Hier
soir, je suis parti vers Québec en prévision de jouer de la musique de
19h à 21h, puis d'aller rejoindre Dominic au bar le Charlotte, afin de
faire un peu de karaoké en zone urbaine.
Étant
donné les stationnements plus rares que de la marde de pape, je me suis
stationné très en retrait. Ce qui a fait en sorte que j'ai finalement
choisi, à regret, de laisser tomber la guitare. Je me suis donc dirigé
vers le Festival d'été, sans but précis, sinon que de rejoindre Dominic à
21h30, en avant du Charlotte. Comme il était 19h30, j'avais pas mal de
temps à tuer...
J'errai
donc ici et là, regardant les gens et buvant ma bouteille de pepsi
remplie de bière (la tactique perdure, mais je rappelle que j'étais
supposé jouer de la musique, donc n'allez pas penser que je traîne ma
bière comme un robineux, en toute occasion). Ce fut une expérience assez
peu mémorable.
Après
ces quasi deux heures d'errance sans signification aucune, je trouvai
Doum pas très loin du Charlotte. Nous allâmes boire un pichet à L'Ozone
avant de nous diriger vers le Charlotte. Je donnai mon nom pour faire
une toune au Karaoké et comme ils ne m'appelèrent jamais (la gang de
criss de sales) et préférèrent passer trois fois le même gars en ligne,
Dominic et moi décidâmes de sacrer notre camp du bar et de retourner
chez nous pour oublier cette soirée peu concluante.
LA RENCONTRE DU QUATRIÈME TYPE
En
m'en allant vers mon auto, sur la grande allée, je réfléchissais à ma
soirée et je me disais que toutes mes belles anecdotes envisagées ne
valaient absolument aucun texte sur mon blog. Je me suis donc dit que
j'allais écrire un hommage à mon potager à partir des photos que j'avais
prises de celui-ci cette semaine. Mais c'est toujours dans les moments
où on ne s'attend à rien qu'il se passe quelque chose.
C'est
ainsi que vers la moitié de mon chemin, je vis une fille de l'autre
bord du chemin qui s'en allait en faisant du slalom sur le trottoir.
Elle était seule et m'apparaissait plutôt cute de dos. J'ai donc
traversé la rue en me disant que ça allait peut-être déboucher sur une
discussion qui allait mettre un peu de pep dans cette soirée de maints
plaisirs avortés.
En
arrivant derrière elle, je remarque qu'un de ses bras a une coulisse
sang assez impressionante. C'est la parfaite entrée en matière et je lui
dis: "Hey, ça va tu? Ton bras est plein de sang...!" Je vois alors que
c'est une belle fille, habillée assez sexy (top blanc et jeans sexy).
Elle me répond d'un air confus qu'elle ne s'en était pas rendu compte.
On commence ainsi à jaser et elle me demande si je m'en vais sur la rue
Cartier. Je lui réponds que oui (faux, mais bon, la soirée était jeune)
et je continue mon chemin avec elle. Je lui propose d'aller boire une
bière au bar le Turf pour faire plus ample connaissance. Elle accepte
avec le sourire et semble bien contente de ma proposition. Yes sir.
Donc
on rentre dans le bar, on s'asseoit à une table. On commande un pichet à
deux. Elle me sort 5$ pour payer sa part (wow, sans que je dise quoique
ce soit, alors que j'aurais pensé que j'allais tout payer moi-même). On
commence à boire le pichet. Je lui dis d'aller se rincer le bras avec
du savon pour ne pas que ça s'infecte. Elle y va d'un air candide et
revient quelques instants plus tard avec un bras présentable et une
petite blessure au bout du compte (ça avait fait une trainée de sang sur
son bras pour je ne sais quelle raison). Elle semble toute heureuse et
me dit: "Qu'est-ce que t'as envie de prendre de complètement fou que
t'as jamais osé prendre?" Moi de répondre: "Pour la boisson tu parles?
Je sais pas trop trop... J'ai pas vraiment de fantasme à ce niveau là,
mais ça me dérange pas vraiment d'essayer quoique ce soit..." Elle part
donc au bar, laissée à elle même. Elle revient s'asseoir un peu plus
tard, les mains vides, et je me dis qu'elle a complètement oublié de
commander en cours de route, même si le bar n'est qu'à 15 secondes de
l'endroit où on est assis.
Finalement,
la serveuse nous arrive avec deux drinks exotiques quelques minutes
plus tard. Le genre de drink à coûter 7-8$ chaque. Wow, un cadeau d'une
parfaite inconnue! C'est une première pour moi (je crois) dans un bar.
Nous buvons donc notre drink en jasant de je ne sais plus trop quoi. On
sort dehors car elle veut fumer une cigarette sur la terrasse. Je ne
sais pas trop pourquoi, mais le sujet tombe sur les albums "The Wall" et
"The Final Cut" de Pink Floyd, que la fille semble bien connaitre à mon
grand étonnement. On commence à se rapprocher sur la terrasse puis en
dedans de 4 ou 5 minutes on commence à frencher comme deux ados en rut.
