves de leur couple, n'ont plus de vie propre, ne pensent plus qu'à deux cerveaux fusion, car le leur ne leur suffit plus. Ils sont plus morts que vivants! Ben moi, je leur dis FUCK YOU TABARNAK, pis FUCK THE WORLD!

Virge (style COCKY):

Je m'approchai ensuite du vestiaire, où le gars n'en voulait qu'à mon petit cul racing. Fuck you maudit fif, tu peux ben rêver, tu me toucheras JAMAIS.

Enfin, à 22h, après 2h de tournage en rond, le speed dating commença. J'avais déjà compris que les plus belles filles de l'endroit n'y participeraient pas parce qu'elles étaient déjà accompagnées de montréalaids à casquette à l'envers. Ce fut pire que prévu, les filles sélectionnées me donnaient toutes envie de gerber.

Je suis le meilleur. Je suis beau, je suis grand, j'ai une maison avec des planchers de bois francs et j'ai un cabanon. Je suis un grand champion international de courses et je m'aime. Je vais me toucher tel un Mike Boy. FUCK THE WORLD.

Tangerine
(style SOFT):

Samedi soir, après avoir passé deux heures à admirer mon cabanon par la fenêtre, j'ai décidé de me grouiller le cul et de faire quelque chose de ma personne.

J'arrive au bar et le seul homme dans la place est sur le plancher de danse. Gros, barbu, verres fumés, appellons-le 'le gros épais'.

Nick (style MOTHERFUCKER):

Je me souvint de l’ère où je gratifiais ma noble guitare de mes doigts agiles sur la rue St-Jean, démontrant mes talents de musicien de rue de façon inégalable, et sachant que nul ne saurait me détrôner de mon piédestal dûment mérité. J’eus tord en crisse.

C’est sans parler des sales condescendants du Plateau de Montréal, mais eux je leur réserve ma légendaire droite. Je vous ai conté que je détestais Dieu et le vent d’automne qui renversèrent de concert mon précieux cabanon? Sûrement, dans un de mes obscurs billets de 45 000 mots…

En fait, j’en étais à terminer l’allégorie de toutes mes frustrations contre le système de rencontre qu’est le satanique RéseauContact, incarnation électronique de l’enfer sur Terre.


Merci à tous, je peux me retirer du monde des blogs après de pareils hommages.

lundi 5 février 2007

À la manière de KEEG.CA

L'idée a été prise sur le blog Geneviève reçoit. Il s'agit d'écrire un billet sur notre blog à la manière d'un autre blogueur qui a un style particulier. Comme je l'ai jadis dénigré ici (avant de faire sa connaissance et de littéralement tomber sous le charme de sa calotte à l'envers) j'écris un billet à la manière de mon nouveau meilleur ami, KEEG.CA.

9h22 Je me suis réveillé avec de la bave sur mon oreiller HELL YEAH
10h59 OSTI QUE J'AI HÂTE À 11h22
11h22 COOL! Mon heure est arrivée, j'ouvre mon sac de chips au ketchup HELL YEAH!
12h02 J'ai pus faim pour diner, mes chips m'ont coupé l'appétit
13h17 J'ai changé le header de mon blog. J'ai mis une fille semi à poil, quessé vous en pensez?
14h43 HELL YEAH
15h22 HELL YEAH YEAH
16h30 En fin de semaine je vais faire mon épicerie et probablement acheter du jus Tropicana HELL YEAH
16h48 Avez vous lu la circulaire Maxi? Le jus tropicana est en spécial cette semaine!!
18h42 Baby foot ce soir, je me suis exercé les poignets toute la soirée hier, je suis en feu!!
23h51 Je SUIS saoul j'ai bu plein de bières, j'ai mangé des fleurs, je me suis pris en photo avec des fleurs dans la bouche, pis j'ai joué au baby foot et jes les ai toute battus HELL YEAH

HELL YEAH

Y'a tu quelqu'un qui va oser écrire un texte à ma manière? Ou encore prendre le relais de façon divertissante?

samedi 3 février 2007

Une grosse brochette de blogueurs

C'était ce soir qu'avait lieu la première (ou la dernière?) rencontre des blogueurs de la région de Québec.

Première impression, c'était plutôt plaisant. Il n'y eut aucune face de carême, et tout le monde m'a donné l'impression que j'étais un gars qui avait sa place dans le sous-sol du Turf. Mis à part les deux personnes qui ont trainé un portable dans le bar, je trouve que tous y ont été d'une prestation adéquate. J'en suis venu à la conclusion que les blogueurs du 418 étaient des champions.

