House of cards, la troisième saison

J’attendais depuis un moment le retour de la série House of Cards (diffusée exclusivement sur Netflix). Je me suis dit que je pourrais investir quelques unes de mes journées de semaine de relâche sur la saison qui devait, selon ce que je pensais, se terminer cette année.

Je précise tout de suite que House of Cards n’a jamais été et a continué de ne pas être mon type de série.

C’est indigeste. Les textes sont ultra politiques et les dialogues sont chargés, ce qui fait qu’honnêtement, depuis le début de la série, je comprends environ 50% de ce qui se dit dans un épisode tellement y’a de stock. Évidemment, je comprends l’intrigue de fond, mais je comprends peu de choses aux détails.

Je me sens comme un putain de déficient quand j’écoute cette série.

La troisième saison est pas mal semblable aux deux premières. L’intrigue a évolué et certains personnages ont été écartés. Mais les dialogues sont toujours aussi chargés de détails sur le fonctionnement de la politique américaine.

Frank Underwood est maintenant président des États-Unis et, étrangement, il est moins détestable dans cette position. On voit qu’il est pas mal plus en position défensive qu’auparavant. Ça lui laisse moins l’occasion de faire des plans machiavéliques. Ce sont plutôt ses opposants qui sont dépeints sous un jour plus sombre.

De plus, sa relation avec sa femme se ternit. La série se termine avec un pas pire ternissage d’ailleurs.  

Pour moi, l’élément le plus spectaculaire de la troisième saison est l’acteur qui personnifie Petrov, le Président Russe. Ce type fait sérieusement penser à Vladimir Poutine et c’est clair comme de l’eau de roche que c’était l’intention des auteurs d’ajouter un personnage inspiré du président russe actuel en le dépeignant comme un dictateur baveux, arrogant et froid comme la Sibérie. Cet acteur a éclipsé tout le reste de la distribution, à mon avis.

C’est une série bien faite, qui nous fait comprendre à quel point la politique, c’est sale. Par contre, osti que c’est dur de se détendre en écoutant ça. 

Cote Penetrator pour les 3 saisons : 7 pénétrations sur 10