Non mais, des amis d’une autre époque, à qui j’ai pas parlé depuis 5 ou 10 ans, des anciens compagnons de classe ou voisins fréquentés pour la dernière fois en 1996, du monde qui se sacre de moi et/ou dont je me sacre... ça fait beaucoup de monde. J’imagine que la plupart des amis de l’utilisateur typique de Facebook sont d’un profil similaire. Ce qui m’incite à croire qu’une belle liste d’amis bien garnie est l’équivalent d’un trophée de chasse.
Parfois, pendant un trajet d’autobus quelconque, je regarde par la fenêtre et je suis subjugué par la quantité de gens qui m'importent peu (dans la vie comme sur Facebook). Et ce qui est paradoxal, c’est que ça m’arrive de temps en temps d’être déçu d’être peu considéré par beaucoup de gens. En d’autres termes, j’aimerais que davantage de gens spéciaux s’intéressent à moi. Et dans la plupart des cas, ces gens spéciaux ne se retrouvent pas dans ma liste d’amis Facebook.