J'ai passé une partie du printemps à fendre et à corder du bois en arrière de chez-nous. Je complète actuellement le tas de bois en prévision du dernier hiver de l'histoire de l'humanité.
Depuis un moment, ça sent l'automne. Les nuits sont plus fraiches et le matin, y reste plus grand chose de l'été.
Je me demande si, dans la tête des gens, les fins de saison ont vraiment lieu aux équinoxes et aux solstices. Est-ce que ça sera encore l'été demain matin dans votre tête?
Pour moi, les saisons changent avec les mois. Demain, septembre commence. Je vois pas comment quelqu'un pourrait considérer septembre comme l'été.
Me semble que ça aurait bien plus de sens comme ça:
Automne: septembre, octobre, novembre
Hiver: décembre, janvier, février
Printemps: mars, avril, mai
Été: juin, juillet, août
On traine encore un système saisonnier décrété par l'Empire Romain, y'a 2000 ans. Au lieu de faire des osties de promesses de marde pis de se dénigrer les uns les autres, les partis en élection devraient proposer une vraie réforme sociale. Fini l'automne le 21 septembre. Ça commence le 1er septembre tabarnac!
Moi je voterais pour un parti qui aurait des couilles comme ça.
Comme son nom l'indique, Penetrator s'adresse d'abord et avant tout aux jeunes enfants.
vendredi 31 août 2012
jeudi 30 août 2012
Zignage
Depuis quelques semaines, je remarque que mon garçon est devenu particulièrement enclin à zigner (se coucher sur le ventre, les deux mains sur le pipo en faire des mouvements de va-et-vient).
Ça se produisait d'abord dans son lit. Puis, dans le salon. Puis, au chalet de mes parents. Puis, "en-dessous du pont" (en-dessous du pont, c'est, par exemple, lorsque j'allonge mes jambes sur la table du salon ce qui donne un petit pont en-dessous duquel il se réfugie pour zigner).
Aujourd'hui, ça a atteint des niveaux d'anti-intimité records. Le zignage a presque eu lieu à la clinique pédiatrique et, ensuite, au bureau des passeports. Je dis "presque" parce j'ai senti le désir de tâtage de pipo de mon gars et je l'ai interrompu assez vite fait. Une salle comble de bureau des passeport n'est pas l'endroit rêvé pour que votre garçon se réfugie "en-dessous du pont" pour zigner.
Curage de narines et pognassage de pipo sont donc les passions actuelles de mon garçon de presque 3 ans.
Ça se produisait d'abord dans son lit. Puis, dans le salon. Puis, au chalet de mes parents. Puis, "en-dessous du pont" (en-dessous du pont, c'est, par exemple, lorsque j'allonge mes jambes sur la table du salon ce qui donne un petit pont en-dessous duquel il se réfugie pour zigner).
Aujourd'hui, ça a atteint des niveaux d'anti-intimité records. Le zignage a presque eu lieu à la clinique pédiatrique et, ensuite, au bureau des passeports. Je dis "presque" parce j'ai senti le désir de tâtage de pipo de mon gars et je l'ai interrompu assez vite fait. Une salle comble de bureau des passeport n'est pas l'endroit rêvé pour que votre garçon se réfugie "en-dessous du pont" pour zigner.
Curage de narines et pognassage de pipo sont donc les passions actuelles de mon garçon de presque 3 ans.
vendredi 24 août 2012
Mon unique prestation dans la rue en 2012
Je me disais que j'étais dû pour aller jouer de la musique à Québec. Après tout, j'étais en vacances, avec pas grand chose à faire et, en plus, si je n'y allais pas, j'allais possiblement être blanchi cette année. Je ne voulais pas briser ma séquence de 8 années consécutives. Dans la vie, y s'agit de laisser momentanément tomber les traditions pour que le temporaire se transforme en permanent.
Sur une échelle de 10, ça me tentait à peu près à 1 de m'y rendre. Mais je me suis botté le cul très fort pis j'ai délaissé le jeu vidéo auquel j'ai joué 8 heures par jour au cours des 3 dernières journées. J'ai pris ma guitare pis mon char pis je suis parti à l'aventure, à reculons pis avec le break-à-bras.
