jeudi 29 novembre 2012

Le petit pénis bandé

Ah chers pédophiles et membres du clergé! Je pense rarement à vous en écrivant sur mon blog. En fait, vous faites partie de la tranche de la population que j'ignore probablement le plus souvent. Mais aujourd'hui, ce texte est pour vous.

Mon garçon a maintenant trois ans et son hygiène sexuelle en est à ses balbutiements. J'essaie depuis un moment de lui apprendre à ouvrir son pénis pour le laver (appelons cette opération la dilatation) mais généralement, il ne veut rien savoir. Ça fait que cette semaine, j'ai réussi à l'amadouer avec un suçon.

Je lui donne un suçon pis je lui dis, "Manges ça pendant que papa ouvre ton pénis". Aimepé dit que ça fait PEDOBEAR (mascotte d'ours pédophile). Oui, effectivement, si j'étais pas le papa de cet enfant, ça ferait très pédophile. Mais cette variable fait toute la différence dans l'équation.

Que voulez-vous, si je le fais pas focusser sur autre chose, c'est mission impossible. .

Ça fait qu'hier, couché sur mon lit, je donnais un suçon à mon gars pendant que je tentais difficilement de lui ouvrir le pénis. Il m'a fallu au moins 7-8 tentatives avant d'en arriver à une ouverture satisfaisante. Faut faire attention avec ces petites choses là.

Après tant de taponnage, voilà soudainement mon fiston complètement bandé sur le lit. Il est légèrement paniqué et me demande de refermer son pénis. J'en suis incapable car il est bandé comme un véritable Soudanais.

Me voilà en train de m'écrier: "Ok mon bonhomme, penses à un arbre là! Penses à un arbre!".

Quelle aventure.

jeudi 22 novembre 2012

Le doux bonheur d'envoyer son enfant dans une garderie en milieu familial

Août 2010 - Juillet 2011: Première garderie. La gardienne s'avère être une nounoune qui écrit comme une décrocheuse du primaire et son conjoint s'avère être un gros épais qui se promène en bobettes dans la maison devant les parents. Leurs deux enfants sont les pires petits criss que j'ai jamais vus de ma vie (et j'ai travaillé deux étés dans un terrain de jeux comme animateur). Après moult mauvaises expériences, on décide de retirer notre gars de là. Lorsque je vais leur annoncer, le chum de la gardienne pète le plombs et semble prêt à se battre contre moi sur le seuil de la porte. Quelques mois plus tard, il fera une tentative de suicide.

Août 2011 - Août 2012: On change de gardienne. Elle semble beaucoup plus intelligente que la dernière. On est bien satisfaits. Par contre, à la première rencontre, elle nous annonce qu'elle ne ferme jamais. Il s'avère qu'elle fermera au moins 20 jours au cours de l'année et pas toujours pour des motifs justifiés. Aussi, elle est obsédée par les microbes, du genre, si ton enfant morve un peu, gardes-le chez vous. Mais autrement, on est satisfaits et on trouve que notre gars est entre bonnes mains.

Septembre 2012: On doit changer de gardienne vu qu'on avait une place pour un an seulement. On trouve une nouvelle gardienne assez loin de la maison. Avant de faire notre choix, on avait rencontré au moins une dizaine de grosse BS en jogging qui se présentaient comme des gardiennes (alors que c'était des BS en jogging qui dompent des enfants dans le sous-sol pendant qu'elle mènent une vie de BS en jogging). Notre choix s'arrête donc sur la fille qui nous semble la plus organisée parmi celles rencontrées. Par contre, son chum vient de se suicider ce qui me fait craindre une dépression en stand by. De plus, la gardienne chicane mon gars quand ce dernier ne veut pas boire son lait. On se rend compte qu'il y a un petit problème. Pratiquement cette journée là, l'ancienne gardienne nous rappelle et nous dit qu'un nouvel enfant est invivable et qu'elle veut reprendre notre gars. On accepte illico. Notre gars n'aura fréquenté cette garderie que 3 ou 4 semaines.

