mardi 10 juillet 2012

Festival d'été partie 2: Bonjo Live

Lundi soir, 9 juillet 2012, plaines d'Abraham:

Première et deuxième partie: The Rikers et Dashboard Confessionnal

Une première partie, c’est fait pour jaser, boire de la bière ou spotter les pitounes dans l’assistance. Dashboard Confessionnal, c’est fait pour tout ça à la fois et même plus (faire la file pour aller pisser ou même chier et prendre son temps), parce que, comme le journaliste du Soleil l’a si bien fait remarquer, dès les premières notes, on se rend compte que quelque chose ne marche pas. Le chanteur tombe pas pantoute sur les bonnes notes. Sa première toune ressemble à un exercice de vocalise de lendemain de veille. Il miaule comme un soldat pris dans un barbelé pendant qu'il se fait tirer dessus. Pas cool. 

Cote Penetrator: 5 pénétrations sur 10. Ma cote est toutefois fondée sur une attention minimale. C'est donc une pénétration molle.

Programme principal: Bon Jovi

Ça aura pris du temps et ça aura été pénible (Dashboard Confessionnal + foule très compacte = plaisir restreint) mais Bon Jovi a fini par entrer sur scène vers 21h30, avec la toune "Raise your hands", choix pas mal efficace pour faire lever la foule. Il enchaine ensuite avec "You give love a bad name". Difficile de trouver une toune plus connue que celle-là.

Bon Jovi chante bien, ses musiciens sont bons et son répertoire est presque toujours accrocheur, avec des chansons pop à propos de cœurs brisés et de je serai toujours là pour toi. Le seul problème avec Bon Jovi, c’est sa personnalité. 

Arrivé sur scène avec des lunettes fumées pis une veste de cuir aux couleurs du drapeau américain, Bonjo sourit en nous montrant ses parfaites dents blanches entre les tounes. Durant les chansons, il fait le poseur comme un vrai de vrai rockeur américain en faisant des moves avec les mains tendues ou bien en tenant la perche de son micro en direction de son presque aussi poseur guitariste, Ritchie Sambora. 

Fake as fuck à 50 ans. Ça devait être incroyable à 24 ans, dans le temps de Slippery When Wet. Personnellement, la vue de ce rockeur qui doit jouer la même game de flasheux depuis 30 ans m'a enlevé un peu d'intérêt pour le spectacle. Je peux assurément taper du pied en écoutant une toune de Bon Jovi mais c'est plus difficile quand je le vois.

Malgré tout, ce fut assurément un très bon show, avec une bonne sélection de tounes (je ne suis pas resté jusqu’à la fin mais j’ai vu sur Internet que presque tous ses hits ont été faits à part Bed of Roses) et du dynamisme en masse. 

Bien des filles ont dû mouiller leur petite culotte. Par contre, à mon avis Bonjo est mille fois moins attirant que les gars de Rush où Rodger Hodgson de Supertramp qui avaient tous l’air beaucoup plus simples, humbles et amusants que ce gars trop fier d’être américain.

Cote Penetrator : 8 pénétrations sur 10

1 commentaire:

  1. Bon ben les gouts sont dans la nature comme on dit, t'as le droit de pas aimer M. Bon Jovi! Je pense pas que j'ai besoin de te dire que moi je l'aime bien (trop?) et que ses dents parfaites qui brillent presque dans le noir sont superbes, comme tout le reste de son corps (les parties apparentes... lol!). Je suis bien contente que tu ait donné un 8! ;) Je suis bien mal placée pour faire une critique objective alors c'est bien de voir l'avis d'une personne qui l'est!

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