Y'a environ 3 ans, mes parents ont mis leur maison en vente. Ça a pris pas mal de temps, mais un peu avant Noël 2013, ils ont réussi à la vendre. Il fallait libérer la maison pour le début juin.
C'est cette semaine que mes parents ont fini de vider la maison. En date de mercredi dernier, ils ne couchaient plus là.
Étrangement, malgré mon côté nostalgique supérieur à la moyenne, je suis resté assez indifférent face à la vente de la maison de mon enfance. Premièrement, je n'habite plus là depuis maintenant 9 ans. Ensuite, mes parents passent 3 mois par année en Floride et ensuite environ 6 mois à leur chalet. Faut aussi dire que l'entretien de la maison était parfois à la source de conflits. Et finalement, mes parents ont vendu à un moment où le marché de l'immobilier était à un sommet. C'était le moment idéal pour des retraités qui pourront profiter de la vie encore plus avec 220 000$ dans leur compte.
Bref, ça me surprend d'être aussi indifférent. Peut-être que l'élément d'explication principal est que j'ai coupé le cordon en 2005.
Comme son nom l'indique, Penetrator s'adresse d'abord et avant tout aux jeunes enfants.
samedi 31 mai 2014
lundi 26 mai 2014
Se faire construire un garage
Bonjour chers lecteurs absents. Vous êtes probablement en train de lire des statuts personnels sur Facebook ou bien en train d'écouter des séries sur Netflix ou sur Tou.tv. Vous manquez une belle occasion de vous instruire avec mes expériences de vie plutôt qu'avec vos divertissements niaiseux.
Mange de la marde, me direz-vous. Crève mon osti, vous répondrai-je. Et pis ça finira plus, parce qu'on va continuer à s'envoyer chier comme ça longtemps, ou jusqu'à ce que vous décrochiez parce que moi je vous lâcherai pas. Tout ça sans se connaitre et sans s'intéresser l'un à l'autre. Ça va faire un osti de beau show.
Ceci étant dit, je suis présentement en démarche pour faire rajouter un garage attenant à ma maison. Quelle folle aventure. J'ai rencontré 7 ou 8 entrepreneurs à date et je suis de plus en plus mêlé à chaque visite. L'un me dit de faire telle affaire, l'autre me dit de faire telle autre affaire et me dit que l'idée que je lui suggère (qui vient de l'entrepreneur précédent) a pas de bon sens ou coûte très cher. Et ainsi de suite. Ce qui revient à dire que j'ai 7 ou 8 versions différentes du même garage. Faut que je me fasse dessiner un plan, parce que je suis vraiment trop mêlé.
Les deux principaux problèmes que j'ai constaté sont les suivants:
A- L'absence d'opinion de l'entrepreneur;
B- Le trop grand nombre d'opinions de l'entrepreneur.
Je m'explique. Les premiers que j'ai rencontrés étaient vraiment à l'écoute. Ils notaient tout ce que je disais et acquiescaient. Ils étaient vraiment professionnels. Je les ai bien aimé. Par contre, avec le recul, je réalise qu'ils auraient pu me faire des suggestions et me donner des idées pratiques pour un garage offrant un espace maximal. Ce qu'ils n'ont pas fait.
Pis après, j'en ai ai appelé une couple qu'on pourrait qualifier de "ti-counes". Y'en a un ou deux qui ont même pas pris la peine de prendre mes coordonnées en note. Ils m'ont dit: "Rappelle moi la semaine prochaine, je suis pas mal occupé ces temps-ci".
Fuck you mon esti. Je te rappellerai jamais. Voir si je vais courir après un entrepreneur quand y'en a 100 autres dans le bottin.
J'en ai aussi appelé un qui m'a demandé si j'étais disponible de jour. Je lui ai répondu que je travaillais et que c'était préférable tôt le matin ou en soirée. Il m'a répondu que, quand on veut faire un gros investissement, faut être disponible. "Ta yeule mon osti, c'est à toi d'être disponible si tu veux mon cash", ai-je pensé. Le gars m'a ensuite demandé si j'avais un plan et je lui ai répondu qu'il était dans ma tête, le plan. On a quand même convenu d'une rencontre.
On avait prévu une rencontre à 7h30 un matin de la semaine. Un des employés du gars est arrivé chez moi à 6h50 pis il m'a dit qu'il serait intéressé de soumissionner mais que pour ça, ça me prenait un plan. "Ah ben mon tabarnac, tu me réveille 40 minutes avant l'heure prévue pour me répéter ce que l'autre m'a dit au téléphone 3 jours plus tôt?" ai-je pensé très fort. J'ai pris la carte d'affaires du gars, pis j'y ai noté "connard".