Je me suis installé en face du Tutto Gelato, sur la rue St-Jean, comme dans le bon vieux temps. Moins de 5 minutes après mon arrivée, une employée de la ville m'intercepte pour savoir si j'ai mon permis de musicien. Ça commence très mal. Je ne me rappelle que d'une seule fois où je me suis fait intercepter aussi vite (en 2009 ou 2010, à côté du Château Frontenac je crois). J'ai bien entendu bluffé en prétextant que j'avais oublié mon permis. Si ça n'a pas été cru, ça a au moins été accepté, me permettant ainsi de continuer à jouer un peu...
Manquant cruellement de pratique, j'ai quand même réussi à m'en tirer et à ne pas trop faire d'erreurs. Pendant 45-60 minutes, j'ai joué mon répertoire habituel de Cat Stevens, REM, Pink Floyd, Peter Gabriel, Sarah McLachlan pis c'est à peu près tout. Mon répertoire est pratiquement le même qu'en 2006 ou 2007. Aucune évolution mais assez de répétitions pour que ça sorte naturellement.
Rien de spécial dans la rue, cet après-midi. Un nombre de passants raisonnables. Un genre de BS de 50 ans qui a l'air d'avoir les cheveux gras et de fumer un paquet par jour qui va harceler une belle fille assise toute seule sur son banc. Des gens qui mangent leur crème glacée de l'autre bord de la rue en me regardant. Un été qui s'achève et ma petite contribution de rien du tout pour me permettre de pouvoir continuer à me qualifier de musicien de rue.
Montant amassé: 6,64$.
Sur une échelle de 10, ça me tentait à peu près à 1 de m'y rendre. Mais je me suis botté le cul très fort pis j'ai délaissé le jeu vidéo auquel j'ai joué 8 heures par jour au cours des 3 dernières journées. J'ai pris ma guitare pis mon char pis je suis parti à l'aventure, à reculons pis avec le break-à-bras.
Je me suis installé en face du Tutto Gelato, sur la rue St-Jean, comme dans le bon vieux temps. Moins de 5 minutes après mon arrivée, une employée de la ville m'intercepte pour savoir si j'ai mon permis de musicien. Ça commence très mal. Je ne me rappelle que d'une seule fois où je me suis fait intercepter aussi vite (en 2009 ou 2010, à côté du Château Frontenac je crois). J'ai bien entendu bluffé en prétextant que j'avais oublié mon permis. Si ça n'a pas été cru, ça a au moins été accepté, me permettant ainsi de continuer à jouer un peu...
Manquant cruellement de pratique, j'ai quand même réussi à m'en tirer et à ne pas trop faire d'erreurs. Pendant 45-60 minutes, j'ai joué mon répertoire habituel de Cat Stevens, REM, Pink Floyd, Peter Gabriel, Sarah McLachlan pis c'est à peu près tout. Mon répertoire est pratiquement le même qu'en 2006 ou 2007. Aucune évolution mais assez de répétitions pour que ça sorte naturellement.
Rien de spécial dans la rue, cet après-midi. Un nombre de passants raisonnables. Un genre de BS de 50 ans qui a l'air d'avoir les cheveux gras et de fumer un paquet par jour qui va harceler une belle fille assise toute seule sur son banc. Des gens qui mangent leur crème glacée de l'autre bord de la rue en me regardant. Un été qui s'achève et ma petite contribution de rien du tout pour me permettre de pouvoir continuer à me qualifier de musicien de rue.
Montant amassé: 6,64$.
vendredi 17 août 2012
Inflation
J'ai dernièrement remarqué que ça coûtait environ 4,50$ pour acheter 6 McCroquettes chez McDonald. Je parle même pas d'un trio mais bien de 6 vulgaires petits morceaux de poulet pané. Avec la taxe, ça revient donc pratiquement à 1$ par McCroquette.
Hier, je me suis pris une mini poutine chez Ashton (les trois formats offerts sont "bébé", "mini" et "régulier"). Ça coûtait 5,85$, soit près de 7$ avec la taxe. Pour une poutine de format très modéré, sans liqueur.
Dans les deux cas, les marges de profit sont au rendez-vous. On doit parler d'une marge de profit de près de 90%. Ça saute encore plus dans la face étant donné la simplicité extrême des aliments commandés. Est-ce que ça peut vraiment devenir plus cher que ça?
