samedi 31 août 2013

Gaucher

Cette semaine, ma mère m'a fait réaliser que mon gars lançait toujours la balle avec sa main gauche. Il tient aussi sa fourchette avec la main gauche.

C'est une erreur de la nature.

vendredi 30 août 2013

Le poids d'un chasseur intergalactique

Cette année, pour la première fois depuis 2005, je n'ai pas joué de guitare une seule fois dans les rues de Québec. Trois raisons peuvent l'expliquer: l'intérêt y était plus ou moins (après 8 ans, y'a moins d'excitation), j'avais pas vraiment le goût de croiser des gens du boulot et, raison principale, j'ai joué plusieurs fois à la Ninkasi au cours des derniers mois.

La Ninkasi, c'est comme l'autobus ou comme bien d'autres endroits: on y voit des visages familiers de semaine en semaine et on associe ces visages à des émotions qui vont de la fascination à l'antipathie. Je pense que la plupart des gars qui montent sur scène sont sympathiques. Peut-être même que c'est le cas de la totalité. Mais y'en a une couple qui m'énervent et dont la face me revient pas.

Y'en a un pour qui mes sentiments sont mitigés. C'est un petit gars de 22-23 ans qui se prénomme Olivier (dit Oli) qui s'habille en noir, qui a les cheveux longs et qui a une barbichette. Il a l'air d'un geek puissance 5 ou peut-être même puissance 10 (ça dépend des critères personnels d'évaluation).

Oli est bien sympathique. Il a beaucoup de jasette. De plus, il est très talentueux. Il chante juste (il est capable de crier comme le chanteur de Led Zeppelin sans fausser), il joue super bien du drum et je pense qu'il est assez bon à la basse et à la flûte.

Par contre, c'est un osti de geek. La première fois où je lui ai parlé, j'étais assis seul à une table et deux filles sont venues s'asseoir avec moi car elles cherchaient une place. Je me rappelle plus trop pourquoi mais Oli a fini par s'asseoir à la table et à prendre toute la place comme un gars qui a jamais parlé à une fille de sa vie. J'avais deux certitudes: 1- si j'avais pas été là, il serait jamais allé parler aux filles par lui-même et 2- il s'en sacrait que je sois là. J'étais juste sa porte d'entrée vers les deux filles.

Ce mardi, je suis retourné à la Ninkasi. Peu après mon arrivée, je vois Oli qui me dit que depuis qu'il m'a entendu chanter "Losing my religion", il n'arrête pas d'écouter la toune. On se met à jaser ensemble pendant la première partie de la soirée. Éventuellement, on se ramasse autour d'une table avec un autre gars pour écouter le show commencer.

Deux filles s'installent en avant de nous. L'une d'elles se revire vers moi et m'adresse la parole en anglais pour me demander ce que signifie le menu. Je lui traduis ce qui est inscrit et m'informe d'où elles viennent. Elle me dit qu'elles sont de l'Allemagne. Je trouve ça super cool et commence à discuter un peu avec elles. J'introduis Oli qui, je l'avais oublié, a tendance à prendre toute la place. Ça fait qu'il se met à ploguer tout ce qu'il sait de l'Allemagne et tout son vocabulaire allemand. Un geek, ça en connait des affaires.

Je demande à la fille avec qui je parle si elle veut devenir mon amie sur Facebook et elle accepte. Je lui tend mon Ipod et lui dit de s'ajouter elle-même. Oli enchaine en me disant : "Je pense que je t'ai pas sur mon Facebook". Je lui tend donc mon Ipod et il s'ajoute.

Évidemment, le lendemain, je réalise qu'il a aussi ajouté l'Allemande à son Facebook. Bref, j'ai encore servi de "porte d'entrée". Qualifiez moi d'indigné mais ça me surprendrait en sibolac qu'il ait pas profité de l'ajout de ma personne pour dire à l'Allemande: "un coup parti, ça te tente pas que je t'ajoute toi aussi?".

Mais c'est pas tout. Le plus spécial, c'est que j'ai assisté à ses discussions un peu hallucinantes relatives au monde des tronches. Le pire ayant sans doute été toutes ses connaissances personnelles sur Star Wars, notamment les personnages de BD inconnus pour ceux qui n'ont vu que les films. Oli a donc parlé des personnages chez qui la force était la plus présente et qui, bien que peu efficaces avec un sabre laser, avaient une force mentale incroyable. Le bout de la marde a probablement été le moment où il a dit qu'il connaissait le poids d'un chasseur intergalactique.

