samedi 3 février 2007

Une grosse brochette de blogueurs

C'était ce soir qu'avait lieu la première (ou la dernière?) rencontre des blogueurs de la région de Québec.

Première impression, c'était plutôt plaisant. Il n'y eut aucune face de carême, et tout le monde m'a donné l'impression que j'étais un gars qui avait sa place dans le sous-sol du Turf. Mis à part les deux personnes qui ont trainé un portable dans le bar, je trouve que tous y ont été d'une prestation adéquate. J'en suis venu à la conclusion que les blogueurs du 418 étaient des champions.

J'aurais bien aimé y aller d'un texte punché, mais tout le monde a été bien gentil. Je ne serai donc pas de mauvaise foi et décrirai avec justesse chacun des blogueurs présents avec qui je serai allé au-delà d'une salutation banale.

Keeg.ca: Même si je n'ai jamais compris pourquoi il écrivait le contenu de ses journées d'heure en heure sur son blog et pourquoi c'était une des stars de l'insipidosphère (i.e. blogosphère pour la majorité des gens), je dois avouer que le gars est fort sympathique. Malgré sa casquette à l'envers lui procurant une allure de grand champion international de course (je l'ai revêtue pendant quelques secondes, histoire de voir comment on se sentait avec une pareille allure), le dit garçon est très simple et facile d'approche. Avec ses poignets exercés, il m'a battu au baby-foot. C'est devenu mon meilleur ami.

Ygreck: À mon avis, c'était le blogueur le plus sympathique de la gang. On a jasé de la radio à Québec (je lui ai demandé s'il trouvait que Denis Gravel de CHOI était beau et bon) et un peu d'actualité en général. On a même abordé le très excitant sujet de ma job au gouvernement et du ménage qu'il y aurait à y faire... Le gars était intéressé et intéressant. C'est devenu mon deuxième meilleur ami.

Célibataire poche 2: La première chose qu'il m'a dite c'est "Tiens, le fan numéro 1 de Patachou!". Par la suite il m'a dit qu'il pensait que j'étais un genre de français. Il compléta ses commentaires désobligeants en dénigrant ma défensive au baby-foot. Ça a jeté un froid dans notre relation naissante. Ce n'est plus mon ami.

Virge: On a jasé un peu plus vers le milieu de la soirée. Elle n'avait pas trop l'air nerveuse pour une fille qui avait écrit en matinée que j'étais le blogueur qui l'angoissait le plus. C'est la seule blogueuse ayant eu l'honneur de faire la connaissance de mon pote, l'incroyable Mike Boy dont j'ai antérieurement parlé sur mon blog. Espèce de chanceuse.

Virginie: Petite, ricaneuse, jeune, sympathique. J'ai pas jasé beaucoup avec elle, il aurait fallu manger plus de peanuts ou de pop-corn en tête-à-tête...

Martin Pilote: Un gars avec qui j'ai fait mon bac à l'Université Laval. En fait, je ne le savais pas avant de le voir... Mais quand je l'ai aperçu, je lui ai dit: "Hey man t'étais dans mon cours de statistiques toi!". Bien sympathique lui aussi, il s'est soudainement mis à parler de plein de blogs dont je n'avais jamais entendu parler. Je dûs quitter, malaisé de ne rien comprendre à ce qu'il racontait.

Amadeo: Probablement le gars avec la plus grande gueule de la gang. D'après moi, j'aurais jasé de water-polo et il aurait trouvé quelque chose à rajouter. Mais c'est un bon gars, qui ne se prend pas au sérieux lui non plus. Alors que je venais de me prendre un plat de pop-corn, il m'a fait signe de m'approcher et s'est mis à presque tout bouffer le contenu du plat, sans jamais se soucier de mon appétit.

Nick: On n'a pas jasé beaucoup tous les deux, mais c'est une des premières personnes à qui je me suis présenté en arrivant. Il semble sociable et s'habille de façon sportive et coquette.

Simon Bédard: Un garçon de Lotbinière, plutôt discret mais aimable. Nous nous sommes découverts un possible lien lors d'une discussion. J'en fus troublé.

Gharl: C'est un des premiers à qui j'ai parlé. Fort sympathique lui aussi, bien qu'originaire de Val-Bélair. Il s'était sans doute rendu au Turf en ski-doo, moyen de transport privilégié des gens de ce coin de pays.

Brem: Le rassembleur pour la rencontre de blogueurs. Je lui ai surtout parlé de St-Rédempteur (ma ville d'origine), en début de la soirée. Il ne parut pas apprécier mon conseil lorsque je lui dis de ne pas prendre en photo les gens avec une casquette.

Sp4m: On s'est adressé la parole une ou deux fois dans la soirée. Je me rappelle surtout de ce moment où il me dit qu'il était musicien. Je lui demandai alors s'il jouait de la GUITAR. Il acquiesca et je lui demandai son accord préféré. Il me répondit qu'il jouait à l'oreille, esquivant ainsi habilement ma question. Ses boucles d'oreille ressemblaient à des bonbons style gobstoppers. Vous êtes des marginaux les Montréalais.

Je sais que j'en oublie quelques uns, et je m'en excuse. Pour les autres, l'idée d'énumérer tous ceux à qui j'ai dit "Salut" me semble impossible... pour la simple et bonne raison que je ne me rappelle pas des noms de tout le monde! Alors tous les autres, on se reprend une prochaine fois pour une discussion profonde sur les tenants et aboutissants de l'existence, ok?

(La photo est de Vanou)

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Épilogue

Comme mes potes Doum et Mike Boy sont arrivés au bar vers 22h30, j'ai passé une partie du reste de la soirée à me promener entre le haut et le bas du bar. Aux environs de minuit peut-être, pas mal tous les blogueurs avaient disparus. Je me suis donc concentré sur le haut du bar (qui commençait à être un peu trop peuplé à mon goût). Nous nous sommes risqués sur la piste de danse, à la recherche d'une fille à qui dire "Je t'aime", mais il n'y avait pas assez d'espace libre pour se sentir inspiré à ce point. C'est ça le problème avec le Turf: ils remplissent le bar jusqu'à ce chacun ne puisse bénéficier que d'un périmètre de 10 cm...

Vers 2h du matin, exaspéré, je décidai de crisser mon camp. Je fis la file pendant peut-être 20 minutes pour récupérer mon manteau. Jamais de toute ma vie je ne vis de pareilles incompétentes au vestiaire. Le rythme était peut-être d'un manteau aux 5 minutes (what the fuck???). C'aurait probablement été plus vite avec des femmes-troncs en poste.

Sorti du bar, Mike Boy se mit à écrire nos noms sur plein d'autos recouvertes de neige. Ce fut fort divertissant de le voir écrire sur les autos puis se sauver tel un lièvre traqué par un chasseur. Nous ne serons jamais plus anonymes sur la rue Cartier.

Après quelques discussions animées avec les passants de la rue (entre-autres les pauvres jeunes hurluberlus qui sortaient du Sonar à qui Mike Boy a proposé d'aller dans un after-hour et de prendre des speeds et de l'excstasy et de danser comme des fous toute la nuit), il était temps de rentrer. Je revins donc chez moi et écrit une première version de ce texte vers 3h du matin.

Je complétai tout au long de la journée de samedi, en fonction des gens me rappelant que je leur avais adressé la parole...

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