jeudi 13 novembre 2014

Test de personnalité

Dans le cadre de mon boulot, j'ai eu à passer un test de personnalité assez poussé. Plus poussé que pas mal tous les tests passés antérieurement et sûrement plus poussé que pas mal tous les cossins qu'on peut passer sur Facebook.

Le test traitait de mon tempérament/attitude/personnalité. J'ai jamais su trop faire la distinction entre ces trois termes. Le lien était principalement fait avec mon attitude au boulot, mais j'ai bien entendu pas pu m'empêcher aux liens à faire avec ma vie privée.

Aucune surprise: J'ai scoré dans la résolution de problèmes, la réflexion, l'indépendance d'esprit et quelques autres trucs. Bref, dans pas mal tout ce qui était relatif à gérer ma propre vie.

J'ai par contre moins bien scoré dans mes relations humaines. Et puis mon indice de bonheur général était assez bas.

Une fois passé un monologue d'au moins 30 minutes de la psychologue, j'ai pu faire quelques précisions comme quoi mon état n'est pas momentané mais de longue date, voire même de naissance. Je lui ai expliqué que je vivais bien avec qui j'étais mais que je vivais moins bien avec le monde en général. Aussi, je suis conscient de la plupart de mes faiblesses, mais ces mêmes faiblesses sont dans la perception des autres à mon égard. Moi, je trouve pas nécessairement que ce sont des faiblesses, autrement, je me serais corrigé depuis longtemps.

Pour ce qui est de l'indice de bonheur général, j'ai expliqué à la psychologue que tout revient principalement à ma conception de la vie. Je pars d'abord et avant tout du principe que la vie est absurde et qu'à tout moment, une bad luck de la vie peut survenir (maintes et maintes fois expliqué au fil des années sur mon blog). Je vis pas dans l'angoisse constante d'une bad luck, mais je suis  convaincu que ça va finir par arriver et que la vie m'attend avec un croc-en-jambe, particulièrement le jour où je baisserai ma garde. Oui, ça peut sonner débile, mais j'ai l'impression que le jour où je vais lâcher prise ou essayer de me conditionner à être jovialiste.

J'ai parlé d'Amélie qui m'a dit à quelques reprises que mon problème, c'était que j'étais trop intelligent, donc que je voyais tout ce qui fonctionnait tout croche et que je détectais les crosseurs rapidement. J'ai dit à la psychologue que cette amie qui me met sur un piédestal a selon moi pas tout à fait raison. Le problème, c'est pas que je suis trop intelligent. C'est que je suis trop clairvoyant.

Tant de sujets abordés si souvent par le passé que j'ai l'impression de radoter même si ça fait peut-être 2 ou 3 ans que j'ai pas écrit au sujet de ces trucs et de mon soit-disant "mal-être".

Ma grande frustration au sujet de cette séance de présentation de résultats est que ça a été plus un monologue qu'un échange. J'aime bien savoir à qui j'ai affaire et avoir mon mot à dire dans une discussion.

Je me suis réservé le mot de la fin pour valider cette théorie évoquée dans Les Simpsons qui est criante de vérité pour moi. J'ai demandé à la psychologue si le niveau de bonheur tend à décroitre avec l'intelligence.

La psychologue m'a répondu que oui, bien souvent.

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