Septembre 2012 - 22 novembre 2012: On est bien contents de revenir avec notre dernière gardienne. Mais ses habitudes de congés imprévus refont vite surface. En l'espace de 3 mois, la gardienne ferme au moins 5 journées. Puis, le 22 novembre, elle nous annonce qu'elle fermera définitivement sa garderie avant Noël car elle est épuisée ou bedon, genre, en burnout.

Verdict: 3 gardiennes. Deux dont le chum s'est suicidé ou a tenté de se suicider. Une autre qui ferme sa garderie pour cause de burn-out/épuisement. Pis 10-15 autres rencontrées et ayant trop l'allure d'une B.S. pour qu'un être sensé puisse vouloir envoyer son enfant là.

C'est vraiment cool le monde des garderies en milieu familial. C'est surtout le fun de recommencer d'essayer d'y puiser quelque chose de potable.

mardi 20 novembre 2012

Flashback

Hier, je me suis rappelé qu’il y a quelques années, quatre années après vérification, un journaliste français m’avait écrit pour me rencontrer afin de faire un reportage sur moi. 

J’y comprenais rien. J’aurais eu de la misère à concevoir qu’un journaliste de télé-communautaire veuille me rencontrer. Que dire d’un journaliste de TV5 assigné habituellement à l’Afrique du Nord?

Aimepé m’avait dit que c’était probablement une attrape. J’en avais plus ou moins l’impression mais comme ça tombait dans une période où ça brassait sur mon blog, je me suis dit que l'hypothèse était peut-être valable. J'ai quand même accepté l'offre de rencontre du journaliste, un peu à reculons. 

Finalement, j’avais tort. Il s’est pointé à la taverne Jos Dion (où je lui avais donné rendez-vous) avec un caméraman de Radio-Canada (sous-traitant pour TV5 au Québec). Man, c’était incroyable, un Français de TV5 pis un gars avec une caméra à 50 000$ s'étaient déplacés dans une taverne miteuse pour me filmer parce que j'avais écrit des textes sur mon ordinateur dans mon sous-sol...

Comment l’Univers avait pu se rendre jusque là depuis le Big Bang?

J’ai bu une couple de bière avec le journaliste et son caméraman québécois qui étaient bien sympathiques tous les deux. Le Français a tenté de faire une petite entrevue sans prétention. Je pense que j'étais dans ma phase "langues de porc" et je lui ai dit qu'on pourrait faire une entrevue en mangeant une langue de porc ensemble. Je sais plus trop s'il l'a fait. Je crois que non. 

Je lui ai dit que ça me dérangeait pas qu’il filme ma face en autant que mon blog ne soit pas nommé explicitement. Et s’il voulait donner l’adresse de mon blog à l’écran, il allait devoir me filmer de dos. Je pense qu’il aurait préféré me filmer de face avec mon blog mentionné. Ça fait que l’entrevue a probablement pas eu la forme désirée pour lui.  

À ma connaissance, le reportage a jamais été diffusé. J’ai plus jamais réentendu parler de ce type si ce n'est qu'une semaine plus tard, par courriel, pour me dire que le reportage n'avait pas encore été diffusé. Peut-être qu'il a simplement réalisé que j'étais un gars ordinaire et qu'une fois le mystère dissipé, y'avait pas de quoi faire un reportage avec ma personne. Peut-être aussi que c'est son producteur ou un quelconque chef de pupitre qui lui a dit que ce reportage n'était d'aucun putain d'intérêt pour la francophonie.

*****

Les temps ont changé. Ça me manque pas vraiment de recevoir d'attention injustifiée. Je ne comprenais pas comment ça se faisait que je me sois rendu là y'a 4 ans et je me le demande encore aujourd'hui. Ce qui me manque par contre, c'est qu'il se passe des choses un peu spéciales, qu’il y ait un peu d’action, que j'aie un peu plus d'écho... mais pas trop. 