Si vous avez un minimum d'expérience de la vie, vous avez juste besoin de ce détail dans tout le texte pour vous dresser un portrait de l'individu et imaginer à quel point il peut virer crack pot en voyant une belle petite allemande blonde...

lundi 26 août 2013

Judoka avorté

On voulait inscrire fiston à une activité du programme des loisirs de Lévis pour l'automne qui s'en vient.

Parmi les choix offerts, les activités intéressantes étaient souvent proposées avec des horaires qui n'ont pas de bon sens (exemple: cours de patinage le mardi à 10h AM).

Ça fait qu'avec le filtre des horaires adéquats, le choix a été grandement réduit.

J'ai spotté le judo. J'ai regardé sur Youtube quelques vidéos de jeunes enfants qui font du judo pis ça avait l'air cool. Le tarif était raisonnable: dans le guide des loisirs, c'était marqué que ça coûtait 75$ par session et qu'il fallait aussi acheter un kimono pour l'élève.

J'ai donc appelé le responsable du judo et on a parlé un peu. Il m'a annoncé que puisque mon gars n'avait que 4 ans, il fallait qu'un parent soit présent à ses côtés pendant le cours. Au fil de la discussion, j'ai appris que le parent devait aussi payer pour le cours, tout en s'achetant lui aussi un kimono. Et combien coûtait le kimono? Environ 75$ pour l'enfant et environ 100$ pour l'adulte. De plus, il fallait faire un chèque à l'association québécoise de judo et le chèque était de 20$ (par personne sans doute? Mais rendu là, les détails m'importaient un peu moins).

Les détails m'importaient un peu moins parce qu'une activité à 75$ s'était transformée après 10 minutes de discussion en activité à plus de 350$. Ça avait l'air cool, mais presque quintupler un tarif avec les "détails" me semblait assez hallucinant.

Ça fait que fiston sera un judoka avorté.

mardi 20 août 2013

Mon rêve récurrent

Je fais un rêve récurrent depuis des années. Depuis combien de temps? Dix ans? Quinze ans? Vingt ans? Je sais pas trop. Chose certaine, ça fait plusieurs années et probablement que j'étais encore au secondaire quand j'ai fait ce rêve pour la première fois (j'imagine que ça a un lien avec les examens du Ministère, à la fin de l'année).

Le concept du rêve est très simple: je suis en train de faire un examen dont mon futur dépend. Et pendant que je répond aux questions, j'ai un blanc ou bien je suis simplement tout mêlé par rapport à la matière. Je réalise à ce moment là que le fait de couler l'examen va scrapper ma vie. Ou, à tout le moins, les prochaines années.

J'ai encore fait ce rêve là hier soir.

Je me demande c'est quoi cette fixation qui, bien que pas fréquente, soit récurrente. J'ai l'impression que ça va me suivre toute ma vie.

mercredi 14 août 2013

Le sport chez les jeunes parents

Je remarque depuis cet été que plusieurs personnes de mon voisinage pratiquent le jogging. Ce sont principalement des jeunes parents de 25 à 35 ans.

Je les regarde passer devant ma maison pis, en tenant compte de leur profil de vie (peu de sorties, peu d'excès, peu de voyages) je me dis que le jogging c'est un sport de monde plate.

C'est drôle mais quand je sors en bécike avec mon gars dans le petit banc en arrière, je me demande pourquoi je vois pas d'autres parents se promener en bécike avec leurs flots. Pis quand je vais au parc, je me demande pourquoi je vois pas d'autres parents courir avec leurs flots autour des modules de jeux. Pis quand je fais de la trampoline avec mon gars, j'ai l'impression d'être aussi un des rares parents à le faire.

Bref, après 20 minutes de trampoline et 45 ou 60 minutes de bécike (avec un poids de 35 livres en arrière de moi), je ressens pas le besoin de faire de jogging.

mardi 13 août 2013

Lost Weekend 2013

Je pensais jusqu'à il y a quelques heures que le Lost Weekend de John Lennon correspondait à une  longue période de débauche en la compagnie d'autres rock stars. Après vérification, ce terme semble plutôt été avoir associé à une période de 18 mois où Lennon a laissé Yoko Ono pour une autre chinoise du nom de May Pang.

Peu importe, j'aime le terme "Lost Weekend" et ça correspond à la vision que j'ai de nos road trips annuels à Mike Boy et moi: débauche raisonnable dans un contexte d'exotisme également raisonnable.

