Comme Caro me volait mon idée du suicide dans son récent billet sur
son blog, j'ai décidé de lui voler son avant-dernier sujet (André
Boisclair), en lisant les commentaires de certaines personnes qui se
sont manifestées sur son blog.
D'entrée de
jeu, je suis toujours épaté de voir à quel point les péquistes ont le
pardon, la miséricorde et surtout la déification facile pour leurs
messies.
On n'a qu'à penser à René Lévesque
qui avait tué un piéton en étant ivre au volant et qui est maintenant
vu par plusieurs comme le plus grand prophète depuis Abraham et Moïse.
Maintenant,
c'est au tour d'André Boisclair qui a sniffé de la coke d'être
considéré comme une pauvre victime, qui n'a eu que quelques écarts de
conduite, comme tout le monde, lors de sa "jeunesse" (car pour un
militant péquiste, on peut extensionner la définition de "jeunesse"
jusqu'à la trentaine, et jusqu'à l'occupation d'un poste de Ministre au
sein d'un gouvernement). D'ailleurs, ce cher Boisclair y est allés de
quelques interventions pathétiques tentant de sous-entendre que le ou
les joints fumés par Jean Charest lors de l'adolescence de ce dernier
étaient tout aussi incriminants que les lignes de coke qu'il avait
sniffées il y a 7 ou 8 ans.
Quelqu'un est capable de m'expliquer le parallèle?
Mais
on peut compter sur nos artistes pour venir à la défense des icones de
la souveraineté et pour contribuer à agir sur l'inconscient collectif
en créant une auréole de pureté au-dessus de la tête des politiciens
qui épousent les causes qui leur sont si chères (i.e. la sempiternelle
indépendance). Luck Mervil, Daniel Boucher, Loco Locass et Dan Bigras
seront toujours là pour venir à la défense des minorités opprimées.
D'ailleurs, quoi de mieux qu'un cokeux-gai pour représenter les minorités?
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Et le Québec, c'est aussi ça:
Hier
soir, en bon québécois moyen, je végétais devant la télé avec mon sac
de biscuits et je me suis surpris à écouter la fin de Star Académie.
C'était une émission "honorifique" où l'on remettait une grande
quantité de prix et de bourses aux participants de l'édition 2005. J'ai
surtout retenu le prix remis au roux (dont je n'ai aucune idée du nom)
pour la qualité de son français. Ce dernier a déclaré, en recevant son
prix:
"C'est vrai que je fais attention à la façon que je parle."
Qu'est-ce que je pouvais faire d'autre que de partir à rire en entendant ça?