J’ai aujourd’hui l’attention que je mérite, c’est-à-dire une attention négligeable. Je dis pas que j’aimerais pas en avoir un peu plus, mais pas de là à faire déplacer un caméraman ou bien voir d’autres blogueurs écrire des textes à mon sujet pour dire qu’ils m’aiment pas. Ça m'a déjà stimulé. Aujourd'hui, je pense que je veux la paix, dis-je après avoir pogné un solide Waterloo. Même si je trouve encore qu'à bien des égards, la vie, la société, les gens dans l'autobus MAIS PAS LES GENS DE MA JOB sont des parcelles vivantes de merde. 

La place d’un blogueur est la même que celle d’un ami Facebook à mon avis. C’est quelqu’un de qui on s’aime se tenir au courant mais ça s'arrête là. C’est tout. Et c’est maintenant ce que je crois être devenu grâce à la grande purge du printemps 2012.

dimanche 18 novembre 2012

Apple perd des plumes...?

Qu'est-ce qu'une bonne compagnie à la bourse?

Si je dis que Dollarama est une super bonne compagnie au niveau de la bourse, les gens seront probablement surpris étant donné que la compagnie offre des produits cheaps. On s'attendrait plutôt à ce que, mettons, Toyota ou encore mieux, Porsche, soit une bonne compagnie.

Pourtant, c'est pas comme ça que ça marche. Une bonne compagnie est généralement une compagnie qui fait de gros profits, de plus en plus gros, d'année en année et qui ne requiert pas beaucoup d'investissements pour que les affaires tournent. En ce sens, une chaîne de production d'automobiles requiert sans aucun doute plus d'investissements que des étalages de magasin.

À titre d'exemple, des secteurs où les profits sont élevés et où les coûts d'investissement ne sont pas trop élevés, c'est le commerce de détail (Dollarama, Wal-Mart) et l'électronique (Microsoft, IBM, Apple, Intel, Oracle). 

Depuis quelques semaines, la bourse a pris une sérieuse drop. De nombreuses actions de compagnies ont baissé considérablement. Dont Apple (phrase sans verbe).

Je ne suis pas un méga fan de Apple. Je ne possède aucun produit Apple. J'ai par contre des actions d'Apple achetées aux environs de 360$ à l'été 2011. En septembre de cette année, mes premières actions achetées à peine un an plus tôt avaient presque doublé, à 700$ pièce. Mais depuis, elles ont considérablement baissé et valent en date d'aujourd'hui autour de 520$ l'unité.

Sur Internet, j'ai lu un paquet de textes disant que Apple était en train de perdre du terrain, que la baisse de la valeur de ses actions était un mauvais présage. Après tout, de nombreux concurrents avaient maintenant fait leur entrée sur le marché des téléphones intelligents et des tablettes. Apple pouvait pas faire autrement que perdre des parts de marché.

C'est vrai que la concurrence est de plus en plus féroce. Mais quand on se recueille sur le trône et qu'on épluche ses publi-sacs, est-ce qu'on est attiré par la Surface de Microsoft ou par le Ipad de Apple?

Certains sont sans doute attirés par le produit le moins cher, mais je pense que la marque Apple est très forte et synonyme de qualité, ce qui n'est probablement pas le cas de la plupart de ses concurrents. Évidemment, les prix d'Apple sont sensiblement plus élevés que la compétition. Mais le "prestige" associé à Apple est encore plus fort que la différence de prix en mon sens.

Bref, bien qu'Apple soit attaquée par la compétition, si j'avais le choix entre devenir le président de Apple ou d'un compétiteur tentant de faire sa place sur le marché des tablettes comme Microsoft, Google ou Amazon, je choisirais sans aucun doute Apple. En d'autres mots, j'aurais l'impression que mes produits seraient mieux positionnés avec Apple.

