Contrer la corruption

La corruption à Montréal semble ne plus avoir de limites : le maire Applebaum a été arrêté sous 14 chefs d’accusation à peine quelques mois après la démission du maire Tremblay. Ça donne l’impression que la gangrène s’est répandue partout dans l’administration de la ville de Montréal.

Des gens pourraient être tentés de dire : « Ça a pas de bon sens, comment ça se fait que le monde est croche comme ça? Comment ça se fait que Applebaum qui se déclarait comme celui qui allait faire le ménage s’est fait pogner à peine quelques mois après avoir pris son siège de maire? »

Peut-être suis-je naïf mais j’ai pas l’impression que ces gens là sont naturellement corrompus.

Je pense que les groupes criminels (mafia, motards) sont bien connectés à Montréal (et probablement même à Québec, dans une moindre mesure). On se présente devant le maire et on lui dit poliment et subtilement : « Prends ce 10 000$ là pis accepte notre soumission sur tel projet. ». Si le maire hésite ou s’indigne devant le pot-de-vin, on essaie d’être un peu plus convaincants et si ça marche toujours pas, on devient beaucoup plus convaincant en faisant comprendre au maire qu’un malheureux accident pourrait arriver à un de ses enfants ou à sa femme.

Peut-être que j’ai écouté trop de films ou de séries sur la mafia, mais je suis presque persuadé que ça se passe comme ça : le maire court pas après la corruption, mais la corruption court après le maire.

En ce sens, mon opinion est que le critère principal d’embauche d’un maire à Montréal devrait être son célibat, avant sa profession (anyway, tous les politiciens sont avocats ou presque et est-ce que ça les rend si bons que ça?). Ça prend d’abord et avant tout un célibataire qu’on ne peut pas faire chanter avec sa famille rapprochée. Il restera toujours les parents du maire ou ses frères et sœurs, mais ce sera quand même moins à risque qu’un père de jeunes enfants, lesquels sont toujours le maillon faible émotif d’une personne.

C’est ça que les chevaliers Jedi avaient compris en demeurant célibataires. On ne pouvait pas les faire chanter ou les manipuler. Star Wars explique encore une fois bien des grandes réalités de la vie.

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Par ailleurs, j’apprends aujourd’hui qu’un grand mafioso de la télé est mort : James Gandolfini, l’interprète de Tony Soprano dans les Sopranos. J’ai tellement aimé cette série là que je ne peux pas rester insensible à son décès. C’est d’ailleurs la série qui m’a fait comprendre plein de choses sur la mafia, encore plus que les films « Le Parrain 1-2-3». En fait, je pense que je n’aurais jamais écrit ce texte sans avoir écouté les Sopranos. Comme James Gandolfini était de plus en plus gros et est mort d’une crise cardiaque, j’invite tous les gros tas du monde entier, particulièrement les gros tas talentueux dans un domaine particulier, à faire du sport pour ne pas connaitre une mort précoce et nous priver de leurs talents.