Anecdotes, comme dans le bon vieux temps

C'est toujours aussi mort sur ce foutu blog. Essentiellement mort de par le peu de fréquentation, impliquant nécessairement peu de commentaires.  Depuis un an, mais encore plus depuis quelques mois, j'ai l'impression que plus personne ne s'intéresse à ce que j'ai à raconter.

Mais je continue quand même.

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Ce vendredi soir, je sors avec Mike Boy. On va faire notre tournée habituelle des bars de Québec. Comme bien souvent, ça commence au Sacrilège pis ça continue on sait pas où et ça finit on sait encore moins où.

Nous voilà donc au Sacrilège à boire nos bières. Je vois une affiche spécifiant qu'il y a eu une épluchette de blé d'inde dans le bar la veille.

Mike établi un contact avec un gars en camisole un peu spécial qui est tout près de nous. Le gars semble gai. Après 2 minutes de discussion, on réalise que le gars est effectivement gai. Il se prend un shooter, me regarde et me dit: "Veux-tu y goûter?". Je lui réponds que si je le prends, je le prends au complet. Le gars refuse. Il veut y goûter d'abord et moi ensuite. Bref, il veut que je mette sa salive dans ma bouche.

Mike et moi, on le trouve un peu gossant. Mike décide de descendre aux chiottes, me laissant seul avec le gai qui est irrité que Mike s'en aille. S'en suit cette discussion:

Gai: Quessé que vous avez toute à Québec contre les gais?
Moi: Hein? On a rien contre les gais...
Gai: Tout le monde est de même à Québec!
Moi: On a rien pantoute contre les gais. Mon chum est juste aller chier en bas. Il a le flu. On est venu à l'éluchette de blé d'inde hier. Check l'affiche juste là. On a eu le flu toute la journée à cause de ça. Arrête de dire qu'on a de quoi contre les gais sti, on a juste le flu!
Gai: Hahaha! Ok!
Moi: Pis là en plus, j'ai pris du LSD, ça fait que je vois des affaires que tu vois pas, pis j'entends des choses que t'entends pas.
Gai (qui semble excité par ces propos car il se rapproche de moi et semble pratiquement vouloir m'embrasser): C'est ton choix ça! Oh oui, c'est ton choix!

Mike revient et le gai finit par comprendre qu'on n'est pas intéressés par lui. On change d'endroit dans le bar. Et Mike finit par aborder une fille qui semble tripper sur lui. Elle l'invite à sa table avec ses ami(e)s. Comme j'ai tendance à prendre le contrôle de la discussion et à dire plein de niaiseries quand je suis dans le décor, je décide de les laisser tranquille pour que Mike puisse scorer.

Je les laisse donc tranquilles et m'en vais sur la terrasse où je tombe sur un groupe de tunisiens. S'en suit cette discussion:

Moi: Vous venez d'où?
Gars du groupe: De Tunisie.
Moi: Wow, la grande Carthage. Civilisation n'ayant rien fait de spécial depuis 2500 ans.
Gars du groupe: Ouais!

On continue la discussion en parlant de Star Wars qui a été tourné en Tunisie et de plusieurs autres trucs. Je donne à cette bande d'importés des gommes sûres que j'ai achetées au Maxi. Je décide ensuite de leur donner une leçon de Québécois:

Moi: Répète après moi: "Tabarnac de calisse"
Quelques gars du groupe: "Tabarnac de calisse!"

Et je continue avec quelques phrases un peu plus ordurières.

La plupart des membres du groupe finissent par quitter la terrasse où il pleut maintenant. Je reste seul avec un gars et on continue à jaser d'un peu n'importe quoi.

Moi: "Toé tu fumes tu ça du pot?"
Gars: "Je fumais pas mal mais j'ai arrêté il y a 3 semaines."
Moi: "Ben là c'est le temps de recommencer!"
Et là, sorti de nulle part, Mike Boy qui vient de nous rejoindre, sort sa pipe et la remplit au moins 3 fois trop. J'ai jamais vu une pipe déborder comme ça. Il l'allume et commence à fumer drette à côté de nous, en pleine terrasse.

Je suis crampé comme un malade mais, étant quand même lucide, je dis à Mike d'éteindre ça. Faut pas se faire pogner en public avec ça. Ça fait d'ailleurs fuir notre compagnon tunisien qui a probablement peur de se faire réexpédier dans son pays pour avoir été pris avec un type en pleine consommation illicite.

On continue notre soirée avec un arrêt au Temps Partiel, ce bar qui sent l'humidité et qui est exclusivement fréquenté par des gens laids. Y'a personne dans le bar, donc on descend au sous-sol pour aller pisser. En sortant des cabines, on croise un étrange vieux monsieur qui prend une de nos places dans une cabine. Mike lui adresse la parole, mais je me rappelle pas ce qui est dit. Je décide de dire des conneries grivoises pendant que le monsieur ne voit rien de ce qui se passe dans la salle de bain.

Moi: "Allez Mike, prends moi sur ce comptoir!"
Monsieur dans la cabine: "Aaaah! (exclamation de réprobation).
Moi: "Allez, allez, mets moi ta bite dans un oeil!"
Monsieur dans la cabine: "Aaaaaaaaaahhh!"

Mike est crampé comme un malade. Et on continue dans un autre bar.

On va à la Ninkasi, à la Piazz, aux Voûtes de Napoléon, au Savini, à l'Ozone et peut-être ailleurs. Je me rappelle pas trop ce qu'on fait d'autre. En fait, je me rappelle avoir dit beaucoup de conneries à un groupe de jeunes aux Voûtes de Napoléon, mais je me rappelle de rien de précis. C'est ça qui arrive quand on improvise à répétition.

Encore une soirée, même si ça faisait longtemps qu'on en avait pas eu une comme ça, où on a déconné davantage qu'au cours de toutes les autres soirées passées avec quiconque au cours des 8 premiers mois de l'année.