Après, j'en ai pogné une couple qui se sont déplacés jusque chez moi pour voir les travaux éventuels mais qui avaient un peu trop d'idées et d'opinions. J'en ai même pogné un qui me faisait des faces de dégoût lorsque j'exprimais mes idées. Il me disait des affaires comme:
"Hey là on va arrêter de niaiser criss! Ça coûte pratiquement le même prix de mettre une dalle structurale pis de faire un sous-sol en-dessous de ton garage. POURQUOI PERSONNE VOUS LE DIT? Toé après ça tu vas payer plein de voyages de terre pis de sable pis tu sauras même pas que t'aurais pu sauver sur ces voyages là. Ben oui, tu vas payer pour ça! Clap Clap (il tape dans ses mains). Bravo champion!"
Je comprenais environ la moitié de ce que ce type me racontait car il arrêtait pas de parler en pouces de béton pis en pieds de footing. Mais j'en ai retenu que c'était quasiment inconcevable de pas faire de sous-sol en-dessous du garage car ça coûtait presque rien de plus. Ça a complètement défait la conception que j'avais d'un garage. Je suis parti avec la quasi-conviction qu'un sous-sol en-dessous d'un garage était une évidence incontournable.
Je viens d'en rencontrer deux autres qui me disent que selon eux, ça va coûter assez cher de faire un sous-sol en-dessous du garage. Y'en a même un qui disait que ça allait être super humide et pas pratique.
Ça fait que devant cette diversité d'opinions, j'ai décidé de me concentrer sur l'impression dégagée par certains de ces entrepreneurs. Sur leur carte d'affaires, j'ai pris quelques notes, résumant en un ou quelques mots l'impression dégagée par ces entrepreneurs dont la diversité est grande:
Ordinaire - prend pas de notes;
Peddler;
Connard.
Bref, ça me prend un plan dessiné par un architecte. Je vais garrocher ce plan à 7-8 entrepreneurs pis je vais leur dire: Soumissionne là-dessus, pis surtout, ferme ta gueule.
Mange de la marde, me direz-vous. Crève mon osti, vous répondrai-je. Et pis ça finira plus, parce qu'on va continuer à s'envoyer chier comme ça longtemps, ou jusqu'à ce que vous décrochiez parce que moi je vous lâcherai pas. Tout ça sans se connaitre et sans s'intéresser l'un à l'autre. Ça va faire un osti de beau show.
Ceci étant dit, je suis présentement en démarche pour faire rajouter un garage attenant à ma maison. Quelle folle aventure. J'ai rencontré 7 ou 8 entrepreneurs à date et je suis de plus en plus mêlé à chaque visite. L'un me dit de faire telle affaire, l'autre me dit de faire telle autre affaire et me dit que l'idée que je lui suggère (qui vient de l'entrepreneur précédent) a pas de bon sens ou coûte très cher. Et ainsi de suite. Ce qui revient à dire que j'ai 7 ou 8 versions différentes du même garage. Faut que je me fasse dessiner un plan, parce que je suis vraiment trop mêlé.
Les deux principaux problèmes que j'ai constaté sont les suivants:
A- L'absence d'opinion de l'entrepreneur;
B- Le trop grand nombre d'opinions de l'entrepreneur.
Je m'explique. Les premiers que j'ai rencontrés étaient vraiment à l'écoute. Ils notaient tout ce que je disais et acquiescaient. Ils étaient vraiment professionnels. Je les ai bien aimé. Par contre, avec le recul, je réalise qu'ils auraient pu me faire des suggestions et me donner des idées pratiques pour un garage offrant un espace maximal. Ce qu'ils n'ont pas fait.
Pis après, j'en ai ai appelé une couple qu'on pourrait qualifier de "ti-counes". Y'en a un ou deux qui ont même pas pris la peine de prendre mes coordonnées en note. Ils m'ont dit: "Rappelle moi la semaine prochaine, je suis pas mal occupé ces temps-ci".
Fuck you mon esti. Je te rappellerai jamais. Voir si je vais courir après un entrepreneur quand y'en a 100 autres dans le bottin.
