lundi 25 mai 2009

Anecdotes en anglais

Ce qui m'aura le plus marqué de mon voyage à Las Vegas, ce sont les nombreux paysages vus tout au long des routes parcourues.

Je n'ai jamais vu de paysages comparables de toute ma vie. Je pense que ceux qui ont les moyens, le temps et le désir devraient à tout prix aller faire un tour dans ce coin là. Mais plusieurs préfèrent rester chez eux, chialer sur leur misérable existence et empiler leur argent en prévision de la vie dans l'au-delà. D'ailleurs, parlant d'argent, ce voyage ne m'a coûté que 575$ pour l'hôtel et l'avion pour une semaine. Mettons que c'est à la portée de pas mal tout le monde.

Outre ces spectacles naturels, j'ai vécu certaines expériences humaines à Las Vegas. Une des expériences les plus particulières consistait en diverses rangées de 10-12 hispanos dispersées tout au long de la Strip (rue principale). Ces derniers étaient vêtus de t-shirts aux couleurs éclatantes sur lesquels étaient inscrits les numéros à joindre pour une partie de plaisir avec une beauté locale. Par-dessus tout, ces sympathiques hispanos distribuaient des cartes de putes aux passants. Même les familles et les couples se faisaient interpeller et se faire tendre une carte de "hot babe". C'est assez spécial de se promener avec le bras autour de l'épaule de sa blonde et de se faire tendre des cartes (style carte de hockey, avec la face de la fille en question) par 4-5 gars un à la suite de l'autre.

The cossin seller

Ça se passe juste en avant des ascenseurs nous menant à notre chambre. Des gars tannants ne cessent d'interpeler les passants pour leur offrir leur cossin qui sert à je ne sais trop quoi mais qui doit être posé sur un téléphone cellulaire. Quelques jours après notre arrivée, je me laisse approcher par un des gars en question:

Vendeur: Hey you, let me tell you about my little cossin… blablabla"
Moi: Is it necessary to have a cell phone?
Vendeur: Yes.
Moi: I don't have one.
Vendeur: Why?
Moi: Because I don't want to get brain cancer.
Vendeur: But what do you do if you're in a car and you have an accident and blablabla…"' (ayoye, est-ce que je suis si bizarre que ça de pas avoir de cellulaire?)
Moi: I die.
Vendeur: !

Le vendeur n'a pas exactement prononcé un point d'exclamation, mais ça ressemblait à ça. Devant une allusion à la mort, il n'y avait plus grand-chose à ajouter de toute façon. Peut-être que cette réplique pourrait être réutilisée dans une autre circonstance où je me retrouverai face à un vendeur achalant ou me donnant l'impression que je suis un épais de ne pas encore avoir en ma possession son produit.

The naked company

Le matin de notre dernière journée, juste avant de prendre la navette qui allait nous mener à l'aéroport, je suis retourné dans l'hôtel pour pisser. En sortant des toilettes, je croise le regard d'une assez jolie fille. Elle me fait un clin d'œil et je lui réponds par un sourire. Dans ma tête, je suis flatté et très surpris: j'ai réussi à attirer le regard d'une belle fille à 8h du matin, malgré mon t-shirt rouge uni. De toute façon, je n'ai l'impression d'attirer les regards de filles que 2-3 fois par année, alors c'est encore plus marquant quand ça arrive un matin où je suis habillé en gars qui s'en va faire son jogging.

En réponse à mon sourire, la fille s'arrête sur son chemin et revient jusqu'à moi en se plaçant juste assez dans ma bulle et en affichant un petit air séducteur:

Elle: "What are you doing?"
Moi: "Nothing…!" (j'étais pas pour dire que je revenais de pisser, ça manque de classe me semble)
Elle: "I was wondering if you were looking for some naked company?"
Moi: "Euh… I have to go to the airport!"

Je m'attendais pas pantoute à ça. Je venais de me faire accoster par une pute pas pantoute habillée en pute, un samedi matin, à 8h, en sortant des toilettes, juste avant de repartir pour prendre mon vol.
C'est ça des histoires de gars en couple. Ça finit pas en partie de jambes en l'air. Il faudra aller lire des histoires de blogueur célibataire pour un punch final plus lubrifié.

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