Avoir une discussion de fond sur un sujet quand je suis dans un bar, ça m'ennuie profondément. Et comme au Sacrilège hier soir, les seules places disponibles étaient autour de la même table que trois Français, c'était prévisible qu'on allait avoir à jaser et endurer de longues phrases de 100 mots pour dire des choses qui se résumeraient en 12 mots.
Les Français sont parfois ben smattes, mais pour moi, c'est la même chose que des granos ou des carrés rouges: je peux pas discuter normalement avec eux. Faut que je les challenge ou mieux, que je les attaque. Ça fait qu'hier soir, j'ai tenté de provoquer de la culpabilité ou de la honte chez mes interlocuteurs qui proviennent d'un des pays dans le monde où les gens se pensent les plus bons.
"Voulez-vous ben me dire comment vous avez fait pour perdre la guerre en 6 semaines contre les Allemands?"
Et j'ai aussi plogué ma désormais célèbre réplique que j'adore: "C'est où ça Paris? Est-ce que c'est proche de Berlin? De Copenhague? De Moscou? De Brest?"
Un Français trouvera toujours inconcevable qu'un être humain ne connaisse pas Paris.
On dirait que tu décris nos voisin du sud.
RépondreSupprimerLimite baveux! Paris c'est PARIS, VOYONS!!!! (Ils aiment bien le dire)
RépondreSupprimerJ'adooooooore...
RépondreSupprimerTranche de vie: J'étais invitée dans un congrès franco-québécois sur le syndicalisme et nous passions 10 jours à Paris afin de rencontrer les présidents des différentes centrales syndicales françaises.... Nous avions environ 30 minutes avec chacun d'entre eux et nous étions 20 personnes (10 Qc-10 Fr). Devine ce qui s'est passé... les français ont pris totalement le plancher avec leur interventions bâties comme suit: mise en contexte, question, sous-question(s), complément d'information... Ils disaient que nous étions des cro-magnons avec nos questions directes en 3 mots. J'avais le feu au..........l'organisateur a été obligé de leur demander d'abréger à chaque rencontre, mais c'était plus fort qu'eux...