vendredi 11 novembre 2005

André Boisclair

Comme Caro me volait mon idée du suicide dans son récent billet sur son blog, j'ai décidé de lui voler son avant-dernier sujet (André Boisclair), en lisant les commentaires de certaines personnes qui se sont manifestées sur son blog.
D'entrée de jeu, je suis toujours épaté de voir à quel point les péquistes ont le pardon, la miséricorde et surtout la déification facile pour leurs messies.
On n'a qu'à penser à René Lévesque qui avait tué un piéton en étant ivre au volant et qui est maintenant vu par plusieurs comme le plus grand prophète depuis Abraham et Moïse.
Maintenant, c'est au tour d'André Boisclair qui a sniffé de la coke d'être considéré comme une pauvre victime, qui n'a eu que quelques écarts de conduite, comme tout le monde, lors de sa "jeunesse" (car pour un militant péquiste, on peut extensionner la définition de "jeunesse" jusqu'à la trentaine, et jusqu'à l'occupation d'un poste de Ministre au sein d'un gouvernement). D'ailleurs, ce cher Boisclair y est allés de quelques interventions pathétiques tentant de sous-entendre que le ou les joints fumés par Jean Charest lors de l'adolescence de ce dernier étaient tout aussi incriminants que les lignes de coke qu'il avait sniffées il y a 7 ou 8 ans.
 
Quelqu'un est capable de m'expliquer le parallèle?
 
Mais on peut compter sur nos artistes pour venir à la défense des icones de la souveraineté et pour contribuer à agir sur l'inconscient collectif en créant une auréole de pureté au-dessus de la tête des politiciens qui épousent les causes qui leur sont si chères (i.e. la sempiternelle indépendance). Luck Mervil, Daniel Boucher, Loco Locass et Dan Bigras seront toujours là pour venir à la défense des minorités opprimées.
D'ailleurs, quoi de mieux qu'un cokeux-gai pour représenter les minorités?
 
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Et le Québec, c'est aussi ça:
 
Hier soir, en bon québécois moyen, je végétais devant la télé avec mon sac de biscuits et je me suis surpris à écouter la fin de Star Académie. C'était une émission "honorifique" où l'on remettait une grande quantité de prix et de bourses aux participants de l'édition 2005. J'ai surtout retenu le prix remis au roux (dont je n'ai aucune idée du nom) pour la qualité de son français. Ce dernier a déclaré, en recevant son prix:
"C'est vrai que je fais attention à la façon que je parle."
 
Qu'est-ce que je pouvais faire d'autre que de partir à rire en entendant ça?