Ça
fait tout près d'un an et demi que je tiens ce blog à jour. J'y écris
d'abord et avant tout mes états d'âmes et les moments les plus
trépidants de mon existence. Parfois, mes écrits sont ordinaires et
sans trop d'intérêt pour une bonne partie des gens qui me lisent (il
m'arrive même de me demander pourquoi j'ai écrit tel texte, tellement je
le trouve plate et mal construit après coup...). De l'autre côté,
certains textes sont particulièrement corrosifs et difficiles à
digérer, même par les gens qui ne sont pas visés par ce que j'écris. Je
l'assume, même si je suis conscient des conséquences négatives qui
pourraient découler de certains de mes écrits un peu trop directs et
percutants.
Quand je suis moins inspiré (comme ces temps-ci, faute de temps libres pour entretenir mes noires idées automnales) je n'écris pas beaucoup. Quand ça va bien (comme ces temps-ci aussi...), je n'écris pas non plus, parce que je ne voudrais pas tomber dans la totale insignifiance lue tant de fois sur les blogs de gens qui écrivent leur béate joie de vivre. Bref, j'écris souvent lorsque j'ai des émotions négatives à faire sortir. Comme si ce blog était l'exutoire idéal pour éviter de développer un cancer à force de garder en dedans de moi toutes mes colères et déceptions. Je trouve que ça marche bien jusqu'à maintenant puisque mis à part quelques maux d'estomac occasionnels, je ne ressens aucun malaise pouvant s'apparenter à un cancer.
Contrairement à certains blogueurs fort populaires qui commencent à se prendre pour d'autres lorsqu'ils réalisent qu'ils ont 500 ou 1000 lecteurs par jour, j'ai un bassin de lecteurs juste assez important pour garder les pieds sur terre et ne pas trop péter de broue en me trouvant plus intéressant que tout le monde. À l'inverse, quand on n'est pas lus, on a peut-être l'impression de tout écrire ça pour soi-même et l'idée de combattre l'anonymat avec notre blog ne tient pas la route car nos statistiques de fréquentation nous confirment à tous les jours qu'on est bel et bien anonyme et sans intérêt pour le reste de l'humanité.
Ceci étant dit, je sais qu'un nombre de plus en plus important de gens qui me connaissent dans la vraie vie lisent ce blog. Ça fait en sorte que je me contrôle un peu plus sur ce que j'écris. Je ne dis pas tout, je m'impose un peu plus de censure, même si, au bout du compte, je dois quand même écrire un bon 90% de ce que je pense et de ce que j'ai le goût de raconter. Ça enlève un peu de spontanétié et de franchise à l'exercice, mais ça me force à réfléchir un peu plus à ce que j'écris, ce qui n'est assurément pas néfaste...
Il y a environ deux semaines, je racontais à quelques personnes ma dernière aventure négative (voir histoire de hockey cosom) avec toute ma verve habituelle. Après quelques instants, j'ai dit que j'y allais un peu fort et que j'étais en train de me conditionner de plus en plus à détester un idiot qui n'en valait pas la peine tant que ça. C'est alors que le chum de mon amie m'a dit quelque chose que je savais, mais que je n'avais jamais réalisé aussi précisément que ça; Il me dit que c'était normal que je raconte cette histoire de façon si enflammée. Parce que je suis quelqu'un de tellement intense que je ne pourrais pas faire autrement. Il a mis le doigt en plein dessus. C'est le meilleur terme pour me caractériser ça, l'intensité des émotions, particulièrement celles qui sont négatives.
Et comme j'en faisais mention un peu plus tôt, ce blog m'apparait comme étant la seule soupape me permettant d'expulser mes surplus d'intensité. Je suis donc un potentiel candidat au cancer, à cause de tout ce qui s'enflamme périodiquement en dedans de moi. C'est donc peut-être ce blog qui me sauvera d'un éventuel cancer de l'estomac.
Voilà le pourquoi ce blog.
Quand je suis moins inspiré (comme ces temps-ci, faute de temps libres pour entretenir mes noires idées automnales) je n'écris pas beaucoup. Quand ça va bien (comme ces temps-ci aussi...), je n'écris pas non plus, parce que je ne voudrais pas tomber dans la totale insignifiance lue tant de fois sur les blogs de gens qui écrivent leur béate joie de vivre. Bref, j'écris souvent lorsque j'ai des émotions négatives à faire sortir. Comme si ce blog était l'exutoire idéal pour éviter de développer un cancer à force de garder en dedans de moi toutes mes colères et déceptions. Je trouve que ça marche bien jusqu'à maintenant puisque mis à part quelques maux d'estomac occasionnels, je ne ressens aucun malaise pouvant s'apparenter à un cancer.
Contrairement à certains blogueurs fort populaires qui commencent à se prendre pour d'autres lorsqu'ils réalisent qu'ils ont 500 ou 1000 lecteurs par jour, j'ai un bassin de lecteurs juste assez important pour garder les pieds sur terre et ne pas trop péter de broue en me trouvant plus intéressant que tout le monde. À l'inverse, quand on n'est pas lus, on a peut-être l'impression de tout écrire ça pour soi-même et l'idée de combattre l'anonymat avec notre blog ne tient pas la route car nos statistiques de fréquentation nous confirment à tous les jours qu'on est bel et bien anonyme et sans intérêt pour le reste de l'humanité.
Ceci étant dit, je sais qu'un nombre de plus en plus important de gens qui me connaissent dans la vraie vie lisent ce blog. Ça fait en sorte que je me contrôle un peu plus sur ce que j'écris. Je ne dis pas tout, je m'impose un peu plus de censure, même si, au bout du compte, je dois quand même écrire un bon 90% de ce que je pense et de ce que j'ai le goût de raconter. Ça enlève un peu de spontanétié et de franchise à l'exercice, mais ça me force à réfléchir un peu plus à ce que j'écris, ce qui n'est assurément pas néfaste...
Il y a environ deux semaines, je racontais à quelques personnes ma dernière aventure négative (voir histoire de hockey cosom) avec toute ma verve habituelle. Après quelques instants, j'ai dit que j'y allais un peu fort et que j'étais en train de me conditionner de plus en plus à détester un idiot qui n'en valait pas la peine tant que ça. C'est alors que le chum de mon amie m'a dit quelque chose que je savais, mais que je n'avais jamais réalisé aussi précisément que ça; Il me dit que c'était normal que je raconte cette histoire de façon si enflammée. Parce que je suis quelqu'un de tellement intense que je ne pourrais pas faire autrement. Il a mis le doigt en plein dessus. C'est le meilleur terme pour me caractériser ça, l'intensité des émotions, particulièrement celles qui sont négatives.
Et comme j'en faisais mention un peu plus tôt, ce blog m'apparait comme étant la seule soupape me permettant d'expulser mes surplus d'intensité. Je suis donc un potentiel candidat au cancer, à cause de tout ce qui s'enflamme périodiquement en dedans de moi. C'est donc peut-être ce blog qui me sauvera d'un éventuel cancer de l'estomac.
Voilà le pourquoi ce blog.
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