À relire dans quelques années pour voir l'ascension de ces prix déjà irréalistes.
Hier, je me suis pris une mini poutine chez Ashton (les trois formats offerts sont "bébé", "mini" et "régulier"). Ça coûtait 5,85$, soit près de 7$ avec la taxe. Pour une poutine de format très modéré, sans liqueur.
Dans les deux cas, les marges de profit sont au rendez-vous. On doit parler d'une marge de profit de près de 90%. Ça saute encore plus dans la face étant donné la simplicité extrême des aliments commandés. Est-ce que ça peut vraiment devenir plus cher que ça?
À relire dans quelques années pour voir l'ascension de ces prix déjà irréalistes.
mercredi 15 août 2012
Life sucks
Ce soir, comme tous les soirs, je vidais le bac du déshumidificateur dans le sous-sol. Me penchai-je pour saisir le dit bac et mon petit lecteur MP3 sortit de la poche de mon t-shirt pour tomber dans le bac rempli d'eau.
Tabarnac de calisse! sacrai-je.
Je mis la main dans le bac et 2 secondes plus tard, le lecteur était sorti de là. Mais le mal était sans doute déjà fait. Le lecteur semblait encore marcher, mais après avoir tenté de le recharger, j'ai vu que ça s'éteignait et que l'ordinateur semblait pas reconnaitre le mécanisme.
Life sucks.
Je me console vaguement en me disant que c'était pas un Iphone tombé dans une toilette pleine de merde. It would suck some serious shit.
Je me console vaguement en me disant que c'était pas un Iphone tombé dans une toilette pleine de merde. It would suck some serious shit.
lundi 13 août 2012
Walking Dead ou l'art de se mettre dans la marde à répétition
Quoi de
pire que d’écouter un film sérieux et de constater coup sur coup que les
personnages principaux agissent comme de parfaits imbéciles?
En la
matière, les personnages des trois films « Paranormal Activity » sont
pour moi des références. Moi, quand ça va pas bien dans ma vie, je veux
m’en sortir, pas me baisser la tête en dessous de la couche de marde
pour voir si je vais être capable de respirer. Eh
bien les personnages de Paranormal Activity n’ont pas cette
philosophie. Ils tentent plutôt de maximiser leur niveau
d’inconfort en se mettant la tête sous la merde le plus longtemps possible afin de voir si des branchies à marde vont leur pousser.
Je parle ici d’une situation survenue dans un épisode de la série « Walking Dead » que j’écoute ces temps-ci.
La série
se déroule dans un contexte où les Zombies ont envahi le monde (ou à
tout le moins la région d’Atlanta). De petits groupes d’humains tentent
alors de survivre en évitant de se faire mordre par les créatures
hautement contagieuses et affamées qui ont éradiqué presque toute
l’humanité environnante.
Dans ce contexte de péril extrême, on est étonné de réaliser que les survivants s’en tirent aussi bien.
Analysons tout d’abord leurs précautions
hygiéniques :
Les
personnages décapitent les zombies avec des machettes ou en leur tirant
des balles ou des flèches dans la tête. Après le carnage, nos héros récupèrent leur machette ou leurs
flèches comme si de rien n'était, en posant par exemple la machette sur leur épaule, comme si c'était un bat de baseball. Pis le sang de zombie leur coule sur le corps et y’a pas de
problème. Pis y’a pas de danger à l’idée de se blesser avec les armes coupantes à proximité de leur chair. C'est un peu comme si j'étais une infirmière qui piquait des gens qui ont le SIDA pis que je faisais ma couture personnelle à la maison avec les dites aiguilles après coup.
Les
personnages fouillent aussi dans les trippes des zombies, que ce soit
pour s’en recouvrir (pour dégager la même odeur qu’eux et ainsi ne pas
se faire sentir) ou pour vérifier si une petite fille s’est fait manger
par les zombies. Ce sont là bien sûr des opérations standard à la portée de tous, particulièrement dans un contexte où on manipule des trippes qui pourraient nous contaminer et faire de nous des Zombies.
