dimanche 27 septembre 2015

Les joies de la paternité

Ça m'arrive souvent d'être blasé. Ça m'arrive depuis que j'ai 10-12 ans. Peut-être même plus. Je me rappelle qu'en 6ème année, j'étais écoeuré de tout le monde dans ma classe et j'avais hâte de changer de ville au secondaire pour tomber sur du nouveau monde.

25 années ont passé et rien n'a changé. En fait, ça a changé à certains égards parce que quand je suis blasé, c'est pas nécessairement à propos d'un entourage. C'est rendu relatif à la vie en général.

J'ai déjà écrit là-dessus. Y'a rien de nouveau. Je suis fait comme ça. Y'a des gens qui ont un trouble de l'attention, d'autres qui parlent pour rien dire. Moi, j'aime pas la vie. Pas dans le sens que je veux mourir. Dans le sens que je fais pas confiance en la vie et que je trouverai probablement toujours que la vie est dépourvue de sens. Mais au moins, j'en suis conscient, c'est ce qui me distingue des dépressifs.

Enfin, voilà 6 ans aujourd'hui, un petit garçon entrait dans ma vie. Je me rappelle que je trouvais ça stupide d'entendre les gens dire: "Un enfant, ça change une vie!" comme si j'allais complètement changer de cap avec un flot.

Les gens semblaient vraiment sous-entendre ça alors malgré les années qui ont passé, je leur donnerai pas raison sur le fond. Mais je leur donnerai raison par rapport à mon appréciation de la vie. 

Oui, je suis encore blasé à propos de la vie. Parfois je le suis en criss. Je le suis probablement plus que je ne l'ai jamais été de ma vie. Mais mon gars est la seule personne sur terre qui ne me gosse jamais. En fait, des fois je suis un peu à bout et j'ai besoin d'un break. Mais aucun trait de sa personnalité ne me gosse. C'est beaucoup pour moi. Parce que moi, je toffe pas le monde très longtemps autour de moi, sauf quelques exceptions.

Mon gars m'apporte beaucoup. C'est une des seules personnes sur qui je pose les yeux et où je trouve de l'espoir.

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