Ça fait que la baisse de 20-25% des actions d'Apple aurait pu être préoccupante si elle avait eu lieu dans un marché où tout reste est stable ou bien où tout monte. Mais depuis 3 mois, de nombreuses autres excellentes compagnies de domaines variés ont baissé de beaucoup. Et pour elles, bizarrement, on ne parle pas de début de la fin. En voici quelques exemples:

Apple: -17%
Intel: -24%
Dollar Tree (Dollarama américain): -21%
Ross Stores (Linge à escompte, style Winners): -22%
Microsoft: -14%
Big Lots (Rachats de surplus revendus à bas prix, dans une ambiance style Zellers): -30%
Dell: -28%

Donc, tous ceux qui disent qu'Apple est en péril ou bien est en train de perdre des plumes, vous pourriez avoir raison. Mais si votre variable d'évaluation est le prix de l'action, ça serait pas une mauvaise idée de considérer ce qui se passe ailleurs afin de réaliser que c'est peut-être simplement un mouvement de panique généralisé avant que les États-Unis imposent potentiellement le gain en capital (soit le profit sur la vente d'actions) à compter de 2013.

jeudi 15 novembre 2012

Courriel dans un dialecte étranger

Bonjour je pense qui faudrait que nous discution de sujets important. Il sagit du dossier sur lequelle je travaille et c'est très complexe car plusieur aspects sont melangés. Une évaluation plus poussé devrait etre faite car dossier employés sont longs et parfois plus encore. Donc en résumé il faudrait bientot organiser réunions pour discuter avec des sujets a régler.

?????

Mais que voulait dire ce courriel? Avais-je été dans la lune quand je l'avais lu et est-ce que 10 lectures supplémentaires allaient finalement me permettre d'y comprendre quelque chose?

samedi 10 novembre 2012

Jaser avec des Français

Avoir une discussion de fond sur un sujet quand je suis dans un bar, ça m'ennuie profondément. Et comme au Sacrilège hier soir, les seules places disponibles étaient autour de la même table que trois Français, c'était prévisible qu'on allait avoir à jaser et endurer de longues phrases de 100 mots pour dire des choses qui se résumeraient en 12 mots.

Les Français sont parfois ben smattes, mais pour moi, c'est la même chose que des granos ou des carrés rouges: je peux pas discuter normalement avec eux. Faut que je les challenge ou mieux, que je les attaque. Ça fait qu'hier soir, j'ai tenté de provoquer de la culpabilité ou de la honte chez mes interlocuteurs qui proviennent d'un des pays dans le monde où les gens se pensent les plus bons.

"Voulez-vous ben me dire comment vous avez fait pour perdre la guerre en 6 semaines contre les Allemands?"

Et j'ai aussi plogué ma désormais célèbre réplique que j'adore: "C'est où ça Paris? Est-ce que c'est proche de Berlin? De Copenhague? De Moscou? De Brest?"

Un Français trouvera toujours inconcevable qu'un être humain ne connaisse pas Paris.

jeudi 8 novembre 2012

Les écofrais

Certains ont sans doute remarqué que, depuis peu, une nouvelle taxe s'était ajoutée à l'achat de certains outils électroniques. Ainsi, une taxe de 1,65$ s'applique à l'achat d'un ordinateur portable ou d'une tablette. Pour un ordinateur de bureau, la taxe est de 7,50$. Pour l'achat d'un cellulaire, la taxe est de 10 cents (un peu débile d'imposer une taxe pour aussi peu). Pour l'achat de matériel massif, style photocopieur, je pense que ça monte à 40 ou 45$.

