mercredi 29 avril 2015

Monsieur Penetrator VS Don't Fuck With Donville

Ça fait des années que je répète que mon blog est en déclin. En déclin puisque j'y écris moins mais aussi parce que l'intérêt général des gens pour le blog a nettement décru.

Toutefois, quand je compare mes statistiques de fréquentation de ce blog par rapport à celles de mon relativement récent blog sur l'investissement (qui date de moins d'un an), je constate que l'écart est majeur.

En effet, mon blog anglophone pulvérise nettement ce blog de par le trafic qu'il génère. L'image ci-dessous présente les derniers textes publiés sur ce blog et le nombre de lecteurs pour chacun de ces textes (je ne suis pas certain à 100% que le chiffre représente les lecteurs uniques mais je crois que oui).



Cette seconde image présente les derniers textes publiés sur mon blog anglophone. On peut y voir que les lecteurs uniques sont nettement plus importants. En fait, selon ces chiffres, je serais porté à croire que mon blog d'investissement est au moins 5 fois plus fréquenté que ce blog francophone.


Je m'interroge. Mon blog anglophone n'a presque pas été publicisé (par moi du moins). Il réfère à un sujet qui ennuie bien des gens et il n'est pas écrit dans ma langue maternelle. Le seul point qui justifie l'intérêt des gens à mon avis est le niveau de langage cru utilisé. Je le répète, ma niche est de discuter d'un sujet très cartésien basé sur des statistiques et de l'analyse financière en utilisant régulièrement du street language.

De un, je suis épaté par la popularité de mon blog d'investissement (qui est d'ailleurs lu par l'individu visé par mon blog et par ses enfants qui disent le trouver très amusant) et je suis un peu consterné par l'intérêt nettement faible autour de ce blog que j'entretiens depuis 10 ans et dans lequel je traite de sujets beaucoup plus généraux.

D'un autre côté, ça fera 10 ans dans quelques semaines que je raconte ma vie. Cette dernière, bien que comportant certains rebondissements à l'occasion, est tout de même uniquement une vie de banlieusard qui en veut à la vie d'être ce qu'elle est, et ce de façon plutôt constante.

Bref, c'est ça qui est ça. 

2 commentaires:

  1. Je vois deux autres facteurs qui peuvent expliquer cet état de fait : Facebook et sa convivialité avec les technologies mobiles ont rentré dans le corps des blogues personnels et deuzio, dans ce blogue-ci, tu ne nommes plus d'autres chroniqueurs ou blogueurs.

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  2. Oui, effectivement, ton deuxième point est très pertinent et j'y pensais d'ailleurs récemment.

    Parler des autres créait une espèce de fébrilité. Ça en faisait rire certains et ça en rendait d'autres ben ben anxieux.

    Y'a plus personne de qui je pourrais parler maintenant. Et même si je pouvais le faire, je suis en mode pissou depuis 3 ans.

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