jeudi 15 mai 2014

35

Au moment de changer d'année (1er janvier) ou de vieillir d'un an, plusieurs personnes font un bilan et réalisent qu'elles ne sont pas rendues là où elles devraient être.

Même si on réussit parfois à faire preuve d'optimisme et à se conditionner pour un moment qu'on est fier de qui on est devenu, il nous manque toujours quelque chose. C'est pas pour rien que la toune "I Still Haven't Found What I'm Looking For" a été numéro 1 en 1987. Fallait que ça touche une corde sensible chez la population.

***

Je trouve le chiffre 35 assez élevé. Un peu trop élevé. Pour la première fois depuis longtemps, je ne suis pas indifférent mais plutôt légèrement mal à l'aise à l'idée de vieillir d'un an. En ce tournant ce qui me consterne le plus, c'est de constater que je n'ai jamais détesté ou méprisé certaines personnes aussi intensément qu'à ce moment de ma vie. Ma vie est dominée par la colère, ou plutôt dirais-je, une sorte de rage (ou encore un "mal-être" tel que la blonde de ygreck m'a diagnostiqué, il y a environ 5 ans). Et cette rage, je la contiens par écrit depuis 2 ans, ce qui me frustre à diverses intensités selon les aléas de la vie.

Mais outre la retenue imposée, j'aimerais évoluer et sentir que je laisse le mauvais derrière. Un peu comme un jardinier d'expérience qui a des trucs pour enrayer rapidement la prolifération des mauvaises herbes. En fait, oui, j'ai certains trucs pour les enrayer. Mais leur présence me met toujours autant en tabarnac. Et puis j'ai à évoluer avec certains types de mauvaises herbes assez tenaces par les temps qui courent.

Ma devise pourrait être "jamais plus zen que l'année passée". Pour illustrer autrement mon propos, encore une fois, je suis obligé de citer une chanson populaire, et cette fois, c'est vraiment pas mon premier choix de citation. Mais j'y vais tout de même avec Céline Dion:

"On ne change pas".

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