C'est pas beaucoup ces taxes là et ça devrait pas vraiment impacter les ventes de matériel informatique. Mais je me demande à quoi ça sert exactement d'en arriver là. Pourquoi appliquer des "écofrais" sur le matériel informatique? Y'aurait pas un million d'autres domaines de la vie courante qui polluent plus ou qui ont plus d'impact sur l'environnement? Par exemple, pourquoi pas taxer les sacs Ziploc? Ça fait des milliards de sacs en plastique qui se décomposent pas qui se ramassent dans les dépotoirs pis c'est consommé à répétition par des millions de mangeurs de carottes à travers le monde. 

C'est sûr que les ordinateurs et les téléphones portables sont super populaires et que presque tout le monde en possède. Par conséquent, plusieurs en jettent aussi occasionnellement pour obtenir le dernier modèle disponible. Mais je vois vraiment pas le lien avec l'environnement.  En fait, oui, je vois le lien, mais je le vois pas plus que pour un paquet d'autres instruments de la vie courante. 

C'est tout simplement une intrusion de plus de l'État (même si ça a pas l'air d'être l'État qui gère officiellement la taxe) dans la vie des gens. Et là où la taxe m'écoeure, c'est qu'on profite d'outils à la mode (cellulaires, tablettes) pour imposer une taxe qui touchera au maximum de gens possible, pas au domaine le plus sale qui soit. 

La question demeure: A T-ON LES MOYENS POUR DES TAXES SUPPLÉMENTAIRES AU QUÉBEC?

Rappelons qu'en Floride, par exemple, la taxe de vente est de 6% au lieu de plus de 15% au Québec. L'essence coûte environ 20-25% moins cher. Les impôts sont nettement inférieurs, le vin coûte la moitié du prix du Québec, la bière coûte peut-être 15-20% moins cher, un gros paquet de bonbons style Nerds ou Gobstoppers coûte 1$ dans un Wal-Mart alors que ça coûte 2,50 ou 3$ ici. Le linge coûte moins cher, les espadrilles et souliers coûtent moins chers (rappelons ici ma paire d'espadrilles Columbia payés 43$ avec la taxe en Californie VS 120 ou 150$ dans un Sports Experts du Québec). 

Ah ouin, mais c'est vrai, les gens meurent dans la rue sans bénéficier de soins de santé accessibles. C'est du moins ce que m'ont dit des gens qui n'étaient jamais allés aux États-Unis. 

Bref, avec ce beau sundae qui est le nôtre, a-t-on besoin de cette cerise que sont les écofrais?

Ou, en d'autres mots, est-ce que ces taxes vont repousser le mur vers lequel on fonce?

lundi 5 novembre 2012

Au St-Amour

J'avais un ami que j'avais pas vu depuis un moment. On avait parlé d'aller ensemble au Jack Saloon pour manger un gros burger gras avec des beignes Krispy Kreme en guise de pain à hamburger. Mais comme j'y étais déjà allé et qu'en plus, la table d'hôte du midi du St-Amour était à peine plus chère, je me suis dit, "pourquoi pas manger de la gastronomie au prix du fast food extreme?"

Le $t-Amour e$t reconnu pour être un re$taurant a$$ez di$pendieux. Et bien que je ne sois pas un spécialiste des restos haut-de-gamme, je crois qu'à Québec, le St-Amour est dans le top 5. C'est là qu'ont mangés Paul McCartney, Sting et Johnny Halliday lors de leur visite à Québec dans le cadre du festival d'été ou du 400ème de la ville.
 
En arrivant, on prend place à notre table. La chaise sur laquelle je m'assieds est vraiment pas moelleuse malgré les apparences. Mon derrière est accueilli abruptement. Restons zen, ce devrait être la seule fausse note du dîner puisque Paul McCartnet et Sting ont mangé ici.