Ça, c’est
le côté dégueulasse-insouciant des personnages. Y’a aussi le côté
simplement épais. Comme cette fille dont la sœur s’est fait mordre par
un zombie. Après la morsure et la mort de sa soeur, elle décide de rester à côté d'elle pendant des heures en la pleurant. Comble de la débilité, elle menace avec un fusil ceux qui veulent qu’elle laisse sa soeur pour qu'on la brûle avant qu'elle ne ressuscite en Zombie. Elle tient
sa sœur dans ses bras et, lorsque cette dernière ressuscite, elle lui dit qu’elle l’aime et lui tire une balle dans la tête. OH YEAH, quel
moment émouvant! JE FERAIS BIEN ENTENDU LA MÊME CHOSE AVEC TOUS LES MEMBRES DE MA FAMILLE CAR ÇA ME FERAIT SENTIR MOINS COUPABLE DE JUMELER UN MOT DOUX À UNE BALLE DANS LA CERVELLE.
Ou bien
encore ce moment où une tribu de zombies surgit, poussant les humains à
se réfugier sous des voitures. Environ 30 secondes après que les Zombies
soient passés, une petite fille de 12 ans sort d’en-dessous des
voitures pour voir où ils sont rendus. Et ce qui devait arriver arriva :
elle se fait voir par un Zombie qui se met à lui courir après. Tsé,
toé, mettons que 100 zombies contagieux et affamés passent à un mètre de
toi, est-ce que tu vas attendre 30 secondes ou 30 minutes avant de
sortir de ta cachette?
J’aurais
un paquet d’autres exemples dont certains sont probablement pires que
ça. On dirait que la thématique de la série, c’est qu’à chaque épisode,
un personnage doit agir en épais pour se mettre dans le trouble afin qu’une mission de sauvetage en découle.
Le pire,
dans cette série, c’est qu’au moins 95% de la population semble avoir
été décimée. On voit des chars d’assaut abandonnés ce qui fait
comprendre que même l’armée s’en est mêlée sans réussir à venir à bout
des zombies. Eh bien aussi incroyable que cela puisse paraitre, les
militaires n’ont pas survécu mais une bande d’imbéciles multipliant les
gaffes réussit à survivre, défiant ainsi les
lois de la probabilité (une chance de s’en tirer sur 1000 + une autre
chance de s’en tirer sur 1000 à l’épisode suivant et ainsi de suite).
Heureusement
que j’écoute la série en anglais parce que j’ai un break au niveau des
dialogues qui, j’ai l’impression, pourraient être qualifiés d’ABYSMAL.
J’ai quand même réussi à comprendre certaines réflexions telle que :
« À quoi bon survivre dans ce monde horrible où tout le monde se fait dévorer ou transformer en zombie? »
« Il faut
survivre chérie car il y a encore de la beauté dans le monde. Je l’ai
réalisé en voyant un chevreuil dans les bois. Il faut se raccrocher à ce
symbole de beauté et de pureté qu’est ce magnifique chevreuil! »
Si vous ne savez pas ce que veut dire le mot ABYSMAL, vous êtes capables de le déduire avec ce simple extrait.
J’accorde
donc à cette série une place de choix dans le top 10 des œuvres
cinématographiques renfermant le plus de stupidités. Des histoires niaiseuses, y'en a un million au cinéma, mais des histoires avec des personnages caves qui courent après la mort en voulant survivre, y'en a pas tant que ça me semble.
Si vous
avez des idées pour compléter le classement, je vous invite à le faire. Ça me permettra de mieux contexter « The Walking Dead » dans le grand
schème de la médiocrité scénographique.
(Je continue quand même d'écouter la série parce que le concept de survie est super cool).
vendredi 10 août 2012
Le tour de la Gaspésie
Depuis
2010, Mike Boy et moi, on se réserve la première fin de semaine du mois d’août pour partir
pendant 3 ou 4 jours, à la recherche de nous-mêmes. J’en ai pas parlé à
Mike, mais pour moi, ça s’appelle un LOST WEEKEND, comme la
période où John Lennon a laissé Yoko Ono pour prendre plein de drogue
pendant une année et demie. J’ai pas trompé Aimepé et j’ai pas pris de
crack, mais l’objectif était tout de même une débauche raisonnable.
