jeudi 20 décembre 2012

Atteinte à la vie privée

Mon père et son cousin ont chacun reçu une mise en demeure de payer 6 800$ (soit 13 600$ au total) à leur voisin de chalet sous motif qu’ils l’auraient regardé et photographié grâce à une caméra sur trépied pendant que des travaux avaient lieu sur le terrain du dit voisin. Or, bien que mon père et son cousin aient regardé les travaux, mon père n’avait pas de trépied à caméra mais bien un trépied d’arpentage. 

Évidemment, avec cette nouvelle aventure, on vient de franchir un pas de plus sur la route de la folie humaine. 

À une époque où l’intimidation est à la mode, cette tentative de poursuite pourrait se résumer à « Mes tabarnacs, parlez moi plus pis regardez moi-même pas parce que je vais vous poursuivre pour atteinte à ma vie privée (ou tout autre motif invoqué avec la certitude et l'assurance d'un ancien avocat qui sait comment beurrer épais) ».

Comme la lettre proposait à mon père de prendre une entente de paiement, je lui ai suggéré d’offrir à son cher voisin des versements répartis sur 6800 ans. Mon père a eu l’air de trouver l’idée bonne, il a même eu l'idée d'ajouter une clause de début des versements en 2020. 

Rendu où c’est rendu, est-ce que c'est déplacé de dire des conneries comme ça? Est-ce qu’un juge pourrait trouver que l’attitude de mon père est déplacée dans un contexte où il se fait harceler, intimider et poursuivre pour des osties de connerie de la part d’un vieux criss d’alcoolique sale qui déjoue sa solitude en poursuivant tout le monde autour de lui?

5 commentaires:

  1. Y'a pas qqch dans les lois qui empêche ce genre d'acharnement judiciaire?

    RépondreSupprimer
  2. Oui, ça s'appelle être déclaré plaideur quérulent mais je pense qu'il faut aller loin pas mal pour se rendre là. Genre poursuivre la même personne 10 fois pour des motifs irrecevables.

    Le gars connait quand même le système, c'est un ex avocat. Il joue sur les mots, sur les perceptions pis il écrit ses lettres avec un ton assuré histoire d'avoir l'air crédible.

    RépondreSupprimer
  3. A-t-il des preuves qu'il a été photographié? A date c'est sa parole contre la votre, non?

    RépondreSupprimer
  4. Oui, il a supposément un témoin soit un des employés qui travaillait chez lui qui aurait vu mon père avec un trépied. Mais tel qu'écrit dans mon texte, c'était un trépied d'arpentage et non un trépied de caméra.

    RépondreSupprimer
  5. Je suis pas un expert mais j'imagine que si ton pere peut prouver qu'il effectuait de l'arpentage a ce moment la et qu'il apporte le trepied en cour ca peut se défendre.

    RépondreSupprimer