mercredi 7 février 2007

À mon arrogante manière

Suite à mon dernier texte à la manière de keeg.ca, quelques blogueurs ont eu l'idée d'écrire un texte à ma manière. Faut croire que j'ai un style inspirant...

J'ai pouffé de rire à plus d'une occasion en lisant ces textes. Certains passages ne m'épargnent pas du tout, mais je ne crois pas mériter d'être épargné non plus. Beau travail de fouilles archéologiques pour certains qui font référence à des trucs que j'ai écrits sur mon blog il y a belle lurette!

J'y vais donc ici d'un pot-pourri des meilleurs extraits des textes de ces 4 blogueurs qui ont écrit en se mettant dans ma peau. Le texte au complet est disponible sur chacun de leurs blogs :

La Marâtre (style DARK):

Les gens deviennent esclaves de leur couple, n'ont plus de vie propre, ne pensent plus qu'à deux cerveaux fusion, car le leur ne leur suffit plus. Ils sont plus morts que vivants! Ben moi, je leur dis FUCK YOU TABARNAK, pis FUCK THE WORLD!

Virge (style COCKY):

Je m'approchai ensuite du vestiaire, où le gars n'en voulait qu'à mon petit cul racing. Fuck you maudit fif, tu peux ben rêver, tu me toucheras JAMAIS.

Enfin, à 22h, après 2h de tournage en rond, le speed dating commença. J'avais déjà compris que les plus belles filles de l'endroit n'y participeraient pas parce qu'elles étaient déjà accompagnées de montréalaids à casquette à l'envers. Ce fut pire que prévu, les filles sélectionnées me donnaient toutes envie de gerber.

Je suis le meilleur. Je suis beau, je suis grand, j'ai une maison avec des planchers de bois francs et j'ai un cabanon. Je suis un grand champion international de courses et je m'aime. Je vais me toucher tel un Mike Boy. FUCK THE WORLD.

Tangerine
(style SOFT):

Samedi soir, après avoir passé deux heures à admirer mon cabanon par la fenêtre, j'ai décidé de me grouiller le cul et de faire quelque chose de ma personne.

J'arrive au bar et le seul homme dans la place est sur le plancher de danse. Gros, barbu, verres fumés, appellons-le 'le gros épais'.

Nick (style MOTHERFUCKER):

Je me souvint de l’ère où je gratifiais ma noble guitare de mes doigts agiles sur la rue St-Jean, démontrant mes talents de musicien de rue de façon inégalable, et sachant que nul ne saurait me détrôner de mon piédestal dûment mérité. J’eus tord en crisse.

C’est sans parler des sales condescendants du Plateau de Montréal, mais eux je leur réserve ma légendaire droite. Je vous ai conté que je détestais Dieu et le vent d’automne qui renversèrent de concert mon précieux cabanon? Sûrement, dans un de mes obscurs billets de 45 000 mots…

En fait, j’en étais à terminer l’allégorie de toutes mes frustrations contre le système de rencontre qu’est le satanique RéseauContact, incarnation électronique de l’enfer sur Terre.


Merci à tous, je peux me retirer du monde des blogs après de pareils hommages.

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