lundi 15 mai 2017

On the top of the world

Parfois, je me dis que je suis rendu "on the top of the world".

L'expression est nettement exagérée, parce qu'elle était utilisée par les grands groupes de musique des années 70 et 80 lorsque ces derniers ont été brièvement les groupes les plus populaires de la planète.

Je ne suis pas une superstar et je ne suis pas riche. Mais quand je regarde les statistiques salariales, je vois que je suis pas loin d'être dans le 5% le plus riche de la province.

J'ai une blonde, deux enfants, une maison, pas vraiment de soucis hormis des soucis de riche non liés à la survie. Mes parents sont encore vivants. J'ai quelques amis avec qui j'aime bien passer du temps.

Je regarde autour de moi pis je vois des gars et des filles dans la trentaine, avec une petite job, en appart, célibataires pis je me dis que je déprimerais en maudit d'être à ce niveau là, dans la trentaine.

Et malgré tout, je déprime parfois de ma vie, sans raison majeure. Pourtant, si on dressait le diagramme de ma vie, ça donnerait une courbe constamment ascendante, si on exclue bien entendu le fait que je sois maintenant un adulte et que ça implique un déclin à divers autres niveaux.

Je peux pas me plaindre, mais je fredonne régulièrement "I still haven't found what I'm looking for".

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire