Depuis que j'ai écrit que je visais à monter les marches du boulot sur l'heure du dîner, je m'y suis mis à raison de deux midis par semaine. L'objectif minimal était de gravir une trentaine d'étages.
À chaque midi où j'ai monté les marches, j'ai toujours respecté l'objectif minimal. Mais comme je trainais juste un gilet de rechange et pas de serviette pour prendre ma douche, j'arrêtais lorsque je commençais à me sentir un peu gluant. Mais ce midi, j'ai emmené mes trucs pour prendre ma douche donc je me suis lâché lousse. Pis j'ai monté et descendu des étages jusqu'à temps que ça donne 53 étages.
Je sais pas si ça dit quelque chose aux gens, gravir 53 étages. Je pense qu'à Québec, y'a aucun édifice qui comporte 53 étages. Y'en a possiblement à Montréal, mais si tel est le cas, y'en a pas beaucoup. Bref, c'est haut en tabarnac. Pis ça mérite le respect de se rendre là.
À la fin, j'étais gluant comme un marathonien et le coeur me pompait comme une grosse madame qui fume et qui vient de monter un étage. J'avais pas nécessairement trippé sur l'expérience, mais j'avais le sentiment du devoir accompli.
Évidemment, je vais poursuivre en visant toujours plus haut. Mon objectif est de me rendre à 100 étages, mais je vais y aller graduellement. Je pense que je fais pour 3 raisons:
- pour pas me laisser aller et devenir un criss de gros tas de marde (même si les chances sont très minces);
- pour améliorer mon cardio;
- pour pas être comme les autres, soit une personne ordinaire qui fait des choses ordinaires.
Comme titre de ce billet, le nombre de marches gravies aurait été encore plis impressionnant ;)
RépondreSupprimerNe lâche pas, je trouve ça super comme exercice!
Je lâcherai pas Michèle, c'est mon seul exercice et j'approche de la mi-trentaine donc watch out.
RépondreSupprimersi je peux me permettre, ''avoir la paix durant l'heure du diner'' me semble également une raison digne de mention
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