mercredi 2 septembre 2015

Le canyon de l'antilope

Antelope Canyon a été la grande déception de mon périple dans l'ouest américain. Mes attentes étaient à leur top et j'ai eu droit à une escapade de merde, dans des pick-ups loadés de touristes jusqu'à une crevasse encore plus loadée de touristes.

Entrée de Antelope Canyon. Ça parait pas tant que ça sur cette photo là, mais y'a des touristes partout, stie.



Comble de la grosse marde, les guides étaient des indiens Navajo un peu baveux sur les bords qui n'avaient aucun autre souhait que de remplir la grotte de touristes pour faire le plus de cash possible avec leur saint territoire si pur.

Pour 48$ US, on a pu visiter le "canyon" pendant environ une heure en se faisant pousser dans le cul sans arrêt par le groupe en arrière de nous. Notre guide nous pressait toujours de prendre plein plein plein de photos des crevasses au plafond en nous disant que telle crevasse représentait King Kong, que telle autre représentait Thomas Jefferson et que telle autre représentait un autre héros de bande dessinée quelconque. Ça finissait plus. Avec un criss de gros bat, c'est clair que n'importe qui aurait pu inventer de pareilles sornettes en regardant le haut de la caverne. On a émis l'hypothèse que les Najavo se rendaient une fois de temps en temps fumer une couple de joints dans la caverne en inventant des faces dans la falaise et en riant des touristes qui allaient croire leurs conneries de gars gelés.

Vue de l'intérieur d'Antelope Canyon quand on regarde en l'air. Ce trou devait avoir un nom particulier que je n'ai pas retenu.

La cerise sur le sundae, c'est que le guide nous proposait avec insistance de prendre notre appareil photo pour prendre les photos à notre place pour que ça aille plus vite et que les photos soient meilleures. À la fin de la promenade, on a même croisé des québécois super satisfaits de leur excursion qui nous ont dit qu'ils avaient beaucoup aimé le fait que le guide prenne les photos à leur place. Quelle bande d'andouilles.

On était tellement écoeurés de se faire pousser dans le cul qu'on a réagi de deux façons:

Mon pote était en tabarnac de se faire pousser dans le cul, alors il est devenu plutôt bête avec le personnel qui le pressait.

Pour ma part, je trouvais ça tellement ridicule de prendre 100 photos en mode mitraillette que j'ai eu le goût de prendre des photos ridicules. Par exemple, moi avec un caillou dans les mains. Ou bien la sortie de la caverne qui donnait sur un champ. Ou bien n'importe quelle autre putain de connerie qui me faisait oublier pendant quelques secondes que je vivais de la grosse pression dans un endroit où ça serait juste naturel d'être tranquille.

J'ai longtemps hésité à aller voir le guide et à lui demander: "Mais où est la fameuse crevasse en forme d'Adolf Hitler? Je suis venu juste pour ça. SVP, montrez moi la crevasse en forme d'Adolf Hitler avec la petite moustache!". J'ai finalement jamais passé à l'action.


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