J'en ai aussi appelé un qui m'a demandé si j'étais disponible de jour. Je lui ai répondu que je travaillais et que c'était préférable tôt le matin ou en soirée. Il m'a répondu que, quand on veut faire un gros investissement, faut être disponible. "Ta yeule mon osti, c'est à toi d'être disponible si tu veux mon cash", ai-je pensé. Le gars m'a ensuite demandé si j'avais un plan et je lui ai répondu qu'il était dans ma tête, le plan. On a quand même convenu d'une rencontre.
On avait prévu une rencontre à 7h30 un matin de la semaine. Un des employés du gars est arrivé chez moi à 6h50 pis il m'a dit qu'il serait intéressé de soumissionner mais que pour ça, ça me prenait un plan. "Ah ben mon tabarnac, tu me réveille 40 minutes avant l'heure prévue pour me répéter ce que l'autre m'a dit au téléphone 3 jours plus tôt?" ai-je pensé très fort. J'ai pris la carte d'affaires du gars, pis j'y ai noté "connard".
Après, j'en ai pogné une couple qui se sont déplacés jusque chez moi pour voir les travaux éventuels mais qui avaient un peu trop d'idées et d'opinions. J'en ai même pogné un qui me faisait des faces de dégoût lorsque j'exprimais mes idées. Il me disait des affaires comme:
"Hey là on va arrêter de niaiser criss! Ça coûte pratiquement le même prix de mettre une dalle structurale pis de faire un sous-sol en-dessous de ton garage. POURQUOI PERSONNE VOUS LE DIT? Toé après ça tu vas payer plein de voyages de terre pis de sable pis tu sauras même pas que t'aurais pu sauver sur ces voyages là. Ben oui, tu vas payer pour ça! Clap Clap (il tape dans ses mains). Bravo champion!"
Je comprenais environ la moitié de ce que ce type me racontait car il arrêtait pas de parler en pouces de béton pis en pieds de footing. Mais j'en ai retenu que c'était quasiment inconcevable de pas faire de sous-sol en-dessous du garage car ça coûtait presque rien de plus. Ça a complètement défait la conception que j'avais d'un garage. Je suis parti avec la quasi-conviction qu'un sous-sol en-dessous d'un garage était une évidence incontournable.
Je viens d'en rencontrer deux autres qui me disent que selon eux, ça va coûter assez cher de faire un sous-sol en-dessous du garage. Y'en a même un qui disait que ça allait être super humide et pas pratique.
Ça fait que devant cette diversité d'opinions, j'ai décidé de me concentrer sur l'impression dégagée par certains de ces entrepreneurs. Sur leur carte d'affaires, j'ai pris quelques notes, résumant en un ou quelques mots l'impression dégagée par ces entrepreneurs dont la diversité est grande:
Ordinaire - prend pas de notes;
Peddler;
Connard.
Bref, ça me prend un plan dessiné par un architecte. Je vais garrocher ce plan à 7-8 entrepreneurs pis je vais leur dire: Soumissionne là-dessus, pis surtout, ferme ta gueule.
mercredi 21 mai 2014
Discuter avec un gars en train de chier dans des toilettes de bar
Écrire sur ce blog s'apparente maintenant pour moi à un exercice dépourvu de portée. Ça pourrait ressembler à réciter un poème dans la Vallée de la Mort ou à être musicien de rue dans un cimetière. Il ne semble à peu près plus rester de lecteurs qui passent ici. Peut-être 20 ou 30 personnes tout au plus. Peut-être même moins que ça. Ça ne m'enlève pas l'envie d'écrire, mais ça me stimule nettement moins à laisser des traces de façon régulière. Au cours de la dernière année, j'ai d'ailleurs laissé passer un pourcentage appréciable de bonnes idées de textes.
Mais cette fois, je peux pas laisser aller cette incroyable aventure qui est survenue hier soir.
****
Je suis une fois de plus au bar LA NINKASI et j'attends mon tour pour jouer mes tounes. Un peu contre ma volonté, je passe du temps avec Olivier, musicien et compagnon occasionnel dans la jeune vingtaine qui est du type bipolaire à ses heures.
La plupart du temps, Oli est fucké ou vedge. Il est un peu dans son monde. C'est plus ou moins flagrant dans la plupart des cas, mais d'autres fois, c'est un peu too much. D'ailleurs, il y a quelques semaines, Olivier s'est endormi dans le bar en attendant son tour de chant. Notons ici que pendant qu'Olivier s'endormait, j'étais en train de hurler du Nirvana dans le bar. Faut vraiment être claqué ou déconnecté pour s'endormir sur du Nirvana, en début de soirée de surcroit.