J'aurais bien aimé y aller d'un texte punché, mais tout le monde a été bien gentil. Je ne serai donc pas de mauvaise foi et décrirai avec justesse chacun des blogueurs présents avec qui je serai allé au-delà d'une salutation banale.

Keeg.ca: Même si je n'ai jamais compris pourquoi il écrivait le contenu de ses journées d'heure en heure sur son blog et pourquoi c'était une des stars de l'insipidosphère (i.e. blogosphère pour la majorité des gens), je dois avouer que le gars est fort sympathique. Malgré sa casquette à l'envers lui procurant une allure de grand champion international de course (je l'ai revêtue pendant quelques secondes, histoire de voir comment on se sentait avec une pareille allure), le dit garçon est très simple et facile d'approche. Avec ses poignets exercés, il m'a battu au baby-foot. C'est devenu mon meilleur ami.

Ygreck: À mon avis, c'était le blogueur le plus sympathique de la gang. On a jasé de la radio à Québec (je lui ai demandé s'il trouvait que Denis Gravel de CHOI était beau et bon) et un peu d'actualité en général. On a même abordé le très excitant sujet de ma job au gouvernement et du ménage qu'il y aurait à y faire... Le gars était intéressé et intéressant. C'est devenu mon deuxième meilleur ami.

Célibataire poche 2: La première chose qu'il m'a dite c'est "Tiens, le fan numéro 1 de Patachou!". Par la suite il m'a dit qu'il pensait que j'étais un genre de français. Il compléta ses commentaires désobligeants en dénigrant ma défensive au baby-foot. Ça a jeté un froid dans notre relation naissante. Ce n'est plus mon ami.

Virge: On a jasé un peu plus vers le milieu de la soirée. Elle n'avait pas trop l'air nerveuse pour une fille qui avait écrit en matinée que j'étais le blogueur qui l'angoissait le plus. C'est la seule blogueuse ayant eu l'honneur de faire la connaissance de mon pote, l'incroyable Mike Boy dont j'ai antérieurement parlé sur mon blog. Espèce de chanceuse.

Virginie: Petite, ricaneuse, jeune, sympathique. J'ai pas jasé beaucoup avec elle, il aurait fallu manger plus de peanuts ou de pop-corn en tête-à-tête...

Martin Pilote: Un gars avec qui j'ai fait mon bac à l'Université Laval. En fait, je ne le savais pas avant de le voir... Mais quand je l'ai aperçu, je lui ai dit: "Hey man t'étais dans mon cours de statistiques toi!". Bien sympathique lui aussi, il s'est soudainement mis à parler de plein de blogs dont je n'avais jamais entendu parler. Je dûs quitter, malaisé de ne rien comprendre à ce qu'il racontait.

Amadeo: Probablement le gars avec la plus grande gueule de la gang. D'après moi, j'aurais jasé de water-polo et il aurait trouvé quelque chose à rajouter. Mais c'est un bon gars, qui ne se prend pas au sérieux lui non plus. Alors que je venais de me prendre un plat de pop-corn, il m'a fait signe de m'approcher et s'est mis à presque tout bouffer le contenu du plat, sans jamais se soucier de mon appétit.

Nick: On n'a pas jasé beaucoup tous les deux, mais c'est une des premières personnes à qui je me suis présenté en arrivant. Il semble sociable et s'habille de façon sportive et coquette.

Simon Bédard: Un garçon de Lotbinière, plutôt discret mais aimable. Nous nous sommes découverts un possible lien lors d'une discussion. J'en fus troublé.

Gharl: C'est un des premiers à qui j'ai parlé. Fort sympathique lui aussi, bien qu'originaire de Val-Bélair. Il s'était sans doute rendu au Turf en ski-doo, moyen de transport privilégié des gens de ce coin de pays.

Brem: Le rassembleur pour la rencontre de blogueurs. Je lui ai surtout parlé de St-Rédempteur (ma ville d'origine), en début de la soirée. Il ne parut pas apprécier mon conseil lorsque je lui dis de ne pas prendre en photo les gens avec une casquette.

Sp4m: On s'est adressé la parole une ou deux fois dans la soirée. Je me rappelle surtout de ce moment où il me dit qu'il était musicien. Je lui demandai alors s'il jouait de la GUITAR. Il acquiesca et je lui demandai son accord préféré. Il me répondit qu'il jouait à l'oreille, esquivant ainsi habilement ma question. Ses boucles d'oreille ressemblaient à des bonbons style gobstoppers. Vous êtes des marginaux les Montréalais.

