Afin de ne pas laisser le temps trop faire son oeuvre et effacer de
ma mémoire les souvenirs du By The Fireplace édition 2005, je résume
ici la soirée du vendredi 22 juillet 2005:
La
soirée débuta avec un bon gros feu vigoureux alimenté par de nombreux
morceaux d'arbres fournis par mon très cher père. Les quelques boites de
carton (emballages de meubles IKÉA ramassés au cours des jours
précédents) qui furent ajoutés au bûcher ont contribué à rendre le feu
vraiment impressionnant et à propulser quelques morceaux de carton
carbonisés dans les airs. Rien de trop épeurant toutefois.
Vers
21h-21h15, les premières personnes arrivent. Charles arrive en premier
(Charles est très fiable, un des premiers arrivés et un des derniers
partis depuis au moins l'année passée... Je ne me souviens pas trop du
feu de 2003) suivi de Simon Fortier et Joanie Côté (deux personnes que
je n'aurais pas pensé voir, donc agréable surprise).
Pas
très longtemps plus tard, tabarnac, nous voyons arriver un truck du
service des incendies qui passe devant le champ. Le gars sort dudit
camion et vient nous avertir comme quoi nous ne contrôlons pas les
braises et qu'il s'agit d'un feu illégal. Un voisin a porté plainte, il
faut donc éteindre le feu quasiment naissant. Inutile de dire que je
suis en calisse de voir qu'un voisin est en train de ruiner mon
événement annuel.
Mon père, non dénué de
ressources nous arrive donc avec deux fanals qu'on sacre au milieu d'un
cercle de chaises. L'expérience perd de son charme et surtout, de sa
chaleur, mais enfin, tout le monde est là et j'ai acheté une caisse de
24 pour l'occasion, donc il est un peu tard pour reculer.
Jean-René
Landry arrive, accompagné de sa soeur et de Camille (une fille que je
ne connais pas). Puis c'est Andrée-Anne Duquet... Je désespère pour la
venue de Marc-André, de Martin et de Benoit (LE NOYAU!) qui se font
attendre un bon moment mais qui finissent tous par arriver, à partir de
22h30 environ. Disons qu'un feu sans le noyau, c'eut été fort
désolant.
Nous buvons donc quelques bières, on
jase de tout et de rien, une course entre Benoit et Simon (à pied) et
moi (sur le bécike de Charles) est organisée. Je finis avec une
lamentable troisième position à mon grand désarroi. Martin arrive avec
sa blonde qui refuse une bière. Me trompant à propos de son nom, je
l'appelle "Gwendolyne" et nous nous voyons dans l'obligation d'ajouter
ce nom à notre chanson annuelle. On sort la guitare et on compose une
chanson intitulée "Fanal Fanal", en hommage au charmant pompier venu
nous avertir. Il était si dodu, il fallait bien rendre hommage à ses
mamelons. Avant, après ou au milieu de la toune, nous faisons la
maintenant classique pyramide humaine qui comprend cette fois 9
personnes (un record!). La photo sera d'ailleurs mise sur cet espace
MSN très bientôt, dès que j'aurai Internet à la maison!
Marc-André
prend une solide débarque en s'enfargeant dans mon étui de guitare.
Propulsé sur le gazon, heureusement en territoire trop près du feu pour
avoir été souillé par le pipi de nos vaillants buveurs de bière.
La
soirée se termine vers les 2h du matin alors qu'il ne reste plus que le
NOYAU (Charles, Martin, Benoit et Marc-André). Je prends la décision
qu'aucun feu n'aura lieu sans l'accord ou la présence d'un de nous cinq
dorénavant, car nous sommes assurément l'âme du By The Fireplace.
Un
peu déçu par l'absence de certaines personnes qui ont dit qu'elles
seraient là. En fait, on peut compter 4 ou 5 filles qui ne se sont pas
rendu au feu, malgré qu'elles aient dit qu'elles y seraient. Enfin, on a
quand même doublé l'assistance par rapport au feu de l'année dernière
(12 personnes si je ne m'abuse).
Très satisfaisant. Jusqu'à la mort les amis, ne l'oubliez pas.
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