jeudi 26 mars 2020

Chronique de l'apocalypse

Me voilà de retour en pleine tourmente pour partager à l'humanité mes sentiments en cette période ma foi fort trouble de pandémie mondiale liée au coronavirus (aussi appelé COVID-19 pour rendre le virus moins sympathique).

Il y a deux semaines, je revenais de Floride en plein au moment où le gouvernement a décrété un isolement de 14 jours pour toute personne rentrée de l'étranger. La veille, on apprenait par l'OMS que le phénomène était officiellement une pandémie mondiale. On avait aussi appris quelques jours plus tôt que Tom Hanks et sa femme avaient attrapé le coronavirus en Australie.

Depuis, à chaque jour, le bilan s'alourdit et les actions internationales prennent de l'ampleur.  À certains endroits, 5% des personnes atteintes décèdent de l'infection virulente. Les frontières sont fermées entre les pays, les parcs, piscines, bibliothèques, restaurants et écoles sont fermés. Les enfants sont en congé depuis la semaine de relâche et cette relâche se poursuivra vraisemblablement au moins jusqu'en septembre. 

Beaucoup de gens sont en télétravail. Dans ma rue, il y a des autos dans presque chaque entrée, les jours de semaine. On pratique la distanciation sociale, ce qui revient en quelque sorte à considérer chaque personne croisée dans la rue comme porteuse du virus potentiellement mortel. On nous rappelle quotidiennement de nous laver les mains, de ne pas porter nos mains à notre visage. 

En d'autres mots, on nous incite informellement à la paranoïa envers les gens et envers nos mains. C'est une bien étrange sensation. Et pour la première fois de l'histoire de l'humanité, c'est mondial. C'est en Amérique du Sud, en Amérique du Nord, en Europe, en Asie, en Océanie et en Afrique. 

Au moment d'écrire ces lignes, entre la moitié et le tiers de l'humanité est en confinement. C'est du jamais vu. Et c'est grâce à la Chine qu'on en est rendus là.

Je reviendrai donc probablement occasionnellement ici pour écrire mes chroniques de l'apocalypse. Parce que c'est ce qui s'approche le plus possible de l'apocalypse. Plus que la deuxième guerre mondiale, plus que la crise financière de 2008-2009. Tout le monde capote autour de la terre. Et moi, je capote pas, mais ça me rend quand même anxieux de voir l'extérieur au complet de la maison comme une menace potentielle. 

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