Je sais que j'en oublie quelques uns, et je m'en excuse. Pour les autres, l'idée d'énumérer tous ceux à qui j'ai dit "Salut" me semble impossible... pour la simple et bonne raison que je ne me rappelle pas des noms de tout le monde! Alors tous les autres, on se reprend une prochaine fois pour une discussion profonde sur les tenants et aboutissants de l'existence, ok?

(La photo est de Vanou)

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Épilogue

Comme mes potes Doum et Mike Boy sont arrivés au bar vers 22h30, j'ai passé une partie du reste de la soirée à me promener entre le haut et le bas du bar. Aux environs de minuit peut-être, pas mal tous les blogueurs avaient disparus. Je me suis donc concentré sur le haut du bar (qui commençait à être un peu trop peuplé à mon goût). Nous nous sommes risqués sur la piste de danse, à la recherche d'une fille à qui dire "Je t'aime", mais il n'y avait pas assez d'espace libre pour se sentir inspiré à ce point. C'est ça le problème avec le Turf: ils remplissent le bar jusqu'à ce chacun ne puisse bénéficier que d'un périmètre de 10 cm...

Vers 2h du matin, exaspéré, je décidai de crisser mon camp. Je fis la file pendant peut-être 20 minutes pour récupérer mon manteau. Jamais de toute ma vie je ne vis de pareilles incompétentes au vestiaire. Le rythme était peut-être d'un manteau aux 5 minutes (what the fuck???). C'aurait probablement été plus vite avec des femmes-troncs en poste.

Sorti du bar, Mike Boy se mit à écrire nos noms sur plein d'autos recouvertes de neige. Ce fut fort divertissant de le voir écrire sur les autos puis se sauver tel un lièvre traqué par un chasseur. Nous ne serons jamais plus anonymes sur la rue Cartier.

Après quelques discussions animées avec les passants de la rue (entre-autres les pauvres jeunes hurluberlus qui sortaient du Sonar à qui Mike Boy a proposé d'aller dans un after-hour et de prendre des speeds et de l'excstasy et de danser comme des fous toute la nuit), il était temps de rentrer. Je revins donc chez moi et écrit une première version de ce texte vers 3h du matin.

Je complétai tout au long de la journée de samedi, en fonction des gens me rappelant que je leur avais adressé la parole...

jeudi 1 février 2007

Fébrilité

À 24 heures d'une grosse rencontre de blogueurs, je suis fébrile. On attend plus de 40 personnes, si la liste est exacte et s'il n'y a pas trop de chokeux. Moi qui pensait qu'il n'y avait que 6 ou 7 blogueurs à Québec, je suis décontenancé par l'ampleur de la réponse.

J'ai fait le tour de plusieurs blogs de gens supposés être présents. Première réaction: en général, les lectures ne sont pas super excitantes. Dans tout mon pessimisme, j'envisage une soirée s'étirant au maximum jusqu'à 22h avec des gens qui ne boivent que de la Bud Light ou, pire, de la bière non-alcoolisée.
Mais mes milliards de rencontres internautes m'auront au moins appris que la réalité est parfois à des années lumières de ce à quoi on s'attendait à prime abord. Donc, peut-être que pour une fois, je serai surpris à l'inverse, c'est-à-dire positivement. Et qui sait, peut-être serai-je même repentant à l'idée d'avoir jugé mes confrères internautes et d'avoir surtout maintes fois pensé et écrit que les blogueurs étaient des gens laids et asociaux qui n'ont pas de vie et qui tentent, par le biais de leur blog, de se donner l'illusion que leur médiocre existence est justifiée.

Est-ce que les Montréalaids seront victorieusement accueillis et montés sur nos épaules comme si leur présence était essentielle au succès de l'événement? Est-ce que j'aurai quoique ce soit à dire à quelque blogueur que ce soit? Est-ce que l'incroyable blonde de Ygreck sera présente? Est-ce que je vais frencher une blogueuse? Y'aura t-il de la bagarre ou des démonstrations d'affection hors-norme? Me ferai-je plein d'amis et/ou plein d'ennemis? Est-ce que plein de blogueurs vont écrire que j'ai été le plus fin et/ou le plus con de la soirée? Est-ce que je vais attraper une gastro d'envergure dans les prochaines heures et ne pouvoir me présenter à l'événement???

C'est ce que nous saurons tous dans un avenir rapproché...