Une
ancienne amie du travail depuis devenue folle me disait que la Gaspésie,
c’était un voyage de fin de vie. Je la trouvais conne d’affirmer ça
mais je dois dire que notre périple de cette année s’est effectivement
un peu apparenté à un voyage de fin de vie.
Notre itinéraire: une couleur par journée. |
On est
partis de Québec jeudi soir pour se rendre jusqu’à Rimouski. On est
allés veiller chez Pull, au Rétro et au Rino. Tous les endroits étaient
vides ou ennuyants (la plupart des habitants de la ville étaient à l’expo
agricole semble t-il). On n’a pas vraiment trippé mais au moins on s’est
rentré de la bière en masse dans les bars faisant ainsi de cette soirée
un moment relativement ennuyeux mais peu onéreux.
Le
lendemain, soit vendredi, on s’est rendus beaucoup plus loin, c'est-à-dire jusqu’à Gaspé. Comme
dirait Luc de la Rochelière : « La route est longue » jusqu’à Gaspé. On
est d'abord arrêtés à Ste-Luce pour marcher un peu sur la plage, aux portes de la Gaspésie. Y'avait pas grand chose à voir là donc on a poursuivi notre chemin jusqu'à Matane. On a fait un petit arrêt dans une poissonnerie pour acheter des crevettes qu’on a mangées directement dans le sac. Mike a adoré les petites
douceurs marines et j'ai trouvé ça beau et attendrissant de voir un
garçon dans la trentaine être heureux avec aussi peu.
Puis, on a
continué des kilomètres et des kilomètres jusqu'au Parc Forillon puis
jusqu’à Gaspé. Après avoir installé notre tente dans un camping, on
s’est rendus en ville pour essayer de trouver le night life. On s’est
promenés, on est allés manger au McDo pis on a fait des allers-retours
dans le petit centre-ville long de peut-être 500 mètres. Où aller
veiller à Gaspé? On nous a parlé de plusieurs endroits mais les deux
principaux semblaient être le Campus et le Brise-Bise. Comme le Campus a
été vide toute la soirée (clientèle d’exactement 0 personnes), on a
passé le plus clair de notre temps au Brise-Bise. C'était un bel endroit avec du potentiel. On a parlé à quelques
personnes. Deux madames dans la quarantaine se sont mises à nous parler
(je crois qu’elles nous avaient spottés depuis un moment, mais
probablement plus Mike Boy que moi) puis elles ont semblé complètement
se désintéresser de nous pour je ne sais quel motif. On a parlé à
quelques autres personnes dans le bar mais aucune anecdote ne mérite
d’être racontée. Le bar qui n’était déjà pas trop plein s’est mis à se
vider vers minuit. On ne voyait aucun potentiel pour se faire des amis
avec qui fumer du crack ou se piquer. Vers 2h du matin, on voulait pas
partir mais ça nous semblait évident qu’on n’allait rien vivre de
mémorable dans cet endroit. Ça avait pourtant bien commencé mais le
party a crashé plutôt que levé.
Mike Boy et la carcasse de phoque. |
Samedi,
on commençait un peu à être désillusionnés après deux soirées plates en
ligne (ce qui ne nous arrive presque jamais à Québec). On a commencé par
se rendre au Rocher Percé pour prendre quelques clichés de l’endroit.
Il faisait super beau et la marée était basse donc on a pu emprunter la
bande terre découverte pour se rendre jusqu’au Rocher. On m’avait dit
que c’était maintenant impossible de s’y rendre pour cause d’éboulis
mais ça a l’air que mes informateurs étaient dans le champ ou mal
intentionnés. En route vers le Rocher, on a vu un phoque
mort sur la plage et Mike a été pris en photo à côté de cette jolie
carcasse pleine de mouches. Plus loin, nous avons pris le sentier et
c’était assez spectaculaire de marcher au travers des eaux comme Moïse. Le Rocher fut atteint et nous avons marché un moment sur son long. C’était
impressionnant. C’est en fait bien plus impressionnant à proximité que
sur une carte postale ou vu du quai de la ville.