On ouvre le menu et on voit que la table d'hôte 8 services du soir est à 115$ par personne. On est bien à la bonne place! Heureusement, le dîner est nettement plus accessible.
J'avais quelques choix et j'ai prix la combinaison suivante:

Entrée: soupe aux légumes (avec un nom plus fancy que ça dans le menu);

Repas principal: Cuisses de caille (avec un nom plus fancy que ça, mais on avait l'impression que c'était des cailles avec du riz et du maïs en accompagnement);

Dessert: Carré sec au citron dans un genre de sirop aux fraises (avec un nom PAS MAL plus fancy que ça sur le menu. En fait, on avait l'impression qu'on avait le choix entre 2 ou 3 desserts tellement la description était longue. Le serveur nous a confirmé qu'on n'avait pourtant qu'un seul choix). 
La soupe était bonne. Mais c'était comme une bonne soupe faite par ma mère mettons. Donc rien d'exceptionnel considérant le fait que j'étais dans le resto où a mangé un ex-Beatle et un ex-Police.

Le repas principal était moyen-pas-pire. Mais siboire qu'yavait pas beaucoup de stock! On aurait dit une entrée. J'avais que trois cuisses de caille (équivalent de 6 ailes de poulet en terme de quantité totale de viande). Les cuisses étaient farcies avec du riz et du maïs et il n'y avait pour ainsi dire AUCUN accompagnement à part 2-3 légumes pour faire beau pis une sauce versée dans l'assiette. Les cuisses étaient pas trop cuites. Je connais pas beaucoup la caille comme repas donc peut-être que ça se sert rosé ou légèrement cuit. Mais ça se défaisait pas autant qu'une cuisse de poulet chez St-Hubert mettons. Ça fait que je trippais pas ben ben. Notons d'ailleurs que cette même journée, plus tard en soirée, j'ai mal feelé pendant que des filles se mangeaient les totons dans la pièce d'à côté. Peut-être que les cuisses étaient pas assez cuites pis que j'ai brièvement pogné la salmonelle?

Le dessert était ordinaire. C'était un petit carré sec, genre 2 cm par 2 cm. Ça goûtait un peu le citron pis c'était au fond d'un bol à soupe dans lequel avait été versé un sirop aux fraises qui goûtait le sirop aux fraises acheté à l'épicerie dans la rangée des sirops aux fraises bon 
marché. Tsé la rangée où y'a le sirop de table qui essaie de copier le sirop d'érable...

Coût de la table d'hôte: 22$
Coût incluant les taxes et le pourboire: environ 29$

Cote finale: 7 pénétrations sur 10 

samedi 3 novembre 2012

Des filles qui se mangent les totons


Eh oui, en effet, bien peu d'aventures mémorables sont issues d'un souper autour d'une salade...

Hier soir, je me suis rendu chez des amis d'Aimepé pour une soirée "c'est la fin de semaine, on boit de la bière".

C'était parti pour être assez tranquille. On était cinq couples autour de l'ilot de la cuisine à jaser de tout et de rien en buvant de la bière. Au moins 2 couples sur cinq étaient constitués de gens relativement discrets. Les autres étaient des gens un peu plus animés, mais rien d'exceptionnel. Ça fait que c'était une soirée normale avec du monde normal.

À un moment donné, j'ai eu l'impression que mon souper de poulet pas trop cuit combiné avec la bière passait mal. Ça fait que je suis allé m'étendre sur le divan.

Pendant ce temps, dans la chambre des maîtres, une fille essayait une paire de boxers ultra longue du collègue à Aimepé. Je sais pas trop pourquoi, mais elle a ensuite décidé de se mettre les boules à l'air. Pis elle a demandé à une autre fille si elle pouvait lui embrasser les totons. Une autre fille s'en est mêlée pis ça a l'air qu'elles étaient trois à se manger les totons pendant qu'Aimepé se réfugiait dans le garde-robe pour ensuite se retirer en douce.

J'ai rien vu de l'événement et je me doutais pas du tout que quelque chose du genre aurait pu survenir.Ça fait que c'est ben plate mais je peux pas donner beaucoup plus de détails ni d'émotions relatifs à l'événement.