Elle me pogne bientôt la main et la met sur sa poitrine (DÉBUT D'UNE
SÉRIEUSE ÉRECTION). Elle me dit quelques minutes plus tard qu'elle a
envie de moi (ÉRECTION MAXIMALE). Que faire dans ce temps là? Il faut
sacrer son camp du bar et battre le fer pendant qu'il est chaud! On part
donc du bar, peut-être 20 minutes après y être arrivés et après avoir
bu environ 10% de notre pichet de bière.
Dans
toute sa confusion, elle me dit qu'elle habite à environ 15 minutes de
marche du Turf. On se dirige donc vers la très floue destination,
s'arrêtant fréquemment pour frencher et se taponner comme deux êtres
n'ayant pas eu de sexe depuis une époque lointaine et oubliée. Bien que
je trouve que la fille est vraiment perdue (dans tous les sens du terme,
puisqu'on ne tourne même sur les bonnes rues pour retrouver son
appartement), je trouve que ma soirée a pris une tournure assez cool
merci.
On
se ramasse dans un parking quelconque. La fille veut qu'on frenche et
qu'on se taponne. Mais on est comme en dessous d'un gros spotlight et je
trouve ça assez peu discret. Je lui propose donc une zone d'ombre, à
l'écart. On s'y dirige. Et là mes amis, la rencontre du 4ème type ne se
fait pas prier pour se dévêtir (bien que je l'aide tout de même un peu).
Elle se retrouve flambant nue et moi, je demeure flambant habillé. Y'a
beaucoup de taponnage et plusieurs invitations à m'aventurer dans ses
zones les plus intimes. Mais même si j'ai mon condom de sécurité dans
mon porte-monnaie et que je l'ouvre dans le but de m'exécuter, je finis
par être totalement incapable d'honorer ma compagne.
Je
sais que plusieurs de mes amis, particulièrement de mon ancien bureau,
me traiteraient d'osti de looser en lisant ceci. Mais que voulez-vous,
je suis très dédaigneux de la graine moi. Ça m'aurait pris au moins deux
condoms un par-dessus l'autre pour m'exécuter avec une fille que je ne
connais pas, qui est vigoureusement confuse, qui veut se faire honorer
par un inconnu dans un parking, qui n'arrête pas de me dire que je suis
super beau, qu'il faudrait que je sois toujours là (???) et un paquet
d'autres affaires que je ne comprends pas. Bref, je me dis que le
frenchage et le taponnage, c'est assez et que je me sentirais vraiment
dégueulasse le lendemain de m'être introduit aussi rapidement en une
inconnue dont je ne sais rien (le Ministère de la Santé et des Services
Sociaux a fait une bonne job car je suis craintif sexuellement parlant).
Nous
sommes donc restés là pendant je ne sais trop combien de temps. Elle a
finit par se rhabiller et je lui ai proposé de se rendre jusqu'à mon
auto pour la reconduire chez elle. C'était pas mal loin. Dire qu'au
départ, le Turf était à environ 10 minutes de marche de mon auto... Ben
là, on était rendus à presque 30 minutes de marche.
Je
vais donc la reconduire chez elle et, comme elle m'a fait maintes fois
part de son désir de me voir coucher avec elle, je me dis que j'aurai
peut-être droit à un peu de taponnage supplémentaire avant de retourner
chez moi. On retrouve son appart sans trop de problèmes. J'entre avec
elle. Elle prend ses messages sur sa boîte vocale. Elle rappelle le gars
qui a laissé un message et qui s'avère, je l'apprends, son ami moderne.
Elle lui dit de venir chez elle (????). Elle se rend alors compte que
je suis mieux de partir. Ouin. Je pense que c'est effectivement le cas.
Je lui écris donc mon numéro sur un morceau de papier et je sacre mon
camp après de passionnés frenchs et une poitrine découverte pour une
je-ne-sais-combientième-fois.
Je
reviens chez nous vers 3h ou 3h30 du matin en me disant que je viens de
vivre le rêve de tout gars normalement constitué. Je me dis aussi que
je vais avoir un osti de mal de tête le lendemain (aujourd'hui).
C'est
pas si pire pour le mal de tête finalement, mais d'après moi, je ne me
coucherai pas trop tard ce soir. Et je gage 5$ avec le petit Jésus que
je n'aurai jamais plus de nouvelles de cette fille. Ce sera cependant
assurément un souvenir marquant dans ma vie. Le genre d'histoire qui
arrive seulement au moment où on s'y attend le moins et où on avait,
deux jours auparavant, mentionné que notre engin était au repos depuis
trop longtemps. Je m'excuse au Destin pour avoir dit qu'il nous
sodomisait souvent.
Parfois, il ajoute pas mal de relief à notre existence...
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