Voici un bref résumé de notre passage dans trois villes du Québec au cours de la dernière fin de semaine:

Trois-Rivières: C'était le Grand Prix de Trois-Rivières la fin de semaine dernière ce qui a fait en sorte que la ville était très festive. On s'attendait à se retrouver dans un endroit assez ordinaire mais contre toute attente, on a trouvé la ville super cool. Y'avait plusieurs bars au centre-ville et beaucoup d'action dans les rues. On a passé la soirée à se promener de bar en bar, à la recherche du meilleur endroit. Au fait, en quoi consiste la sagesse? À se contenter de ce qu'on a ou à chercher ce qu'il y a de mieux pour nous? Quoi qu'il en soit, aucun endroit n'était exceptionnel mais plusieurs avaient un certain potentiel tels que le Trèfle, le Nord-Ouest et un ou deux autres dont je ne me rappelle pas du nom. Les gens étaient très smattes. On va en garder un souvenir positif.

Gatineau: On a commencé par aller visiter Ottawa à pied, à partir de Gatineau. C'était ma troisième ou quatrième fois dans la région depuis l'âge adulte et je dois dire que je trouve le coin toujours aussi beau. On est allés marcher au marché By d'Ottawa et on a vu que l'endroit méritait le détour pour les nombreux pubs collés les uns sur les autres. Mais vu que ça fermait à 2 heures du matin plutôt que 3 heures, on s'est dit que les bars commençaient peut-être à se vider vers 1h, ce qui allait limiter notre fun. On a décidé de rester à Hull où les bars ferment aussi à 2 heures mais avec la possibilité de nous replier vers Gatineau où les bars ferment à 3 heures si la soirée le nécessitait.

On m'avait prévenu que Gatineau était un endroit ennuyant mais je me disais qu'avec une population de 200 000 ou 300 000 habitants, y'avait sûrement un potentiel caché dans cette ville. Malheureusement, j'avais été bien informé. Y'avait presque rien à fréquenter de nuit. Le bar "Aux 4 jeudis" pogne pas mal, mais c'est le seul endroit qui attire beaucoup de gens. On a essayé la boite à chansons de Gatineau en fin de soirée, mais la place était presque vide. Mike Boy était vidé et mes coups de hanches sur la piste de danse ne semblaient pas le divertir. Ça fait qu'on a bel et bien essayé d'appliquer notre plan "Hull suivi de Gatineau" mais ça n'a rien donné de très concluant. Et même si les gens sont relativement sympathiques, ils ont un petit quelque chose de moins cool qu'en Gaspésie ou à Trois-Rivières.

Sherbrooke: On avait beaucoup d'espoir pour Sherbrooke, se disant que c'était une ville étudiante avec une pas pire renommée de plaisir. Après avoir visité la ville à pied et monté puis redescendu la rue King (rue principale consistant en une grosse côte), on a ciblé les principaux endroits de la ville. On y a découvert deux bars de vieux (60 ans et plus) tels que le Jay-Pee. Jamais cette tranche d'âge ne m'a semblée aussi bien desservie que dans cette ville. 

Dans le but de terminer notre périple en force, on a fumé du pot en pas pire quantité. Fallait donner le grand coup. Et même si la soirée avançait, on trouvait aucun bar avec de la vie. On a passé une grande partie de la soirée à marcher dans les rues Wellington et King à la recherche d'un endroit avec de la vie. On a dû passer devant chaque bar majeur de la ville au moins 5 fois mais c'était mort partout, de 21h à 2h du matin. Ça fait qu'on a continué à fumer pis à boire. À un moment donné, je me suis rendu compte que j'étais complètement perdu. Non seulement j'étais dans une ville que je ne connaissais pas, mais j'étais aussi perdu dans ma tête. On pourrait qualifier cet état de "perdu et confus". J'étais complètement gelé. Je marchais pas vite, je pensais pas vite, je réagissais pas vite. Au moins, j'avais pas envie de dégueuler comme quand on boit trop. Dans un bar qui s'appelle je crois le "Contact", Mike Boy et moi on était tellement gelés qu'on a dû regarder devant nous pendant 15 ou 20 minutes sans parler, accotés sur le bar. On n'avait rien à dire, on était juste très vedge. Parfois, on se regardait après 5 ou 10 minutes pis on allumait: "Hein c'est vrai, faudrait ben qu'on se parle". Mais on repartait dans la lune pour un autre 5 ou 10 minutes. Mais comme le bar était très tranquille, on avait l'impression de passer à côté de rien. Je me rappelle aussi avoir parlé avec une couple de personnes en ayant la bouche ouverte et probablement le regard vide. Je me demandais combien de temps ces gens allaient toffer face à un gars comme moi pis dans certains cas, les gens m'ont parlé vraiment longtemps, ce qui m'a nettement étonné. Mais peut-être que ma notion du temps était altérée.