Le sentier menant au Rocher Percé. |
En route, on a fait un bref arrêt à Carleton, notre ville préférée en Gaspésie, pour constater que le St-Barnabé était fermé et en vente ce qui nous a déchiré le cœur. Le St-Barnabé, communément appelé le Bateau, c’est un bar logé dans un vieux bateau échoué sur la plage. On y a eu bien du fun en 2010 et 2011. On aurait peut-être aimé rester à Carleton pour la soirée mais on s’était dit qu’on aurait trop d’attentes pour l’endroit et qu’on ne pourrait pas avoir autant de fun que par le passé. On voulait aussi essayer du nouveau et faire un peu plus de route pour réduire la distance à faire le lendemain, ça fait qu’on a bel et bien poursuivi notre chemin jusqu’à Edmunston, capitale mondiale de l’ennui.
La route
nous menant jusqu’à Edmunston donne un aperçu de ce que pourrait être
l’éternité : rien devant et rien derrière, sans savoir si on avance ou
on recule parce que c’est la même chose dans chaque direction. La route est au milieu d'une forêt sans fin et sans éclairage (de nuit, ça doit être très dangereux). Les quelques maisons croisées sont
souvent délabrées. C’était tout
simplement dégueulasse.
Le st-Barnabé fermé et en vente, à Carleton. |
Puis, on s’est fait dire que le festival brayon battait son plein et que c’était là que tout le monde était réuni. On a résolu de payer les 15$ donnant un droit d’accès à cette foire ne comprenant rien d’autre que quelques kiosques de bouffe, des toilettes pis une grande scène sur laquelle se produisaient un groupe hommage à Black Sabbath et un autre groupe hommage à AC/DC (que je crois avoir vu au Quartier de Lune à Québec y’a pas très longtemps).
Nous voici à la foire brayonne, le coeur à la joie. |
On avait
été de bonne humeur, en forme, ayant accès à plein d’alcool pis ça avait
pas suffit pour avoir une seule soirée à la hauteur.
On est revenus à Québec, se disant qu'on avait vraiment fait le tour de la Gaspésie, dans tous les sens du terme.
mercredi 8 août 2012
Se faire des amis dans les bars
Tout le monde se rappelle (sauf moi), des deux gars qui nous ont invité à fumer du pot dans leur boite de pick-up, dans un stationnement de bar à Ste-Foy.
Les gars nous trouvaient tellement cools qu'ils nous ont demandé nos numéros de téléphone. Mike Boy leur a donnés avec grand plaisir et c'aurait pu être le début d'une belle amitié n'eut été le refus de Mike quant à l'offre reçue par texto le lendemain sur son Iphone:
Les gars nous trouvaient tellement cools qu'ils nous ont demandé nos numéros de téléphone. Mike Boy leur a donnés avec grand plaisir et c'aurait pu être le début d'une belle amitié n'eut été le refus de Mike quant à l'offre reçue par texto le lendemain sur son Iphone:
mardi 7 août 2012
Le retour de la boussole électorale
Cette fin de semaine, j'ai essayé de répondre aux innombrables questions permettant de faire la boussole électorale des élections provinciales du 4 septembre prochain.
Premier constat: C'est loin en siboire.
Deuxième constat: Les premières questions sont pertinentes puisque non partisanes, mais la deuxième partie est complètement débile. On nous demande de coter sur 10 notre opinion des principaux partis, de leurs chefs, des chances qu'on a de voter pour eux et ainsi de suite. Criss, me semble que si on passe un questionnaire, c'est pour se faire diriger en fonction de nos opinions socio-politiques, pas en fonction de notre amour pour un parti ou de son chef. Tsé, si j'aime Jean Charest à 10 sur 10, me semble que c'est évident que je vais voter pour lui (à moins que j'aime tous les autres à 10 sur 10 aussi, auquel cas je suis un sacré malade). Bref, j'ai trouvé que c'était de la grosse merde et j'ai essayé d'être neutre le plus possible en accordant la note de 0 sur 10 à chaque chef de parti. Mes résultats sont donc basés exclusivement sur mes réponses aux questions plus générales du type "êtes-vous pour l'exploitation du gaz de schiste?" (Non mais qui a une opinion vraiment solide sur ce genre de sujet?).
Troisième constat: Quand on a fini, on a surtout pas le goût de recommencer.
Me voilà donc sans surprise dans le quadrant "l'économie c'est assez important, mais pas la considération au-delà de tout le reste pis l'identité québécoise, je m'en sacre un peu mais les immigrants ont pas d'affaires à coudre la noune de leurs femmes comme dans leur pays".