Hier soir, Oli était plutôt dans sa phase maniaque. Dès son arrivée, il me shake les épaules, il crie au barman qu'il veut une bière au plus sacrant. Il m'écrit sa signature d'artiste sur le bras. Il me lit un espèce de roman pas rapport qu'il est en train d'écrire. Il dit plein de niaiseries à plein de gens qui le trouvent sans doute épais. Et moi, je suis pogné avec lui parce qu'il me colle.
Espérant le distancer, je m'en vais pisser. Malheureusement pour moi, Oli vient également pisser. On continue à discuter dans les chiottes pendant qu'une pesante odeur de merde nous enveloppe. Eh oui, un type est en train de chier à nos côtés, séparé par une cabine qui n'étouffe en rien ses efforts soutenus et surtout pas le parfum de sa matière fécale sans doute abondante.
Voici approximativement la discussion qui s'en suit:
Moi: Pour favoriser le chiage, moi je pense qu'ya pas grand chose comme les Raisin Bran. Y'a plein de fibres là-dedans pis en plus, c'est bon pour la santé.
Oli: Des raisins, c'est encore mieux. Parce que dans tes Raisin Bran, t'as des raisins secs, mais t'as pas de liquide. Oui, t'as du lait, mais c'est pas aussi bon que l'eau dans les raisins.
Gars qui chie et qui s'insère dans la discussion: La meilleure affaire pour faire chier, c'est les prunes. Pis les poires Del Monte, ça fait vraiment la job. Les poires Dole aussi c'est bon.
Moi: Pourquoi des poires en canne? Me semble que c'est ben mieux des poires fraiches. Pis à part de ça, pour chier, tous les fruits font la job tant qu'à moi. Un ananas ça fait pas mal chier.
Gars qui chie: HUMMMMMMFFFF (bruit de forçage intense)
Oli: Les poires, c'est bon pour faire chier oui.
Gars qui chie: C'est quoi l'espèce de sirop qui mettent dans les cannes de poires Del Monte? C'est vraiment bizarre, je comprends pas ce que ça fait là-dedans...
Oli: Ah ben si tu veux te faire un sirop, c'est vraiment pas compliqué. Tu mets une tasse d'eau, une tasse de blablabla (j'ai oublié les détails, mais Oli a vraiment récité une recette de sirop pour accompagner les poires).
Gars qui chie: HUUUUUMMMMMMMMFFFFFF
Moi: Ouin, ben ça commence vraiment à sentir la marde ici, mais on va rester parce que la discussion est intéressante. Toi Oli, c'est quoi qui te fait le plus chier?
CLIC (bruit de porte)
ET LÀ MES AMIS, LE GARS QUI CHIAIT A OUVERT LA PORTE DE SA CABINE. BIEN ACCROUPI, IL NOUS A REGARDÉ ET EST PARTI À RIRE. IL EST RESTÉ COMME ÇA, UNE DIZAINE DE SECONDES. PIS OLI ET MOI ON A ÉTÉ COMPLÈTEMENT ESTOMAQUÉS DE VOIR UN OBÈSE, ASSIS SUR LA CHIOTTE, LES PATTES ÉCARTILLÉES, AVEC SON ODEUR DE MERDE QUI NOUS A ENVELOPPÉ ENCORE PLUS. JE PENSE QU'IL TROUVAIT QUE LA DISCUSSION QUI S'ÉTIRAIT DEPUIS ENVIRON 5 MINUTES ÉTAIT AMUSANTE ET IL VOULAIT VOIR À QUI IL AVAIT AFFAIRE. C'ÉTAIT LA PREMIÈRE FOIS DE MA VIE QUE JE VOYAIS CHIER QUELQU'UN LIVE, PIRE, QUELQU'UN QUI SE MONTRE VOLONTAIREMENT DANS CETTE POSTURE.
Dans toute ma vie, je pense avoir jamais ou du moins très rarement avoir été déstabilisé comme ça. Même les gars qui ont baissé leurs culottes et se sont fait aller la graine au-dessus de leur pichet de bière au Bateau de Nuit m'ont moins déstabilisé que ça.
Maudit que j'aime ça vivre des expériences fuckées comme ça. Ça me fait me sentir vivant.
Mais cette fois, je peux pas laisser aller cette incroyable aventure qui est survenue hier soir.
****
Je suis une fois de plus au bar LA NINKASI et j'attends mon tour pour jouer mes tounes. Un peu contre ma volonté, je passe du temps avec Olivier, musicien et compagnon occasionnel dans la jeune vingtaine qui est du type bipolaire à ses heures.