Notons finalement qu'à Sherbrooke, les gens ont un osti de passe-temps pas rapport qui s'appelle "Flipper". Ça consiste à jouer à un jeu de revirage de 25 cents. Tout le monde pitche son 25 cents dans les airs sans le montrer. Une personne désigne si c'est Pile ou Face qui élimine les joueurs. En quelques manches, on élimine des joueurs jusqu'à temps qu'il n'en reste qu'un qui doit payer les shooters pour tout le monde.

La serveuse du Contact nous a offert de jouer. Mike boy savait c'était quoi et a décliné l'offre. Moi, je sais pas trop ce que j'ai dit, je pense que j'étais trop confus pour émettre une réponse claire. Malgré tout, un peu plus tard, dans un autre bar qui s'appelle le "Liverpool" ou le "Living Room", une fille à côté de moi au bar m'a demandé si je voulais flipper avec elle. Je lui ai dit que je savais pas c'était quoi pis elle m'a dit que c'était super le fun et m'a embarqué contre mon gré dans une game avec elle, la serveuse pis un gars quelconque. J'ai rien vu aller de la game. Tout ce que j'ai compris à la fin, c'est que j'avais perdu et qui fallait que je paye des shooters pour 4 personnes. J'ai simulé me déplacer au guichet pour aller chercher de l'argent pour en fait me sauver du bar. Quessé ça siboire. J'embarque sans le vouloir dans un jeu que je connais pas et comme par hasard, je suis le perdant...

C'est pas mal comme ça que la soirée s'est terminée.

Chose étonnante, même si j'ai passé ces 3 jours à boire et à fumer, j'ai bu beaucoup d'eau (quasiment une bouteille d'eau par bière) qui a fait en sorte que mes lendemains de veille ont été très acceptables. Je ne ressentais que la fatigue due à un court sommeil et non les abus de la veille. à

Peut-être aussi que notre alimentation comprenant du McDo et du PFK nous a prodigué une bonne dose d'anti-vomi.

mercredi 7 août 2013

Kobe Sushis, ou comment économiser sur le savon à vaisselle pour faire des deals sur Tuango


Aujourd’hui, tout le monde achète des cossins sur Tuango. On peut trouver des rabais de 50% sur une foule de trucs, allant de l’épilation de la vulve à une promenade en montgolfière. Entre les deux, les aubaines les plus populaires sont probablement celles relatives à la restauration.
Aimepé et moi avons récemment acheté un forfait à 29$ pour 60$ de bouffe chez Kobe Sushis à Beauport. Selon le menu affiché, ça avait l’air d’être une méchante grosse table d’hôte avec plein de trucs qui avaient l’air super bons. En bonus, un ami d’Aimepé avait dit que c’était ses meilleurs sushis à vie.
On y est allés hier soir.
De l’extérieur, la place ressemblait à un shack. Un shack de luxe mettons parce que c’était pas nécessairement délabré. En-dedans, la réception est cachée derrière un aménagement spécial. La disposition des verres sur la table est bizarre aussi. C’est un peu n’importe quoi. Mais bon, si la bouffe est bonne, c’est pas le genre de trucs à propos desquels je vais me plaindre pendant plus que 2 secondes.
Légers résidus de riz blanc sur la vaisselle
Y commence à y avoir un problème quand on se rend compte qu’ya des cheveux ou des taches sur la vaisselle. Le pire, c’est quand la serveuse vient nous porter une assiette sur laquelle y’a des grains de riz de collés (provenant sans doute du client d’avant). C’est la première fois de ma vie où je vois des restants de bouffe sur une assiette dans un restaurant. C’est assez dégueulasse. N’oublions jamais que si on voit ça, de quoi peuvent avoir l’air les choses qu’on ne voit pas comme la cuisine?
Sur le forfait Tuango, ça disait qu’on avait un menu 5 services. Ça avait l’air copieux. Sauf que sur place, on se fait dire que certains plats sont pour deux. En résumé, on a :
En entrée : Une soupe par personne
En deuxième entrée : Un plat de chips, de tartare et de bouchées à la viande (un plat pour deux)
En plats principaux : Un plat de poulet Général Tao et 12 morceaux de sushis (poulet et sushis chacun dans un plat pour deux)
En dessert : Un dessert par personne
Le repas est quand même bon. Aimepé dit que ça goûte pas frais mais moi je trouve ça plutôt bon. Sauf qu’à un moment donné, je me rends compte que certains sushis ont l’air d’avoir été faits y’a 3 jours et d’avoir trainé au frigo depuis ce temps là. Je suis satisfait de la saveur, mais ça me rappelle un peu trop des restants que j’ai étirés trop longtemps dans mon frigo.
Savoureuse salade de fruits non frais
Au dessert, j’ai le choix entre un beignet à l’ananas, du tapioca et de la salade de fruits. Je prends la salade de fruits n’ayant pas de grandes attentes puisque dans ce genre de resto, ce sont souvent des fruits en canne qui sont servis. Malgré mes attentes assez basses, ces dernières sont sous-passées avec une salade constituée exclusivement de deux types de fruits en canne qui ont l’air vraiment cheaps. Ça provient d’une canne probablement pas achetée chez Metro mais bien chez Dollarama.
En sortant du resto, on se dit qu’on déféquera probablement notre souper de façon particulière en soirée. Et bien qu’il n’y eu pas de malaise majeur, ce fut tout de même le cas.
Notes :
 8 sur 10 pour le goût
4 sur 10 pour la salubrité  