Même si j'apparais plus à droite que le parti libéral et la CAQ, je pense avoir été pas mal modéré dans mes réponses. J'ai répondu bien peu de fois "très en accord" ou "très en désaccord" (ou bien la position extrêmement favorable ou défavorable).
Je trouve que les gens qui émettent des opinions du genre "ceux qui votent pour la CAQ pis le Parti Libéral sont tous des épais!" sont justement émises par des épais parce que ça ramène souvent le choix à une seule ou deux options jugées acceptables. Pour ma part, en regardant la grille, je dirais que ceux qui votent pour Québec Solidaire sont des débiles car il s'agit d'un parti d'extrême gauche dépourvu de vision économique. Faut tu être débile pour voter pour un parti de pauvres qui en a rien à branler de créer de la richesse? Tsé, j'aime pas vraiment le PQ, mais au moins, ils sont structurés et ont une réflexion économique. En fait, puisqu'on en parle, j'aime aucun parti et pour la première fois de ma vie, je pense que je voterais pour le PQ avant de voter pour le PLQ.
Pour le reste, je me garderai de commentaires. Fourrez entre hommes, soyez dans les témoins de Jéhovah, mangez du boudin hallal pis votez donc pour qui vous voulez mais crissez moi la paix si votre choix est pas le mien. Je vous déclare idiots sans espoir de rémission si vous pensez que vos sermons changeront quoi que ce soit à l'opinion d'autrui.
Premier constat: C'est loin en siboire.
Deuxième constat: Les premières questions sont pertinentes puisque non partisanes, mais la deuxième partie est complètement débile. On nous demande de coter sur 10 notre opinion des principaux partis, de leurs chefs, des chances qu'on a de voter pour eux et ainsi de suite. Criss, me semble que si on passe un questionnaire, c'est pour se faire diriger en fonction de nos opinions socio-politiques, pas en fonction de notre amour pour un parti ou de son chef. Tsé, si j'aime Jean Charest à 10 sur 10, me semble que c'est évident que je vais voter pour lui (à moins que j'aime tous les autres à 10 sur 10 aussi, auquel cas je suis un sacré malade). Bref, j'ai trouvé que c'était de la grosse merde et j'ai essayé d'être neutre le plus possible en accordant la note de 0 sur 10 à chaque chef de parti. Mes résultats sont donc basés exclusivement sur mes réponses aux questions plus générales du type "êtes-vous pour l'exploitation du gaz de schiste?" (Non mais qui a une opinion vraiment solide sur ce genre de sujet?).
Troisième constat: Quand on a fini, on a surtout pas le goût de recommencer.
Me voilà donc sans surprise dans le quadrant "l'économie c'est assez important, mais pas la considération au-delà de tout le reste pis l'identité québécoise, je m'en sacre un peu mais les immigrants ont pas d'affaires à coudre la noune de leurs femmes comme dans leur pays".
Même si j'apparais plus à droite que le parti libéral et la CAQ, je pense avoir été pas mal modéré dans mes réponses. J'ai répondu bien peu de fois "très en accord" ou "très en désaccord" (ou bien la position extrêmement favorable ou défavorable).
Je trouve que les gens qui émettent des opinions du genre "ceux qui votent pour la CAQ pis le Parti Libéral sont tous des épais!" sont justement émises par des épais parce que ça ramène souvent le choix à une seule ou deux options jugées acceptables. Pour ma part, en regardant la grille, je dirais que ceux qui votent pour Québec Solidaire sont des débiles car il s'agit d'un parti d'extrême gauche dépourvu de vision économique. Faut tu être débile pour voter pour un parti de pauvres qui en a rien à branler de créer de la richesse? Tsé, j'aime pas vraiment le PQ, mais au moins, ils sont structurés et ont une réflexion économique. En fait, puisqu'on en parle, j'aime aucun parti et pour la première fois de ma vie, je pense que je voterais pour le PQ avant de voter pour le PLQ.
Pour le reste, je me garderai de commentaires. Fourrez entre hommes, soyez dans les témoins de Jéhovah, mangez du boudin hallal pis votez donc pour qui vous voulez mais crissez moi la paix si votre choix est pas le mien. Je vous déclare idiots sans espoir de rémission si vous pensez que vos sermons changeront quoi que ce soit à l'opinion d'autrui.
jeudi 2 août 2012
À propos du système de justice...