La plupart du temps, Oli est fucké ou vedge. Il est un peu dans son monde. C'est plus ou moins flagrant dans la plupart des cas, mais d'autres fois, c'est un peu too much. D'ailleurs, il y a quelques semaines, Olivier s'est endormi dans le bar en attendant son tour de chant. Notons ici que pendant qu'Olivier s'endormait, j'étais en train de hurler du Nirvana dans le bar. Faut vraiment être claqué ou déconnecté pour s'endormir sur du Nirvana, en début de soirée de surcroit.
Hier soir, Oli était plutôt dans sa phase maniaque. Dès son arrivée, il me shake les épaules, il crie au barman qu'il veut une bière au plus sacrant. Il m'écrit sa signature d'artiste sur le bras. Il me lit un espèce de roman pas rapport qu'il est en train d'écrire. Il dit plein de niaiseries à plein de gens qui le trouvent sans doute épais. Et moi, je suis pogné avec lui parce qu'il me colle.
Espérant le distancer, je m'en vais pisser. Malheureusement pour moi, Oli vient également pisser. On continue à discuter dans les chiottes pendant qu'une pesante odeur de merde nous enveloppe. Eh oui, un type est en train de chier à nos côtés, séparé par une cabine qui n'étouffe en rien ses efforts soutenus et surtout pas le parfum de sa matière fécale sans doute abondante.
Voici approximativement la discussion qui s'en suit:
Moi: Pour favoriser le chiage, moi je pense qu'ya pas grand chose comme les Raisin Bran. Y'a plein de fibres là-dedans pis en plus, c'est bon pour la santé.
Oli: Des raisins, c'est encore mieux. Parce que dans tes Raisin Bran, t'as des raisins secs, mais t'as pas de liquide. Oui, t'as du lait, mais c'est pas aussi bon que l'eau dans les raisins.
Gars qui chie et qui s'insère dans la discussion: La meilleure affaire pour faire chier, c'est les prunes. Pis les poires Del Monte, ça fait vraiment la job. Les poires Dole aussi c'est bon.
Moi: Pourquoi des poires en canne? Me semble que c'est ben mieux des poires fraiches. Pis à part de ça, pour chier, tous les fruits font la job tant qu'à moi. Un ananas ça fait pas mal chier.
Gars qui chie: HUMMMMMMFFFF (bruit de forçage intense)
Oli: Les poires, c'est bon pour faire chier oui.
Gars qui chie: C'est quoi l'espèce de sirop qui mettent dans les cannes de poires Del Monte? C'est vraiment bizarre, je comprends pas ce que ça fait là-dedans...
Oli: Ah ben si tu veux te faire un sirop, c'est vraiment pas compliqué. Tu mets une tasse d'eau, une tasse de blablabla (j'ai oublié les détails, mais Oli a vraiment récité une recette de sirop pour accompagner les poires).
Gars qui chie: HUUUUUMMMMMMMMFFFFFF
Moi: Ouin, ben ça commence vraiment à sentir la marde ici, mais on va rester parce que la discussion est intéressante. Toi Oli, c'est quoi qui te fait le plus chier?
CLIC (bruit de porte)
ET LÀ MES AMIS, LE GARS QUI CHIAIT A OUVERT LA PORTE DE SA CABINE. BIEN ACCROUPI, IL NOUS A REGARDÉ ET EST PARTI À RIRE. IL EST RESTÉ COMME ÇA, UNE DIZAINE DE SECONDES. PIS OLI ET MOI ON A ÉTÉ COMPLÈTEMENT ESTOMAQUÉS DE VOIR UN OBÈSE, ASSIS SUR LA CHIOTTE, LES PATTES ÉCARTILLÉES, AVEC SON ODEUR DE MERDE QUI NOUS A ENVELOPPÉ ENCORE PLUS. JE PENSE QU'IL TROUVAIT QUE LA DISCUSSION QUI S'ÉTIRAIT DEPUIS ENVIRON 5 MINUTES ÉTAIT AMUSANTE ET IL VOULAIT VOIR À QUI IL AVAIT AFFAIRE. C'ÉTAIT LA PREMIÈRE FOIS DE MA VIE QUE JE VOYAIS CHIER QUELQU'UN LIVE, PIRE, QUELQU'UN QUI SE MONTRE VOLONTAIREMENT DANS CETTE POSTURE.
Dans toute ma vie, je pense avoir jamais ou du moins très rarement avoir été déstabilisé comme ça. Même les gars qui ont baissé leurs culottes et se sont fait aller la graine au-dessus de leur pichet de bière au Bateau de Nuit m'ont moins déstabilisé que ça.