lundi 5 août 2013

Direction 819

Depuis l’été 2010, Mike boy et moi, on fait un road trip estival. Jusqu'à maintenant, ça a ressemblé à ça:
Été 2010 : Rimouski-Carleton
Été 2011 : Rimouski-Caraquet (Nouveau-Brunswick)-Carleton
Été 2012 : Rimouski-Gaspé-Edmunston (Nouveau-Brunswick)
J’aime beaucoup le Bas-du-Fleuve et la Gaspésie. Ça sent la mer pis c’est tranquille. On est zen et en paix. Le seul problème, c’est que passé Rimouski, c’est mort presque partout.  Quand on a 60 ans, qu’on est retraité et qu’on veut se coucher à 21h ou 22h, c’est parfait. Mais quand on a 30 ou 35 ans et qu’on veut un peu d’action, c’est moins approprié.
Mike et moi, on a réussi à avoir du fun à Rimouski parce que la ville est assez grosse. Même si Carleton et Gaspé sont nettement moins populeuses, y’a quand même une certaine atmosphère et des endroits cools à fréquenter. Ce sont deux très belles villes.
À part ça, la Gaspésie, c'est vraiment tranquille. Et le Nouveau-Brunswick, c’est de la grosse merde. De la gigantesque merde même. Y’a personne sur la route, y’a personne qui marche dans les villages de jour comme de soir et la nuit, si on trouve un bar où y’a de l’action, ça commence à se remplir à 1h du matin pour se vider à 2h parce que les bars ferment. Les gens sont gentils et simples mais ils ont tous des prénoms de matantes ou de mononcles et ont un accent du Moyen-Âge. Bref, après deux essais au Nouveau-Brunswick, je dis GAME OVER.
Comme on ne peut pas marcher toute sa vie sur ses propres traces, j’ai proposé à Mike de nous tourner cette année vers une région plus rapprochée mais pas pour autant mieux connue. Cette année, on se tourne donc vers le 819. Plus précisément vers les régions les plus populeuses du 819 que sont Trois-Rivières, Sherbrooke et Gatineau.
C’est étrange, mais Trois-Rivières, est probablement une des grandes villes du Québec que je connais le moins. Pourtant, c’est juste à 1h ou 1h30 de Québec. Je pense être jamais arrêté à Trois-Rivières de ma vie. Y parait que ça pue. C’est tout ce que j’en sais.
Je suis allé 2 ou 3 fois à Sherbrooke. La dernière fois, c’était en 2002, pour un spectacle de Paul Piché. Je me rappelle du Burger King de la rue King. J’avais trouvé ça bien drôle. Le pote qui m’accompagnait avait dit qu’il y aurait peut-être un Dairy Queen sur la rue Queen. On était jeunes et plein d'esprit.
Pour ce qui est de Gatineau, c’est à peu près la même chose que pour Sherbrooke. J’y suis allé 2 ou 3 fois. La dernière fois, c’était en 2006. Tout ce que je me rappelle, c’est que le dimanche matin à Ottawa, c’est mort en siboire (les rues sont désertes comme au lendemain d'une catastrophe nucléaire). Ça fait que si on veut de la vie de soir, faut se tenir à Gatineau et non pas de l’autre bord de la rivière.
Lecteurs silencieux et désintéressés, avez-vous des endroits à suggérer, autant pour le Night Life que pour le Day Life, dans une de ces 3 villes? J'essaierai tout ce qu'on m'offre qui a un minimum de potentiel.