Mon père pis moi, on est convoqués en cour relativement au voisin de chalet que j'ai engueulé y'a quelques semaines. Sur le subpeona, c'est écrit qu'il considérerait que nous représentons une menace pour lui et sa famille.
Considérant le rôle mineur de mon père dans l'histoire, je trouve la tournure des événements débile, surtout dans le contexte où il n'y a eu aucune menace verbale ou physique. Juste du bon gros gueulage masculin saupoudré d'un peu d'hystérie.
Ça me fait me questionner à propos du système de justice.
Est-ce que n'importe qui peut convoquer n'importe qui d'autre en cour pour n'importe quel motif jugé acceptable selon la vision du plaignant? Bref, si pour moi, me sentir menacé, c'est me faire regarder de travers, est-ce que je peux convoquer la personne qui me regarde de travers en cour? Qu'est-ce qui me donne accès à la cour? Mes contacts ou mon histoire?
Est-ce que c'est normal qu'une convocation en cour survienne seulement quelques jours à l'avance? Comme si on se foutait des plans ou obligations à court terme des gens, encore plus en période de vacances?
Est-ce que le système de justice est assez bien fait pour éviter que des gens s'en servent pour intimider ceux qu'ils n'aiment pas en les stressant en vue d'une comparution ou en leur imposant des frais (absence du travail, déplacement, consultation juridique, etc)? Bref, si tu veux faire mal à un petit salarié, convoques le en cour. Quand chaque cenne est importante, c'est le genre de move qui peut faire assez mal.
Est-ce qu'on peut convoquer quelqu'un à répétition devant les tribunaux, mettons qu'on a un bon contact qui nous fait des subpeona gratis?
Est-ce qu'on étudie le dossier du plaignant avant de donner suite à sa requête? Si une personne poursuit (ou à tout le moins convoque en cour) tout le monde pour n'importe quoi tout au long de sa vie, ce qui semble être le cas ici, est-ce que c'est aussi recevable que quelqu'un qui n'a aucune histoire?
Si quelqu'un connait un avocat ou possède des connaissances élargies sur le sujet, serait-ce possible de me renseigner svp?
Considérant le rôle mineur de mon père dans l'histoire, je trouve la tournure des événements débile, surtout dans le contexte où il n'y a eu aucune menace verbale ou physique. Juste du bon gros gueulage masculin saupoudré d'un peu d'hystérie.
Ça me fait me questionner à propos du système de justice.
Est-ce que n'importe qui peut convoquer n'importe qui d'autre en cour pour n'importe quel motif jugé acceptable selon la vision du plaignant? Bref, si pour moi, me sentir menacé, c'est me faire regarder de travers, est-ce que je peux convoquer la personne qui me regarde de travers en cour? Qu'est-ce qui me donne accès à la cour? Mes contacts ou mon histoire?
Est-ce que c'est normal qu'une convocation en cour survienne seulement quelques jours à l'avance? Comme si on se foutait des plans ou obligations à court terme des gens, encore plus en période de vacances?
Est-ce que le système de justice est assez bien fait pour éviter que des gens s'en servent pour intimider ceux qu'ils n'aiment pas en les stressant en vue d'une comparution ou en leur imposant des frais (absence du travail, déplacement, consultation juridique, etc)? Bref, si tu veux faire mal à un petit salarié, convoques le en cour. Quand chaque cenne est importante, c'est le genre de move qui peut faire assez mal.
Est-ce qu'on peut convoquer quelqu'un à répétition devant les tribunaux, mettons qu'on a un bon contact qui nous fait des subpeona gratis?
Est-ce qu'on étudie le dossier du plaignant avant de donner suite à sa requête? Si une personne poursuit (ou à tout le moins convoque en cour) tout le monde pour n'importe quoi tout au long de sa vie, ce qui semble être le cas ici, est-ce que c'est aussi recevable que quelqu'un qui n'a aucune histoire?
Si quelqu'un connait un avocat ou possède des connaissances élargies sur le sujet, serait-ce possible de me renseigner svp?
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