Maudit que j'aime ça vivre des expériences fuckées comme ça. Ça me fait me sentir vivant.
samedi 17 mai 2014
Traumatiser un témoin de Jéhovah en une étape facile
Me voilà chez mon pote Dave, le vendredi soir de ma fête. On est chez lui pour se faire un fond avant de sortir au Délice, bar de cougars de Lévis.
On se fait des rhums and coke et le coloc témoin de Jéhovah de Dave se retrouve dans la cuisine pendant qu'on boit:
Moi: Hey c'est ma fête. J'ai 35 ans pis je suis en beau tabarnac de m'être rendu là!
Témoin de Jéhovah: Bonne fête!
Moi: En tout cas, je te souhaite de jamais te rendre là parce que 35 ans c'est vraiment de la grosse marde!
Témoin de Jéhovah: C'est mieux de mourir avant?
Moi: Oui. Anyway, pourquoi remettre à demain ce qu'on peut faire aujourd'hui? La mort est à la porte, aussi bien traverser la porte aujourd'hui maudit calisse de tabarnac!
Témoin de Jéhovah: Ok!!!
On se fait des rhums and coke et le coloc témoin de Jéhovah de Dave se retrouve dans la cuisine pendant qu'on boit:
Moi: Hey c'est ma fête. J'ai 35 ans pis je suis en beau tabarnac de m'être rendu là!
Témoin de Jéhovah: Bonne fête!
Moi: En tout cas, je te souhaite de jamais te rendre là parce que 35 ans c'est vraiment de la grosse marde!
Témoin de Jéhovah: C'est mieux de mourir avant?
Moi: Oui. Anyway, pourquoi remettre à demain ce qu'on peut faire aujourd'hui? La mort est à la porte, aussi bien traverser la porte aujourd'hui maudit calisse de tabarnac!
Témoin de Jéhovah: Ok!!!
jeudi 15 mai 2014
35
Au moment de changer d'année (1er janvier) ou de vieillir d'un an, plusieurs personnes font un bilan et réalisent qu'elles ne sont pas rendues là où elles devraient être.
Même si on réussit parfois à faire preuve d'optimisme et à se conditionner pour un moment qu'on est fier de qui on est devenu, il nous manque toujours quelque chose. C'est pas pour rien que la toune "I Still Haven't Found What I'm Looking For" a été numéro 1 en 1987. Fallait que ça touche une corde sensible chez la population.
***
Je trouve le chiffre 35 assez élevé. Un peu trop élevé. Pour la première fois depuis longtemps, je ne suis pas indifférent mais plutôt légèrement mal à l'aise à l'idée de vieillir d'un an. En ce tournant ce qui me consterne le plus, c'est de constater que je n'ai jamais détesté ou méprisé certaines personnes aussi intensément qu'à ce moment de ma vie. Ma vie est dominée par la colère, ou plutôt dirais-je, une sorte de rage (ou encore un "mal-être" tel que la blonde de ygreck m'a diagnostiqué, il y a environ 5 ans). Et cette rage, je la contiens par écrit depuis 2 ans, ce qui me frustre à diverses intensités selon les aléas de la vie.
Mais outre la retenue imposée, j'aimerais évoluer et sentir que je laisse le mauvais derrière. Un peu comme un jardinier d'expérience qui a des trucs pour enrayer rapidement la prolifération des mauvaises herbes. En fait, oui, j'ai certains trucs pour les enrayer. Mais leur présence me met toujours autant en tabarnac. Et puis j'ai à évoluer avec certains types de mauvaises herbes assez tenaces par les temps qui courent.
Ma devise pourrait être "jamais plus zen que l'année passée". Pour illustrer autrement mon propos, encore une fois, je suis obligé de citer une chanson populaire, et cette fois, c'est vraiment pas mon premier choix de citation. Mais j'y vais tout de même avec Céline Dion:
"On ne change pas".
Même si on réussit parfois à faire preuve d'optimisme et à se conditionner pour un moment qu'on est fier de qui on est devenu, il nous manque toujours quelque chose. C'est pas pour rien que la toune "I Still Haven't Found What I'm Looking For" a été numéro 1 en 1987. Fallait que ça touche une corde sensible chez la population.