Plus tard, avant de partir, on s'est fait projeter un vidéo de deux des filles qui s'étaient mangées les boules en train de frencher pis de se taponner les totons (c'était un vidéo qui datait d'une autre soirée). Pis en sortant de la maison, une de ces filles a dit à Aimepé qu'elle était belle pis a essayé de la frencher.


En y repensant aujourd'hui, je me suis dit que cette soirée aurait pu finir en orgie. En orgie de filles par exemple parce que les gars avaient pas l'air d'avoir rapport là-dedans. Pis, pour faire un lien avec l'image du début du texte, sans bière, me semble que ça aurait tellement pas pu virer en soirée comme ça...

C'était ma première expérience de POWER-GOUINE-FEST.

jeudi 1 novembre 2012

Revue de portefeuille au 1er novembre 2012

C’est quoi ma recette pour trouver une bonne compagnie dans laquelle investir? 

Avant, c’était de me fier à mon voisin de bureau pis à son et mon raisonnement plus ou moins solide.

À compter de l’été 2011, j’ai commencé à raisonner de façon plus intelligente en y allant d’une méthode structurée. Ainsi, je me suis fait une grille d’analyse sur Excel pour comparer quelques centaines de compagnies entre elles. Ça a été long mais ça a donné quelque chose de bien intéressant. Je pouvais maintenant comparer des compagnies sur des points précis. Ça me permettait de voir quelles compagnies ressortaient de la masse. 

Je surlignais en jaune les zones où la compagnie se démarquait par une performance supérieure à la moyenne et je surlignais en bleu les zones où la compagnie était en-dessous de la moyenne ou en-dessous d’un niveau que je considérais intéressant. J’accordais ensuite un point pour chaque zone en jaune, aucun point pour une zone non surlignée et je soustrayais un point pour chaque zone en bleu. Je faisais le total et ça donnait un résultat attribué à chaque compagnie. En fonction de la moyenne des résultats, une compagnie avec un score de 6 ou 7 était considérée comme un bon investissement.  

J’applique désormais toujours cette grille sur une compagnie qui m’intéresse. La plupart de mes investissements ont eu un très bon score avec cette grille et je n'ai pas eu de mauvaises surprises avec la plupart, sinon la totalité d'entre elles.
 
Dans un autre ordre d'idées, cet automne, j’ai vu pour la première fois une de mes actions doubler de valeur. Il s’agissait d’Apple qui a atteint les 700$ vers le 20 septembre et que j'avais payée aux environs de 360$ l'unité en août 2011. C’est un rendement exceptionnel. Plusieurs affirment que l’action se rendra facilement à 800 ou 1000$ au cours de la prochaine année à cause de la croissance des ventes. 

Ainsi, mes actions pourraient possiblement tripler de valeur au cours de la prochaine année. Une bad luck est parfois bien vite arrivée mais avec 120 milliards de dollars en banque (!!!!!), aucune dette et des produits super populaires, la compagnie a l’air en sécurité. Dans l’histoire de l’humanité, à ma connaissance, aucune compagnie n’a été en si bonne position financière. À titre d’exemple, Apple pourrait acheter deux des plus grandes compagnies canadiennes soit le Canadien National (37 milliards) et la Banque Royale (83 milliards) sans avoir à emprunter d’argent. 

On parle souvent de ses bons coups, mais moins de nos mauvais. Ainsi, j’ai aussi acheté l’action de Advance Auto Parts pour un coût moyen de 87$ l’unité. L’action a baissé jusqu’à environ 65$ à peine quelques mois après mon achat. Quessé ça? Est-ce que je m’étais gourré? Était-ce le début de la fin et la compagnie allait-elle faire faillite malgré mes vérifications? Même chose pour la compagnie pharmaceutique United Therapeutics que j’ai achetée à environ 56$ pièce et qui a baissé de plus de 10$ la semaine dernière suite à une nouvelle de médicament non autorisé par la Food and Drugs Administration. Malgré la solidité financière de la compagnie et sa forte croissance, mon investissement perdait 15% de sa valeur en une seule journée. WHAT THE FUCK. Mais la bipolarité de la bourse peut aller dans un sens comme dans un autre parce qu'aujourd'hui même, Advance Auto Parts passait de 70$ à 80$ l'unité sur des rumeurs d'achat. Bref, c'est à n'y rien comprendre à quel point les hausses et baisses peuvent être drastiques sur quelques heures.