***
Je trouve le chiffre 35 assez élevé. Un peu trop élevé. Pour la première fois depuis longtemps, je ne suis pas indifférent mais plutôt légèrement mal à l'aise à l'idée de vieillir d'un an. En ce tournant ce qui me consterne le plus, c'est de constater que je n'ai jamais détesté ou méprisé certaines personnes aussi intensément qu'à ce moment de ma vie. Ma vie est dominée par la colère, ou plutôt dirais-je, une sorte de rage (ou encore un "mal-être" tel que la blonde de ygreck m'a diagnostiqué, il y a environ 5 ans). Et cette rage, je la contiens par écrit depuis 2 ans, ce qui me frustre à diverses intensités selon les aléas de la vie.
Mais outre la retenue imposée, j'aimerais évoluer et sentir que je laisse le mauvais derrière. Un peu comme un jardinier d'expérience qui a des trucs pour enrayer rapidement la prolifération des mauvaises herbes. En fait, oui, j'ai certains trucs pour les enrayer. Mais leur présence me met toujours autant en tabarnac. Et puis j'ai à évoluer avec certains types de mauvaises herbes assez tenaces par les temps qui courent.
Ma devise pourrait être "jamais plus zen que l'année passée". Pour illustrer autrement mon propos, encore une fois, je suis obligé de citer une chanson populaire, et cette fois, c'est vraiment pas mon premier choix de citation. Mais j'y vais tout de même avec Céline Dion:
"On ne change pas".
lundi 12 mai 2014
Dégoûté
Voilà plus d'un an que je savais que j'allais devoir me présenter au palais de justice pour cette histoire.
De façon surprenante, comme le voisin de chalet de mes parents a tendance à poursuivre tout le monde autour de lui, quatre causes avaient été regroupées dans un seul procès. Quatre causes pour lesquelles le voisin était le demandeur et son entourage était en défense. Le fait qu'il soit à l'origine de quatre poursuites différentes donne une bonne idée du personnage. Parce qu'un être humain normal n'est pas à l'origine de plus d'une ou deux poursuites au cours de toute sa vie. N'est-ce pas?
Je suis sorti du palais de justice épuisé et dégoûté. Dégoûté d'avoir encore à me défendre devant un écoeurant qui poursuit tout ce qui bouge et qui se dépeint toujours comme une victime alors que c'est lui qui agresse tout le monde et les poursuit ensuite si ceux-ci ont le malheur de ne pas se laisser intimider. Ça me dégoûte d'être sur la défensive et de réaliser que la justice permet à des crottés de poursuivre n'importe qui pour n'importe quel motif. On l'a vu avec Eddy Savoie, ce milliardaire qui a effectué une poursuite bâillon de 400 000$ contre une dame qui avait porté plainte contre ses établissements pour les vieux. Ça revient à se servir des tribunaux pour intimider les gens, même si on n'a pas de cause.
Parce que, qui à le goût de payer des frais au tribunal (ça coûte au moins 150$ en partant d'ouvrir un dossier pour se défendre) et un avocat (50 ou 100$ de l'heure) juste pour le fun? Quand on se ramasse face à un enfant de chienne qui nous poursuit à répétition, on sait que ça va nous coûter au minimum quelques centaines de dollars en partant, si on est chanceux. Si on est moins chanceux, comme mon père, on se ramasse à près de 10 000$ de frais d'avocat en un an et demi.
Ce qui me dégoûte par-dessus tout, c'est de ressortir de là avec le doute. Dans ma logique et celle de mon entourage, c'est impossible que je doive payer quoi que ce soit à ce type. Mais c'est pas moi qui décide. C'est le juge. Et je le connais pas, le juge. Je sais aussi que les juges doivent avoir l'air impartiaux, même dans les causes les plus débiles qui leur sont présentées.
De l'impartialité d'un juge découle le doute, une certaine angoisse (quoi que fort modérée) et, je le répète, un dégoût d'avoir à subir tout ça.
De façon surprenante, comme le voisin de chalet de mes parents a tendance à poursuivre tout le monde autour de lui, quatre causes avaient été regroupées dans un seul procès. Quatre causes pour lesquelles le voisin était le demandeur et son entourage était en défense. Le fait qu'il soit à l'origine de quatre poursuites différentes donne une bonne idée du personnage. Parce qu'un être humain normal n'est pas à l'origine de plus d'une ou deux poursuites au cours de toute sa vie. N'est-ce pas?
Je suis sorti du palais de justice épuisé et dégoûté. Dégoûté d'avoir encore à me défendre devant un écoeurant qui poursuit tout ce qui bouge et qui se dépeint toujours comme une victime alors que c'est lui qui agresse tout le monde et les poursuit ensuite si ceux-ci ont le malheur de ne pas se laisser intimider. Ça me dégoûte d'être sur la défensive et de réaliser que la justice permet à des crottés de poursuivre n'importe qui pour n'importe quel motif. On l'a vu avec Eddy Savoie, ce milliardaire qui a effectué une poursuite bâillon de 400 000$ contre une dame qui avait porté plainte contre ses établissements pour les vieux. Ça revient à se servir des tribunaux pour intimider les gens, même si on n'a pas de cause.
Parce que, qui à le goût de payer des frais au tribunal (ça coûte au moins 150$ en partant d'ouvrir un dossier pour se défendre) et un avocat (50 ou 100$ de l'heure) juste pour le fun? Quand on se ramasse face à un enfant de chienne qui nous poursuit à répétition, on sait que ça va nous coûter au minimum quelques centaines de dollars en partant, si on est chanceux. Si on est moins chanceux, comme mon père, on se ramasse à près de 10 000$ de frais d'avocat en un an et demi.
Ce qui me dégoûte par-dessus tout, c'est de ressortir de là avec le doute. Dans ma logique et celle de mon entourage, c'est impossible que je doive payer quoi que ce soit à ce type. Mais c'est pas moi qui décide. C'est le juge. Et je le connais pas, le juge. Je sais aussi que les juges doivent avoir l'air impartiaux, même dans les causes les plus débiles qui leur sont présentées.
De l'impartialité d'un juge découle le doute, une certaine angoisse (quoi que fort modérée) et, je le répète, un dégoût d'avoir à subir tout ça.
vendredi 9 mai 2014
Ne pas aimer le hockey
Quand je regarde une partie de hockey dans un bar, avec 100 autres personnes autour de moi qui regardent la partie et qui crient et applaudissent quand les Canadiens font un beau jeu ou passent près de compter un but, je me dis que :
1- J’aime pas le hockey;
2- J’aime surtout pas les Canadiens;
3- J’ai l’impression d’être dans le Colisée de Rome y’a 2000 ans;
4- Ce qui revient à dire que je suis en plein centre d’une manifestation humaine prouvant que, fondamentalement, l’être humain n’a pas changé depuis au moins 2000 ans;
5- Quessé ça change que les Canadiens marquent un but ou se fassent compter un but?
L’être humain veut être divertit. Hier comme aujourd’hui, y’a toujours rien eu de tel qu’un « ennemi » commun pour créer un esprit de fraternité au sein d’un groupe.
Je parle ensuite avec un ami plutôt cultivé du fait que certaines personnes associent les Canadiens à la libération du peuple Québécois, comme si les Canadiens étaient entourés d’une espèce d’aura de « révolution tranquille » ou bien « d’éveil d’un peuple ».
- Est-ce que tu penses vraiment que les Canadiens ont joué un rôle dans la libération du peuple Québécois? Que Maurice Richard pour les Canadiens, c’est comme René Lévesque pour les péquistes?
- Oui, Maurice Richard a été le premier québécois à s’illustrer et à s’affranchir. Avant ça, on était nés pour un petit pain.
- Ouin, pis asteur on a Céline Dion. Regardes ce que ça a donné comme effet d’entrainement d’affranchissement!
Bien que j’aie un certain dédain pour tous ces gens qui ont des croyances solides comme du béton et qui peuvent associer une équipe de hockey dans laquelle jouent des américains pis des slovaques au destin d’un peuple, je réalise que mon nihilisme ne me mène pas beaucoup plus loin.
J’ai juste l’impression d’être une personne déprimée qui voit clair au travers de guignols aveugles mais heureux.
samedi 3 mai 2014
Les joyeux guignols de Québec solidaire
Manon Massé fait une première sortie (à ma connaissance) pour dénoncer une publicité sexiste de la SAQ utilisant le corps de la femme. Elle affirme:
«C'est inadmissible qu'une société d'État utilise le corps de la femme pour mousser ses ventes, déclare Manon Massé. L'égalité entre les femmes et les hommes ne peut pas qu'être théorique. Elle doit s'appliquer dans la réalité.»
Le Québécois se déchirent et/ou se méprisent principalement à cause de leur appui pour le PQ, le PLQ et la CAQ. On laisse trop souvent de côté Québec Solidaire et ses joyeux guignols qui n'ont pas fini de nous amuser avec leurs sorties prônant une économie stimulée par une embauche massive de chauffeurs d'autobus, la destruction des pétrolières et des cols roulés pour toutes les filles du Québec.
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