Mon but demeure : essayer de garder toutes mes actions le plus longtemps possible en faisant fi des fluctuations annuelles parfois majeures. Mais c’est pas facile. On peut pas faire autrement que se remettre en question quand on achète une action à 85$ un jour et qu’un mois plus tard, en une seule journée, notre action perd 15% de sa valeur. 

Heureusement, en y allant tranquillement et en investissant de façon éparse au cours d’une année, on peut aussi pogner les downs du marché et en profiter. C’est notamment ce que j’ai fait avec mes trois derniers investissements : Nu Skin, Coach et Dollar Tree. Les trois compagnies oeuvrent dans le domaine de la consommation discrétionnaire (crèmes pour le corps, sacoches et cossins à 1$). Elles ont toutes baissé d’au moins 25% entre leur sommet de 2012 et le prix auquel je les ai achetées. Les compagnies sont solides, très rentables, ont peu de dettes et on offert une bonne ou très bonne performance boursière au cours des dernières années. D’ailleurs, en date du 1er novembre, Nu Skin avait rebondi d'environ 20% par rapport à mon coût initial d’achat. 

J’en suis rendu à 15 titres en portefeuille. C’est beaucoup mais c’est la quantité qui me sécurise le plus. Je ne pense pas que je me sentirais à l’aise avec seulement 6-7 compagnies détenues. Une variation trop brusque chez une seule compagnie pourrait avoir un impact important sur mon portefeuille comme ça a été le cas par le passé avec SNC Lavalin et ses accusations de magouille. Advenant une faillite, je pourrais perdre jusqu’à 15% de mes avoirs, si on considère que ces 6 ou 7 compagnies seraient détenues dans des proportions égales. 

Par ailleurs, plus de 15 compagnies en portefeuille m’apparait comme étant trop. Déjà qu’à 15 compagnies, ça me fait beaucoup de choses à surveiller. Je vise à ne pas dépasser ce nombre même si mon portefeuille atteint une valeur élevée. Bref, si je trouve une compagnie intéressante à acheter, je vais m’imposer de me départir automatiquement d’une autre compagnie. 

Voici l’état de mon portefeuille d’actions en date du 1er novembre 2012 :

Compagnie
Secteur
Pourcentage du portefeuille
Apple (US)
Produits de consommation
16,5%
Advance Auto Parts (US)
Pièces automobiles
7,1%
Canadien National (CAN)
Chemins de fer
6,7%
Nu Skin (US)
Produits de santé/d’hygiène
6,6%
MTY Food Group (CAN)
Restauration rapide
6,4%
Constellation Software (CAN)
Logiciels
6,4%
Hélicoptères canadiens (CAN)
Transport par hélicoptère
5,7%
Dollar Tree (US)
Chaîne de produits à 1$
5,6%
Cummins (US)
Moteurs diesel
5,4%
Oracle (US)
Logiciels de bases de données
5,2%
United Therapeutics (US)
Médicaments
5,2%
Coach (US)
Sacoches de luxe
4,7%
RPC (US)
Exploration/exploitation pétrolière
4,3%
Accenture (Irlande)
Services de consultation
3%
Laboratoires Paladin (CAN)
Médicaments
2,9%
CASH

8,3%

Je me fixe donc l’objectif de ne pas enlever plus de 2 compagnies de cette liste au cours de 2013. En fait, mon objectif possiblement irréalisable serait de ne plus toucher à aucune de ces compagnies pour les 20 prochaines années.

C'est un voeu que j'aurai probablement tôt fait de briser.